Chaque enfant qu’on enseigne est u… Quatre-vingt-dix voleurs sur cent… Ne sont jamais allés à l’école une… Et ne savent pas lire, et signent… C’est dans cette ombre-là qu’ils o…
Oh ! Je voudrais tant que tu te souvien… des jours heureux où nous étions a… En ce temps-là la vie était plus b… et le soleil plus brûlant qu’aujou…
C’est ma faute C’est ma faute Cest ma très grande faute d’orthog… Voilà comment j’écris Giraffe.
Vous pouvez mépriser les yeux les… Beaux yeux de mon enfant, par où f… Je ne sais quoi de bon, de doux co… Beaux yeux, versez sur moi vos cha… Grands yeux de mon enfant, arcanes…
La mère fait du tricot Le fils fait la guerre Elle trouve ça tout naturel la mèr… Et le père qu’est-ce qu’il fait le… Il fait des affaires
Demain, dès l’aube, à l’heure où b… Je partirai. Vois-tu, je sais que… J’irai par la forêt, j’irai par la… Je ne puis demeurer loin de toi pl… Je marcherai les yeux fixés sur me…
Viens-tu du ciel profond ou sors-t… O Beauté ? ton regard, infernal e… Verse confusément le bienfait et l… Et l’on peut pour cela te comparer… Tu contiens dans ton oeil le couch…
Contemple-les, mon âme ; ils sont… Pareils aux mannequins ; vaguement… Terribles, singuliers comme les so… Dardant on ne sait où leurs globes… Leurs yeux, d’où la divine étincel…
Un voile clair, un voile épais Recouvre notre destinée Mais l’étoile qui nous est née Demeure une étoile de paix. Peuvent-ils nous mentir, les astre…
Le soleil s’est couvert d’un crêpe… Ô Lune de ma vie ! emmitoufle-toi… Dors ou fume à ton gré ; sois muet… Et plonge tout entière au gouffre… Je t’aime ainsi ! Pourtant, si tu…
Ni vu ni connu Je suis le parfum Vivant et défunt Dans le vent venu ! Ni vu ni connu
Sous une lumière blafarde Court, danse et se tord sans raiso… La Vie, impudente et criarde. Aussi, sitôt qu’à l’horizon La nuit voluptueuse monte,
L’homme pâle, le long des pelouses… Chemine, en habit noir, et le ciga… L’Homme pâle repense aux fleurs d… —Et parfois son oeil terne a des r… Car l’Empereur est soûl de ses vi…
Tout homme digne de ce nom A dans le coeur un Serpent jaune, Installé comme sur un trône, Qui, s’il dit : « Je veux, » répo… Plonge tes yeux dans les yeux fixe…
Bizarre déité, brune comme les nui… Au parfum mélangé de musc et de ha… Oeuvre de quelque obi, le Faust d… Sorcière au flanc d’ébène, enfant… Je préfère au constance, à l’opium…
On dirait ton regard d’une vapeur… Ton oeil mystérieux (est-il bleu,… Alternativement tendre, rêveur, cr… Réfléchit l’indolence et la pâleur… Tu rappelles ces jours blancs, tiè…
Ô courbes, méandre, Secrets du menteur, Est-il art plus tendre Que cette lenteur ? Je sais où je vais,
Quand je te vois passer, ô ma chèr… Au chant des instruments qui se br… Suspendant ton allure harmonieuse… Et promenant l’ennui de ton regard… Quand je contemple, aux feux du ga…
Chute superbe, fin si douce, Oubli des luttes, quel délice Que d’étendre à même la mousse Après la danse, le corps lisse ! Jamais une telle lueur
Ô toi, le plus savant et le plus b… Dieu trahi par le sort et privé de… Ô Satan, prends pitié de ma longue… Ô Prince de l’exil, à qui l’on a f… Et qui, vaincu, toujours te redres…
Dans une terre grasse et pleine d’… Je veux creuser moi-même une fosse… Où je puisse à loisir étaler mes v… Et dormir dans l’oubli comme un re… Je hais les testaments et je hais…
En argot les hommes appellent les… c’est dire comme ils sentent que l… mais la languie verte des arbres e… Qui peut savoir ce qu’ils disent l… Les arbres parlent arbre comme les…
La pendule, sonnant minuit, Ironiquement nous engage À nous rappeler quel usage Nous fîmes du jour qui s’enfuit : —Aujourd’hui, date fatidique,
La lune mince verse une lueur sacr… Comme une jupe d’un tissu d’argent… Sur les masses de marbre où marche… Quelque vierge de perle et de gaze… Pour les cygnes soyeux qui frôlent…
Ce soir, la lune rêve avec plus de… Ainsi qu’une beauté, sur de nombre… Qui d’une main distraite et légère… Avant de s’endormir le contour de… Sur le dos satiné des molles avala…
Celles qui sont des fleurs légères… Figurines d’or et beautés toutes m… Où s’irise une faible lune... Les… Mélodieuses fuir dans le bois écla… De mauves et d’iris et de nocturne…
Fourmillante cité, cité pleine de… Où le spectre en plein jour raccro… Les mystères partout coulent comme… Dans les canaux étroits du colosse… Un matin, cependant que dans la tr…
Au poète impeccable Au parfait magicien ès lettres fra… A mon très-cher et très-vénéré Maître et ami Théophile Gautier
« D’où vous vient, disiez-vous, ce… Montant comme la mer sur le roc no… —Quand notre coeur a fait une fois… Vivre est un mal. C’est un secret… Une douleur très simple et non mys…
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs
