Les chansons des rues et des bois (1865)
#ÉcrivainsFrançais
L’hiver blanchit le dur chemin Tes jours aux méchants sont en pro… La bise mord ta douce main ; La haine souffle sur ta joie. La neige emplit le noir sillon.
À qui donc le grand ciel sombre Jette-t-il ses astres d’or ? Pluie éclatante de l’ombre, Ils tombent...?—Encor ! encor ! Encor !—lueurs éloignées,
III. J’ai vu comment, d’une patte, En ce siècle sans pareil, On épouse un cul-de-jatte, Et de l’autre, le soleil.
Sonnet. On leur fait des sonnets, passable… On baise cette main qu’elles daign… On les suit à l’église, on les adm… On redevient Damis, on redevient…
Ce siècle avait deux ans ! Rome r… Déjà Napoléon perçait sous Bonapa… Et du premier consul, déjà, par ma… Le front de l’empereur brisait le… Alors dans Besançon, vieille vill…
La nuit était fort noire et la for… Hermann à mes côtés me paraissait… Nos chevaux galopaient. A la gard… Les nuages du ciel ressemblaient à… Les étoiles volaient dans les bran…
Elle était déchaussée, elle était… Assise, les pieds nus, parmi les j… Moi qui passais par là, je crus vo… Et je lui dis : Veux-tu t’en veni… Elle me regarda de ce regard suprê…
Que le sort, quel qu’il soit, vous… Que demain soit doux comme hier ! Qu’en vous, ô ma beauté, jamais ne… Le découragement amer, Ni le fiel, ni l’ennui des coeurs…
Ô Virgile ! ô poète ! ô mon maître… Viens, quittons cette ville au cri… Qui, géante, et jamais ne fermant… Presse un flot écumant entre ses f… Lutèce, si petite au temps de tes…
Seule au pied de la tour d’où sort… Dont l’ombre à tout moment au seui… Prête à voir en bourreau se change… Pâle et sur le pavé tombée à deux… Triste Pologne ! hélas ! te voilà…
Au poète Mérante. Ami, viens me rejoindre. Les bois sont innocents. Il est bon de voir poindre L’aube des paysans.
Dans l’amoureux, qu’Éros grise, L’imbécile est ébauché ; La ponte d’une bêtise Suit le rêve d’un péché. Crains les belles. On se laisse
Oh ! de mon ardente fièvre Un baiser peut me guérir. Laisse ma lèvre à ta lèvre S’attacher pour y mourir. Ta bouche, c’est le ciel même.
Une sorte de verve étrange, point… Point sourde, éclate et fait du pr… Tout parle et tout écoute et tout… Et l’antre est une bouche et la so… L’oiseau regarde ému l’oiselle int…
Millions, millions, et millions d’… Je suis, dans l’ombre affreuse et… La splendide forêt des constellati… C’est moi qui suis l’amas des yeux… L’épaisseur inouïe et morne des lu…