Le livre de l’amie (1866)
#ÉcrivainsFrançais
Ne leur en veuillons pas : Nos pauvres amoureuses Suivent à petits pas Des routes plus heureuses. Paris ne leur vaut rien :
Je veux, humiliant mon front et me… Prosterné devant toi comme on est… Sous le ciel de tes yeux qui font… Baiser pieusement tes pieds petits… J’étancherai, gardant tout mon dés…
C’est la terre sans fleurs de pour… Le champ dur qui nourrit les bras… Septembre dans le ciel a mis sa pâ… Et le soir au couchant se lit en u… L’heure qui vient n’a pas de fantô…
Sur l’Alpe étincelante et haute Le soleil tombe et se répand. Le chemin enlace à mi-côte La montagne comme un serpent. Ainsi que dans une revue
Les reîtres à panache et les mauva… Dont le rire tintait aux vitres de… Aimaient le vin nouveau pour tremp… Ils avaient bonne mine et hautaine… Sur les verres tremblant au fracas…
Les femmes lentement descendent le… Et s’arrêtent au bord de la margel… Sur leur tête la cruche en argile… Demeure droite et tremble à peine… Le plaintif Océan, d’oit monte un…
Quand tu n’auras plus ton beau sei… Ni la douceur de ton haleine, Ni l’éclat rose et le dessin De ta joue adorable et pleine, Alors je serai presque vieux :
L’homme mûrit son cœur. L’arbre m… Voici l’heure des fruits, et voici… Où la terre a poussé des germes à… Debout, penseur ! voici l’avenir q… Va, guerrier ; ceins tes reins pou…
La lisière du bois suit le petit c… D’ocre jaune, où tout pli rit d’un… La pente, pleine d’air, est comme… D’un lever d’ailes d’or, de soufre… Vrilles des liserons glissant leur…
Appuyé sur les reins et sur les co… Des cuisses, au-dessous des mervei… Le ventre épanouit sa tension robu… Et joint par une courbe exacte les… Les tissus de la peau sont à peine…
Chère épave d’amour ! Se peut-il… Oh ! ne laissez jamais le doux êtr… Pleurant et souriant, dire : « Je… Ceux-là qui s’étaient joints, l’ab… Petite lettre écrite avec mélancol…
Derrière les brouillards blancs co… La lune, œil endormi qui se souvie… Me sourit, et sa flamme embellit l… Du bois où sourdement court la sèv… Ô nuit ! forêt sans bords, lune, s…
Comme la main distraite et qui n’a… Précis, par la vertu secrète d’un… Décrit, sans y songer et machinale… Un contour au hasard jeté, toujour… Ainsi va ma pensée, et l’éternel p…
C’était une de ces nuits blondes Qu’il fait après les jours brûlant… Pleine d’aurores vagabondes Et de crépuscules tremblants. Les arbres, décor sympathique
Quand on est heureux, on n’a pas d… On se cache, on s’aime à l’ombre,… Rien de glorieux, pas de fait noto… Le monde oublié ne vous connaît pa… Si quelqu’un pourtant, avec un sou…