Le livre de l’amie (1866)
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Nous n’irons plus au bois, les viv… Prud’homme déclarait immorale et c… Ma longue extase aux pieds d’une m… Dont la grâce tenait tous mes jour… Tu n’iras plus au Bois, sinon dan…
L’eau coulait au bord des prés, Loin de nos mélancolies. —Les gazons sont diaprés. Toutes les fleurs sont jolies. Tu te souviens, les oiseaux
Combien vas-tu tuer d’hommes, somb… Tu portes aujourd’hui ta couronne… Et la folle poussière étincelante… Sur les gouffres où l’œil plonge d… Des sillons longs et noirs rident…
Les Grecs, pour honorer une de le… Inscrivaient Callipyge au socle d… Ils aimaient, par amour de la gran… La vérité des corps harmonieux et… Je ne crois pas aux sots faussemen…
Le bonheur, ce n’est point aimer,… Le bonheur, ce n’est point savoir… Est-ce vivre ? La vie est-elle un… Est-ce mourir ? La mort n’est-ell… Ce n’est point se blesser à nos am…
L’éclosion superbe et jeune de ses… Pour enchaîner mes yeux fleurit su… Tels deux astres jumeaux dans la c… Palpitent dévolus aux suprêmes des… Vous contenez l’esprit loin des rê…
Un jour nous étions en bateau : Elle voulut manger des mûres. —Le bord, c’est presque le coteau, Avec les bois pleins de murmures. Vous savez quels soleils charmants
Comme un prêtre jaloux qui pare so… J’étais fier de lui mettre au fron… Et dans l’azur profond et vague de… Je poursuivais l’erreur d’un mirag… C’est que sa bouche était rose, et…
Quand on rêve, l’on est aimé si te… L’autre nuit, tu t’en vins avec mé… Appuyer sur mon cœur ton visage ch… Tu ne me disais pas : Je t’aime à… Tu ne me disais rien ; et, je ne s…
La petite rivière, bleue Si peu que le ciel ait d’azur, D’ici fait encore une lieue, Puis verse au fleuve son flot pur. Plus grande, elle serait moins dou…
Te souviens-tu de ce matin d’hiver… De la dernière et chère promenade… Il faisait beau, le soleil était c… C’était un temps d’heureux ou de m… C’était aussi notre pays charmant,
C’est l’antique forêt aux mille en… Le tilleul aux fleurs d’or embaume… Et la lune pensive, astre cher aux… Fait germer dans mon cœur d’ineffa… J’allais, et j’entendis,—poète las…
Du wagon sombre où rien ne bouge,… Las des rêves, mauvais compagnons… Le voyageur, avec le jour, chercha… Salue en souriant la campagne qui… Les arbres, les moissons hautes, l…
Le soir charmant qui fait rêver to… Tombe dans les vallons du haut des… Le ciel, rouge au couchant, à l’or… Comme les cordes d’or d’une lyre d… Les rayons du soleil oblique qui s…
La lisière du bois suit le petit c… D’ocre jaune, où tout pli rit d’un… La pente, pleine d’air, est comme… D’un lever d’ailes d’or, de soufre… Vrilles des liserons glissant leur…