Les Cariatides (1842)
#ÉcrivainsFrançais
Trois femmes à la tête blonde Pour une mission féconde Ont rayonné sur notre monde : Ève, la Joie et la Beauté ; Maria, la Virginité ;
Avec ses sanglots, l’instrument re… Qui sent un pouvoir plus fort que… Donne l’harmonie enivrante et bell… Au musicien. Le cheval meurtri, qui saigne et q…
Lorsque avec les sons Dont tu les complètes, Tu fais des chansons De mes odelettes, Mille aspects divers
À la porte d’un beau château Bâti pendant la Renaissance, Une dame au riche manteau, Les cheveux baignés d’une essence Divine, rit au vert coteau.
Auguste, mon très bon, qui toujour… Pour les yeux en amande, Sais-tu qu’hier matin j’ai beaucou… Et que je me demande Pourquoi décidément ce monde où no…
Ami, partez sans émoi ; l’Amour v… Pour faire fête à votre belle hôte… Vous dites donc qu’on aura cette n… Souper au vin du Rhin, grande lie… Et cotillon chez une poétesse.
De ce vieux vin que je révère Cherchez un flacon dans ce coin. Çà, qu’on le débouche avec soin, Et qu’on emplisse mon grand verre. Chantons Io Paean !
La sombre forêt, où la roche Est pleine d’éblouissements Et qui tressaille à mon approche, Murmure avec des bruits charmants. Les fauvettes font leur prière ;
Je veux chanter ma ballade à mon t… Ô Poésie, ô ma mère mourante, Comme tes fils t’aimaient d’un gra… Dans ce Paris, en l’an mil huit c… Pour eux les docks, l’autrichien,…
Aimons-nous et dormons Sans songer au reste du monde ! Ni le flot de la mer, ni l’ouragan… Tant que nous nous aimons Ne courbera ta tête blonde,
Oh ! quand la Mort, que rien ne s… Nous prendra tous les deux dans un… Et jettera sur nous le manteau de… Puissions-nous reposer sous deux p… Puissent les fleurs de rose aux pa…
L’Aurore enveloppait dans une cla… Le vallon gracieux que le Pénée a… Et les arbres touffus, et la brise… Se redisaient au loin d’harmonieux… Près du fleuve pleurait, parmi les…
L’ange aimé qu’ici-bas je révère e… Est une enfant voilée avec ses lon… À qui le ciel, pour qu’elle nous s… À donné le regard de la vierge Mar… Âme que l’azur expatrie
Eh bien ! mêle ta vie à la verte f… Escalade la roche aux nobles altit… Respire, et libre enfin des vieill… Fuis les regrets amers que ton cœu… Dès l’heure éblouissante où le mat…
Oui, pour le moins, laissez-moi, j… Pleurer tout bas ; si jamais, inhu… J’osais vous peindre avec de vrais… Le feu caché qu’en mes veines je s… Vous gémiriez, cruelle, de ma pein…