Odelettes (1856)
#ÉcrivainsFrançais
Trois femmes à la tête blonde Pour une mission féconde Ont rayonné sur notre monde : Ève, la Joie et la Beauté ; Maria, la Virginité ;
De ce vieux vin que je révère Cherchez un flacon dans ce coin. Çà, qu’on le débouche avec soin, Et qu’on emplisse mon grand verre. Chantons Io Paean !
Une nuit qu’il pleuvait, un poète… M’entraîna follement chez une cour… Aux épaules de lys, dont les jeune… Couronnaient à l’envi leur corbeil… Donc, je me promettais une femme s…
J’ai vu ces songeurs, ces poètes, Ces frères de l’aigle irrité, Tous montrant sur leurs nobles têt… Le signe de la Vérité. Et près d’eux, comme deux statues
Eh bien ! mêle ta vie à la verte f… Escalade la roche aux nobles altit… Respire, et libre enfin des vieill… Fuis les regrets amers que ton cœu… Dès l’heure éblouissante où le mat…
Plus vite que les autans, Saqui, l’immortelle, au temps De sa royauté naissante, Tourbillonnait d’un pied sûr, A mille pieds en l’air, sur
Mètre divin, mètre de bonne race, Que nous rapporte un poète nouveau… Toi qui jadis combattais pour Hor… Rythme de Sappho ! Fais-moi fléchir la belle nymphe é…
Ô poète, il le faut, honorons la M… Mais ne l’honorons point d’une ami… Et gardons d’offenser, pour des pl… L’Amour, qui se souvient, et se v… Notre âme est trop souvent comme c…
Comme l’autre Ophélie, Dont la douce folie S’endort en murmurant Dans le torrent, Pâle, déchevelée
Sur les gazons verts, le soir nous… Au clair de la lune, au bruit des… Tout brûlant d’amour, le Ciel dit… Je ne puis descendre et baiser tes… Ni dans tes beaux yeux, par le soi…
Ma sœur, ma sœur, n’est-il pas de… Contre l’affront du temps ? Qui les a pris, ces jours de notre… Où, les cheveux flottants, Beaux, enviés par les mères jalous…
Ce que je veux rimer, c’est un con… Surtout n’y cherchez pas la trace… L’air est sans fioriture et le fon… D’abord j’ai de tout temps exécré… Puis je n’ai jamais eu que des goû…
Sachons adorer ! Sachons lire ! La Coupe, le Sein et la Lyre Nous donnent le triple délire. Symbole dont le fier dessin Fut jadis moulé sur le Sein,
Si j’étais le Zéphyr ailé, J’irais mourir sur votre bouche. Ces voiles, j’en aurais la clé Si j’étais le Zéphyr ailé. Près des seins pour qui je brûlai
Chanter, mais dans le soir sonore Et pour ses amis seulement, Fuir le bruit qui nous déshonore Et le vil applaudissement ; Brûler, mais conserver sa flamme