"Toute la lyre (1888 et 1893)"
#ÉcrivainsFrançais
Puisque le juste est dans l’abîme, Puisqu’on donne le sceptre au crim… Puisque tous les droits sont trahi… Puisque les plus fiers restent mor… Puisqu’on affiche au coin des born…
Je rêvais dans un grand cimetière… De mon âme et des morts j’écoutais… Parmi les fleurs de l’herbe et les… Dieu veut que ce qui naît sorte de… Et l’ombre m’emplissait.
Je ne songeais pas à Rose ; Rose au bois vint avec moi ; Nous parlions de quelque chose, Mais je ne sais plus de quoi. J’étais froid comme les marbres ;
Enfin, mort triomphant, il vit sa… Et l’océan rendit son cercueil à l… L’homme, depuis douze ans, sous le… Reposait, par l’exil et par la mor… En paix !—Quand on passait près d…
Ce siècle avait deux ans ! Rome r… Déjà Napoléon perçait sous Bonapa… Et du premier consul, déjà, par ma… Le front de l’empereur brisait le… Alors dans Besançon, vieille vill…
À quoi je songe ?—Hélas ! loin du… Enfants, je songe à vous ! à vous,… Espoir de mon été déjà penchant et… Rameaux dont, tous les ans, l’ombr… Douces âmes à peine au jour épanou…
Au poète Mérante. Ami, viens me rejoindre. Les bois sont innocents. Il est bon de voir poindre L’aube des paysans.
II. J’ai vu les coeurs peu rebelles, Les grands guerriers tourtereaux, Ce qu’on appelait les belles, Ce qu’on nommait les héros.
Sinite… JESUS. Laissez. – Tous ces enfants sont… Que la bulle d’azur que mon souffl… A leur souffle indiscret s’écroule…
Moi je suis content ; je rentre Dans l’ombre du Dieu jaloux ; Je n’ai plus la cour, j’ai l’antre… J’avais des rois, j’ai des loups. Je redeviens le vrai chêne.
Enfants, beaux fronts naïfs penché… Bouches aux dents d’émail disant t… Vous qui, m’interrogeant sur plus… Voulez de chaque chose, obscure po… Connaître le vrai sens et le mot d…
Près du pêcheur qui ruisselle, Quand tous deux, au jour baissant, Nous errons dans la nacelle, Laissant chanter l’homme frêle Et gémir le flot puissant ;
Oui, je suis le rêveur ; je suis l… Des petites fleurs d’or du mur qui… Et l’interlocuteur des arbres et d… Tout cela me connaît, voyez-vous.… En mai, quand de parfums les branc…
L’humble chambre a l’air de sourir… Un bouquet orne un vieux bahut ; Cet intérieur ferait dire Aux prêtres : Paix ! aux femmes :… Au fond une alcôve se creuse.
L’hirondelle au printemps cherche… Débris où n’est plus l’homme, où l… La fauvette en avril cherche, ô ma… La forêt sombre et fraîche et l’ép… La mousse, et, dans les noeuds des…