Les lèvres qui veulent s’unir, À force d’art et de constance, Malgré le temps et la distance, Y peuvent toujours parvenir. On se fraye toujours des routes ;
Sur ton front brun comme la nuit, Maître, aucun fil d’argent ne luit… Et nul Décembre sacrilège, Ne met sa neige. Pourtant, dans ton labeur sacré,
Ô doux parler, dont l’appât doucer… Nourrit encore la faim de ma mémoi… Ô front, d’Amour le Trophée et la… Ô ris sucrés, ô baisers savoureux… Ô cheveux d’or, ô côteaux planture…
Je voudrais que la nuit fût opaque… Définitive et sourde, une nuit d’h… J’oserais approcher, soudainement… De la femme pour qui je suis un gr… Et d’un mot lui crier mon rêve ing…
Il fait nuit. – Et la voûte est t… Par la sonorité du bâtiment de fon… Le jet de vapeur blanche au siffle… Hennissement affreux du lourd chev… Qui vient à reculons et lui-même s…
Ma vie, je la vis maintenant Parce que hier ne sera qu’un souve… Les larmes d’hier ne seront que tr… Les joies d’aujourd’hui ne seront… Je m’accroche à l’idée que cette f…
Je vis l’Ange gardienne en tel ja… Sous des nimbes de fleurs irradian… Et des vignes comme en voussoir ; Auprès d’elle montaient des hélian… Ses doigts, dont les bagues humble…
La bique allant remplir sa traînan… Et paître l’herbe nouvelle, Ferma sa porte au loquet, Non sans dire à son biquet : « Gardez-vous, sur votre vie,
A chacun de tes pats, s’ouvre une… Quand la magie s’opère, où le ciel… les éclairs coriaces, croisent nos… Alors des athlètes, ils remirent l… Notre chère relation, à sa vu oubl…
Sonnet. Des ruisseaux un déluge a fait de… Qui roulent, pêle-mêle, écumeux, d… L’étendue, au travers des landes,… Et changeant en lacs fous les stag…
Avant avoir appris à aimer, Adam avait avoué à Agatha aux air… avec autant admiration accordée à… Accès à abbé, abstrait absurde abr… Admiratif, affolé, à accompagner a…
¿ Por qué confié en vos ? te abrí mi alma te abrí mi corazon te deje pasar deje que vivieras en mi
Les fleuves au midi roulent de lar… Entre eux le grand lion dort, cach… Sous sa rousse crinière éparse. D… On voit monter au ciel sa chaude &… Comme un soupir gonflé de haine &…
Je me suis dit les mots câlins Que personne ne peut me dire, Ceux qui ne parlent pas en vain Au cœur qui se ronge et soupire. Allez, je me suis bien aimée,
Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge Vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses
Berger tant rempli de finesse, Contentez-vous d’être inconstant, Sans accuser votre maîtresse D’un péché que vous aimez tant. La nouveauté qui vous commande,
Quand l’amitié tremblante T’abandonna mon sort, Que ta main bienfaisante Me sauva de la mort, Pour la reconnaissance
Sonnet. Pour le doux ébat que je puisse ch… Souvent, après dîner, craignant qu… Je prends le manche en main, je le… Tant qu’il soit en état de me donn…
(Épigramme.) Quand quelqu’un dit à une femme Qu’elle est prodigue du corps sien… Il est sot en la haute gamme ; Car ce qu’il dit ne sert de rien :
Les vertus devraient être soeurs, Ainsi que les vices sont frères. Dès que l’un de ceux-ci s’empare d… Tous viennent à la file ; il ne s’… J’entends de ceux qui, n’étant pas…
Sonnet LXXXIII. Ce doux hiver qui égale ses jours A un printemps, tant il est aimabl… Bien qu’il soit beau, ne m’est pas… J’en crains la queue, et le succès…
Grâce éternelle Comparable à une étoile qui brille… Belle, que Dis-je, merveilleuse e… D’un amour toujours bienveillant e… Je mesure avec émoi son immense va…
Les Levantins en leur légende Disent qu’un certain Rat las des… Dans un fromage de Hollande Se retira loin du tracas. La solitude était profonde,
Pour le roi allant en Limousin. 1605. Ô Dieu, dont les bontés, de nos la… Ont aux vaines fureurs les armes a… Et rangé l’insolence aux pieds de…
Sonnet. Je ne suis pas de ceux pour qui le… Au coin du feu, l’hiver, ont de gr… Car j’ai pour tous voisins d’intré… Rêvant de chiens dressés, de meute…
Il neige à nos vitres glacées ; Mais viens ! Durant les mauvais m… Les âmes des fleurs trépassées Habitent encore dans les bois. L’air s’imprègne d’odeurs plus dou…
Dût la guerre mortelle et sacrilèg… Broyer notre pays de combats en co… Jamais, sous le soleil, une âme n’… Ceux qui sont morts pour le monde,… A Liége.
