(Après l'arrêt de mort prononcé le 12 juillet 1839).
"Les rayons et les ombres (1840)" Le 12 juillet 1839, à minuit.
#ÉcrivainsFrançais
Ô poète ! pourquoi tes stances fav… Marchent-elles toujours cueillant… Toujours des liserons et toujours… Et vont-elles s’asseoir au fond de… Laissant sur leurs pieds nus, lavé…
Jeune homme ! je te plains ; et ce… Ton grand parc enchanté qui semble… Qui fait, vu de ton seuil, le tour… Grave ou joyeux suivant le jour et… Coupé d’herbe et d’eau vive, et re…
Sois avare du moindre écart d’honn… Sois juste en détail. Voir des de… Mentir pour un plaisir, tricher po… Cela ne te fait rien perdre en ta… Eh bien, prends garde. Tout finit…
Je veille. Ne crains rien. J’atte… Les anges sur ton front viendront… Je ne veux pas sur toi d’un rêve a… Farouches ; Je veux qu’en te voyant là, ta mai…
Quand avec celle qu’on enlève, Joyeux, on s’est enfui si loin, Si haut, qu’au-dessus de son rêve On n’a plus que Dieu, doux témoin… Quand, sous un dais de fleurs sans…
Oh ! vous aurez trop dit au pauvre… Qu’il est d’autres anges là-haut, Que rien ne souffre au ciel, que j… Qu’il est doux d’y rentrer bientôt… Que le ciel est un dôme aux mervei…
Oh ! sur des ailes, dans les nues Laissez-moi fuir ! laissez-moi fui… Loin des régions inconnues C’est assez rêver et languir ! Laissez-moi fuir vers d’autres mon…
Une femme m’a dit ceci :– J’ai pr… Ma fille que j’avais au sein, tout… Criait, et j’avais peur qu’on n’en… Figurez-vous, c’était un enfant de… Elle n’avait pas plus de force qu’…
C’était du temps que j’étais jeune… Je maigrissais ; rien ne maigrit Comme cette espèce de jeûne Qu’on appelle nourrir l’esprit. J’étais devenu vieux, timide,
Quand cette noble femme eut touché… Proscrite et fugitive, hélas ! mai… Emportant son grand coeur, sa tris… Et ses enfants, tout son trésor, À ce port de l’exil la voyant arri…
La terre est au soleil ce que l’ho… L’un est fait de splendeur ; l’aut… Toute étoile est soleil ; tout ast… Autour des globes purs sont les mo… Et dans l’ombre, où l’esprit voit…
—Va-t’en, me dit la bise. C’est mon tour de chanter.— Et, tremblante, surprise, N’osant pas résister, Fort décontenancée
Sur la terre, tantôt sable, tantôt… L’un à l’autre liés en longue cara… Echangeant leur pensée en confuses… Emmenant avec eux les lois, les fa… Les esprits, voyageurs éternels, s…
L’enfant avril est le frère De l’enfant amour ; tous deux Travaillent en sens contraire À notre coeur hasardeux. L’enfant amour nous rend traîtres,
Dans cette ville où rien ne rit et… Comme dans une femme aujourd’hui d… On sent que quelque chose, hélas !… Les maisons ont un air fâché, rogu… Les fenêtres, luisant d’un luisant…