Une enfant de seize ans, belle, et… Ouvrant ses yeux, ouvrait son cœur… S’est inclinée un jour comme une f… Agonisante deux fois blanche Par l’innocence et la langueur.

Mon besoin de songe et de fable, La soif malheureuse que j’ai De quelque autre vie ineffable, Me laisse tout découragé. Quand d’un beau vouloir je m’avise…

L’habitude est une étrangère Qui supplante en nous la raison : C’est une ancienne ménagère Qui s’installe dans la maison. Elle est discrète, humble, fidèle,

Sonnet. Je voudrais bien prier, je suis pl… Ma cruelle raison veut que je les… Ni les vœux suppliants d’une mère… Ni l’exemple des saints, ni le san…

Sonnet. Vous me donniez le bras, nous caus… Et les cœurs de vingt ans se font… J’en suis encore ému, fille blonde… Mais vous souviendrez-vous de ma c…

En ces temps où le corps éclôt pou… Où des races le sang fatigué dégén… Tu nous épargneras, Suzanne, enfa… De voir en toi la fleur du genre h… Deux artistes puissants sont jalou…

Sonnet. Viens, ne marche pas seul dans un… Mais suis les grands chemins que l… Les hommes ne sont forts, bons et… Ils s’achèvent ensemble, aucun d’e…

Sonnet. Durant que je vivais, ainsi qu’en… Dans le rêve, insultant la race qu… Comme un lâche ouvrier ne faisant… S’enivre et ne sait plus à quoi l’…

Sonnet. Quand on a tant aimé, c’est un rud… Tu t’es cru dans un nid semblable… Caché, sûr et profond. Vain songe… D’avoir osé dormir ce dangereux so…

Sonnet. Je t’aime, en attendant mon éterne… Celle qui doit venir à ma rencontr… Dans l’immuable éden, loin de l’in… Où les prés n’ont de fleurs qu’à p…

Nul troupeau n’erre ni ne broute ; Le berger s’allonge à l’écart ; La poussière dort sur la route, Le charretier sur le brancard. Le forgeron dort dans la forge ;

Sonnet. Inventeur de la roue, inconnu demi… Qui le premier, ployant un souple… Créas cette œuvre antique, œuvre à… Ce beau cercle qui porte un astre…

C’est en deuil surtout que je l’ai… Le noir sied à son front poli, Et par ce front le chagrin même Est embelli. Comme l’ombre le deuil m’attire,

En mars, quand s’achève l’hiver, Que la campagne renaissante Ressemble à la convalescente Dont le premier sourire est cher ; Quand l’azur, tout frileux encore,

Sonnet. Les lignes du labour dans les cham… Fatiguent l’œil, qu’à peine un toi… Et la voûte du ciel tout entière a… Bornant d’un cercle nu la plaine m…