Comme un factionnaire immobile au… Dans ces murs où l’on croit ouïr s… Le grave écho lointain d’un qui vi… À ses gloires Québec semble encore… L’humble paix pastorale a replié s…
L’Aigle avait ses petits au haut… La Laie au pied, la Chatte entre… Et sans s’incommoder, moyennant ce… Mères et nourrissons faisaient leu… La Chatte détruisit par sa fourbe…
(Pour un ami qui publiait une é… À toi, Ronsard, à toi, qu’un sort… Depuis deux siècles livre aux mépr… J’élève de mes mains l’autel expia… Qui te purifiera d’un arrêt odieux…
Parmi châtaigniers et genêts Où s’émouchaient, sans pouvoir paî… Des montures sous le harnais, Ronflait l’humble fête champêtre. Les crincrins et les cornemuses,
Un amateur de jardinage, Demi-Bourgeois, demi-Manant, Possédait en certain village Un jardin assez propre, et le clos… Il avait de plant vif fermé cette…
Ont-ils le droit, ceux-là qui s’év… Pris de peur et front bas, comme d… D’éteindre leur raison comme on ét… Et de faire la paix dans leur âme… A regarder sans fin l’obscurité pr…
STANCES. 1586. Si des maux renaissants avec ma pa… N’ont pouvoir d’arrêter un esprit… Le temps est médecin d’heureuse ex…
A tous les hommes que j’ai aimé, Ne vous faites pas d’illusions Il n’a jamais été question de vous Je n’ai aimé que vos manières, vos… Que pour la simple raison que je n…
Dans le silence et la grandeur des… La cité, riche avait jadis, dressé… De merveilleux autels,, tordus com… Cuivres, bronzes, argents, cartels… Les chefs vainqueurs et leurs sold…
C’est un beau soir, un soir paisib… À la fin du saint jour, la Nature… Se tait, comme Marie à genoux sur… Qui tremblante et muette écoutait… La mer dort ; le soleil descend en…
La verte Normandie a sur ses prom… De grands bœufs accroupis sur leur… Des bœufs au manteau blanc semé de… Des bœux aux flancs dorés, marqués… Aux heures de la trêve et du somme…
Lors de ma dix-septième année, Quand j’aimais & quand je rêvais, Quand, par l’espérance entraînée, J’allais, riant des jours mauvais… Quand l’amour, ce charmeur suprême…
Il est un triste lac à l’eau tranq… Dont jamais le soleil ne vient bro… Et dont tous les oiseaux évitent l… Un chêne vigoureux a grandi sur se… Et, courbé par le Temps jusqu’aux…
À une… En fumée elle est donc chassée L’éternité, la traversée Qui fit de Vous ma soeur d’un jou… Ma soeur d’amour !...
Deux Taureaux combattaient à qui… Une Génisse avec l’empire. Une Grenouille en soupirait. “ Qu’avez-vous ?” se mit à lui dir… Quelqu’un du peuple croassant.
Sur un groupe du Statuaire E.… L’épée en main, le pied sur la rou… Douce à l’homme futur, terrible au… Elle vole, les yeux dardés droit d… Dans sa grâce, sa force et sa séré…
Quand la lune mène, et élève tous… Lâchée dans l’atmosphère, sans une… Puis les voir s’enflammer, dernièr… Pour tous ces hopposomes, qui nous… Un impact au summum, un gros tunne…
x<… 1608. Quel astre malheureux ma fortune a… À quelles dures lois m’a le Ciel a… Que l’extrême regret ne m’ait poin…
Stance. Que vous sert-il de me charmer ? Aminte, je ne puis aimer Où je ne vois rien à prétendre ; Je sens naître et mourir ma flamme…
Il était une tour, avec porte. L’… Laissait voir, dans la mousse, un… La tour était massive, et la main… Taillé dans un seul bloc, dut pose… L’écu verdi semblait de quelque ré…
Toi qui veux femme choisir, À plaisir, Si ta belle te demeure, Des amis de ses beaux yeux Curieux,
Un poète est parti ; sur sa tombe… Pas un chant, pas un mot dans cett… Dont la douceur divine ici-bas l’e… Seul, un pauvre arbre triste à la… Le saule qu’il rêvait, au vent du…
Donne-moy tes presens en ces jours… Fait les plus courts de l’an, ou,… Dans le ruisseau d’oubly, dessus m… Endors mes pauvres yeux, mes goutt… Misericorde, ô Dieu ! ô Dieu, ne…
Henriette, Henriette, hélas ! com… Ont conçus, comme toi, la sainte a… De rendre une âme belle à l’égal d… Et meurent, comme toi, de leur déc… Oh ! combien, comme toi, pauvre an…
Je suis la nuage blanche La feuille, l’oiseau chanteur, Tout ce que flotte de dans l’air Du vaste ciel de votre cœur Je suis la vague errant, calme
Chaque chose à sa place, chacun es… Tous dans notre palace, au dessous… Préparant le carnage, censé nous f… Regarde moi dans les yeux, j te pa… Ecoute tous ces mots, tu ne peux q…
À son Altesse Sérénissime Monseig… le Prince de Conti Comme les Dieux sont bons, ils ve… Le soient aussi : c’est l’indulgen… Qui fait le plus beau de leurs dro…
C’est un autre orage sans toi Mon esprit se décline en nuances d… gris comme le ciel, comme les toit… vert comme les plantes en ont le f… bleu comme mes yeux et comme certa…
Un soir plein de pourpres et de fl… Pourrit, par au-delà des plaines d… Et fortement, avec les poings de s… Sur l’horizon verdâtre, écrase des… Saison massive ! Et comme Octobre…
(Sur le départ de Madame la marqu… Allez, belle marquise, allez en d’… Semer les doux périls qui naissent… Vous trouverez partout les âmes to… A recevoir vos lois et grossir vos…
Le fruit de la pensée est amer pou… Et la cendre en jaillit aussitôt q… Et cependant ma lèvre, alors qu’el… Sent une ardente soif qui la brûle… Et je reviens encore demander à la…
Quand dans cet atroce enfer j’entr… Mais que de loin je t’aperçois, Sur ta beauté je me concentre, Plus brillante splendeur qui soit, J’ai des papillons dans le ventre.
Camille, en dénouant sur votre col… Vos cheveux radieux plus beaux que… Égrenez tour à tour, ainsi qu’un c… Ces guirlandes de fleurs sur ces t… Tandis que la bouilloire, éveillée…