Dernière Gerbe (Posthume, 1902)
#ÉcrivainsFrançais
Hymne aux morts de juillet.… Ceux qui pieusement sont morts pou… Ont droit qu’à leur cercueil la fo… Entre les plus beaux noms leur nom… Toute gloire près d’eux passe et t…
Vicomte de Foucault, lorsque vous… L’éloquent Manuel de vos mains au… Comme l’océan bout quand tressaill… Le peuple tout entier s’émut et fr… On vit, sombre lueur, poindre mil…
J’étais seul près des flots, par u… Pas un nuage aux cieux, sur les me… Mes yeux plongeaient plus loin que… Et les bois, et les monts, et tout… Semblaient interroger dans un conf…
L’amour fut de tout temps un bien… Si l’on ne veut pas être à la port… Dès qu’on aime une belle, on s’obs… On met le naturel de côté ; bête b… On se fait ange ; on est le nain…
Nous étions, elle et moi, dans cet… De l’amour qui commence en éblouis… Ô souvenirs ! ô temps ! heures éva… Nous allions, le coeur plein d’ext… Ensemble dans les bois, et la main…
Solitude ! silence ! oh ! le déser… L’âme s’apaise là, sévèrement cont… Là d’on ne sait quelle ombre on se… Je vais dans les forêts chercher l… La sauvage épaisseur des branches…
Voici que la saison décline, L’ombre grandit, l’azur décroît, Le vent fraîchit sur la colline, L’oiseau frissonne, l’herbe a froi… Août contre septembre lutte ;
Une femme m’a dit ceci :– J’ai pr… Ma fille que j’avais au sein, tout… Criait, et j’avais peur qu’on n’en… Figurez-vous, c’était un enfant de… Elle n’avait pas plus de force qu’…
Cathédrale monstre ! Bâtie Contre le droit et le devoir ! Plan incliné. La sacristie, Glissante, devient l’abattoir. Ici les cierges, là les torches.
C’est une chose grande et que tout… D’avoir un lustre en soi qu’on rép… D’être choisi d’un peuple à venger… De ne point faire un pas qui n’ait… Ou de chanter les yeux au ciel, et…
III. Les deux amants, sous la nue, Songent, charmants et vermeils...— L’immensité continue Ses semailles de soleils.
Matelots ! matelots ! vous déploie… Vous voguerez, joyeux parfois, mor… Et vous regarderez aux lueurs des… La rive, écueil ou port, selon le… Envieux, vous mordrez la base des…
Maintenant, largesse au prétoire ! Trinquez, soldats ! et depuis quan… A-t-on peur de rire et de boire ? Fête aux casernes ! fête au camp ! L’orgie a rougi leur moustache,
Vous qui ne savez pas combien l’en… Enfant ! n’enviez point notre âge… Où le cœur tour à tour est esclave… Où le rire est souvent plus triste… Votre âge insouciant est si doux q…
Un jour, Dieu sur sa table Jouait avec le diable Du genre humain haï. Chacun tenait sa carte L’un jouait Bonaparte,