Poésies nouvelles (1835)
#ÉcrivainsFrançais
L’éclair luit, le tonnerre gronde… Le voile d’une nuit profonde S’étend sur la face des cieux. D’où vient qu’en mon âme oppressée S’agite l’image effacée
Tous en beauté croissaient ensembl… Sous le toit qui leur était cher ; Cherchez quel tombeau les rassembl… Les monts, les fleuves et la mer ! Au soir, la même et tendre mère
Laissez, ne troublez pas l’heure q… Que je puisse au bonheur reprendre… Innombrables liens dont ma vie est… Pensers de chaque instant, soins d… Laissez, ô laissez-moi !
Qui la méconnaîtrait cette terre s… Si chère à la valeur, des beaux-ar… Qu’un rayon du soleil, un seul cri… Couvre soudain de fleurs, de fruit… Qui, pareille à l’épi courbé par l…
Sur l’azur plus pâle des cieux Le crépuscule étend son voile, Des bergers la bleuâtre étoile Pare son front silencieux. Des oiseaux le peuple sonore
Oh ! ne puis-je étouffer les vains… Éloigner son calice amer, Fuir cette route obscure, où je su… Pour des aspects plus doux, un hor… Viens donc, oh ! viens à moi, bien…
Le jour paraît, Zéphir s’éveille, Abandonne le sein des fleurs, Où, s’enivrant de leurs odeurs ; Il sommeillait depuis la veille. Sur son aile il porta cent fois
Le jour fuit, la nuit tombe, et se… Ajoutent leur tristesse à mes tris… Pour moi, tout est besoin, souffra… Mon feu s’éteint, mon corps langui… J’ai froid, j’ai faim. Pourtant d…
Ô qu’il est beau cet esprit immort… Gardien sacré de notre destinée ! Des fleurs d’Eden sa tête est cou… Il resplendit de l’éclat éternel. Dès le berceau sa voix mystérieuse…
Ils étaient là tous trois ! A tra… La lune révélait sur leurs mâles v… D’un héroïque espoir les présages… Sous leurs habits grossiers battai… Un serment généreux sort de ces bo…
Qui ! Moi, moi l’envier, la cherc… Moi, d’un immense écho flatter ma… Non, je n’y prétends point, mais j… Et je m’applaudis de mon choix ! Porter dans ses travaux la flamme…
Ne blâmez point la molle rêverie Qui m’aide à fuir les pensers glor… Je ne puis rien aux maux de ma pat… Je veux du moins en détourner les… Festins, où naît l’éclatante saill…
Viens, charmante saison, jeunesse… Viens animer encore le luth des T… Des fleurs que tu fais naître acco… Elles seront le prix de nos chanso… Voici venir le jour où la Reine d…
D’où vient que l’âme humaine est a… Que jamais ses regards troublés et… N’ont pu s’accoutumer à la marche… Sur l’éternel chemin, chaque borne… Nous attriste. D’où vient ? Je ne…
Que de ses blonds anneaux ton beau… Au ciel, jeune Mary, lève tes gra… Vois-tu sur l’horizon monter ce bl… Dont le soleil naissant teint les… Celui-là dans son sein n’enferme p…