Ah ! toi, l’indifférent, tu souffr… L’angoisse t’a mordu, les peines s… Tu trembles & tu crains en attenda… Et la nuit te remplit de terreurs… J’ai vu luire en tes yeux, par un…
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens… Tu réclamais le Soir ; il descend… Une atmosphère obscure enveloppe l… Aux uns portant la paix, aux autre… Pendant que des mortels la multitu…
Moi aussi comme les peintres j’ai mes modèles Un jour et c’est déjà hier
Une Idée, une Forme, un Etre Parti de l’azur et tombé Dans un Styx bourbeux et plombé Où nul oeil du Ciel ne pénètre ; Un Ange, imprudent voyageur
Dans les planches d’anatomie Qui traînent sur ces quais poudreu… Où maint livre cadavéreux Dort comme une antique momie, Dessins auxquels la gravité
À la très chère, à la très belle Qui remplit mon coeur de clarté, À l’ange, À l’idole immortelle, Salut en l’immortalité ! Elle se répand dans ma vie
Le vin sait revêtir le plus sordid… D’un luxe miraculeux, Et fait surgir plus d’un portique… Dans l’or de sa vapeur rouge, Comme un soleil couchant dans un c…
Complainte de la mer dans le fracas du vent Tout ce qu’elle vocifère et qu’ell… Tout ce qu’elle tait soudain Silencieuse étale et plate calmeme…
Un feu distinct m’habite, et je vo… La violente vie illuminée entière.… Je ne puis plus aimer seulement qu… Ses actes gracieux mélangés de lum… Mes jours viennent la nuit me rend…
Si tu veux dénouer la forêt qui t’… Heureuse, tu te fonds aux feuilles… Dans la fluide yole à jamais litté… Traînant quelques soleils ardemmen… Aux blancheurs de son flanc que la…
Quand Don Juan descendit vers l’o… Et lorsqu’il eut donné son obole à… Un sombre mendiant, l’oeil fier co… D’un bras vengeur et fort saisit c… Montrant leurs seins pendants et l…
Comme le vent d’automne emporte… Pour les ranimer un instant,… Fleur desséchée & feuille morte… En son tourbillon inconstant,… Dans ces lettres, tristes troph…
Un soir favorisé de colombes subli… La pucelle doucement se peigne au… Aux nénuphars de l’onde elle donne… Ultime, et pour tiédir ses froides… Parfois trempe au couchant leurs r…
Que le soleil est beau quand tout… Comme une explosion nous lançant s… —Bienheureux celui-là qui peut ave… Saluer son coucher plus glorieux q… Je me souviens !... J’ai vu tout,…
Il me semble parfois que mon sang… Ainsi qu’une fontaine aux rythmiqu… Je l’entends bien qui coule avec u… Mais je me tâte en vain pour trouv… À travers la cité, comme dans un c…
J’ai fermé les yeux pour ne plus r… J’ai fermé les yeux pour pleurer De ne plus te voir. Où sont tes mains et les mains des… Où sont tes yeux les quatre volont…
Tes beaux yeux sont las, pauvre am… Reste longtemps, sans les rouvrir, Dans cette pose nonchalante Où t’a surprise le plaisir. Dans la cour le jet d’eau qui jase…
Rappelez-vous l’objet que nous vîm… Ce beau matin d’été si doux : Au détour d’un sentier une charogn… Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l’air, comme une fem…
Je ne puis résister à la mélancoli… De la feuille qui tombe & du jour… À ce moment, en moi quelque chose… Quelque chose de fier qui souffrit… Cette feuille qui tombe & qu’à jam…
Devant la porte de l’usine le travailleur soudain s’arrête le beau temps l’a tiré par la vest… et comme il se retourne et regarde le soleil
Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s’est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau. Il n’y a beste, ne oyseau,
Aujourd’hui l’espace est splendide… Sans mors, sans éperons, sans brid… Partons à cheval sur le vin Pour un ciel féerique et divin ! Comme deux anges que torture
Il dissipe le jour, Il montre aux hommes les images dé… Il enlève aux hommes la possibilit… Il est dur comme la pierre, La pierre informe,
Ode XXVI. En vous donnant ce pourtraict mien Dame, je ne vous donne rien Car tout le bien qui estoit nostre Amour dès le jour le fit vostre
Du soleil soutenant la puissante p… Qui plane et s’abandonne à l’oeil… Regard !... Je bois le vin célest… Le grain mystéri-eux de l’extrême… Je porte au sein brûlant ma lucide…
La servante au grand coeur dont vo… Et qui dort son sommeil sous une h… Nous devrions pourtant lui porter… Les morts, les pauvres morts, ont… Et quand Octobre souffle, émondeu…
Ils me disent, tes yeux, clairs co… « Pour toi, bizarre amant, quel es… —Sois charmante et tais-toi ! Mon… Excepté la candeur de l’antique an… Ne veut pas te montrer son secret…
L’un t’éclaire avec son ardeur, L’autre en toi met son deuil, Nat… Ce qui dit à l’un : Sépulture ! Dit à l’autre : Vie et splendeur… Hermès inconnu qui m’assistes
Par la surprise saisie, Une bouche qui buvait Au sein de la Poésie En sépare son duvet : –Ô ma mère Intelligence,
Deux hommes sont en lui, deux homm… L’homme des préjugés & celui des i… L’un fantasque, inquiet, irritable… Volontaire, dur même & quelquefois… L’autre tout dévoûment & générosit…