Par ses yeux conquerans fust trist… Ma serve liberté, en la propre sai… Que le soleil plus chault reprend… Sa course d’autre part qu’il ne l’… Et au poinct proprement du solstic…
Ici gît dans ce tombeau foireux Rud’En-Souppe le valeureux, Qui voyant la guerre entreprise Au pays, et qu’on le cherchait, Se cacha dessous la chemise
J’ai fait quelques danses A la résidence, Quand nous sommes entrées Plusieurs paires de yeux Nous ont regardées.
Vous aviez l’âge où flotte encore La double natte sur le dos, Mais où l’enfant qu’elle décore Sent le prix de pareils fardeaux ; L’âge où l’œil déjà nous évite,
(La veille de la publication d’… C’est demain, c’est demain qu’on l… Qu’on lance mon navire aux flots ; L’onde en l’appelant se balance Devant la proue ; amis, silence !
Sonnet. Le Phédon jette en l’âme un céles… Mais rien n’est plus suave au cœur… Délicat embaumeur de la raison fra… Il sent la myrrhe, il coule aussi…
Damoiselle Belette, au corps long… Entra dans un Grenier par un trou… Elle sortait de maladie. Là, vivant à discrétion, La galante fit chère lie,
À une Demoiselle infortunée.… Après DIX ans passés, enfin je v… Après dix ans ! c’est vous ; au ba… Oh ! venez et dansons ; vous êtes… Un riche et blanc soleil suit la v…
Tes pieds sont las de leurs course… Voici le temps des regrets. L’automne a troublé les sources Et dévêtu les forêts. Toutes les fleurs que tu cueilles
Un Envoyé du Grand Seigneur Préférait, dit l’Histoire, un jou… Les forces de son maître à celles… Un Allemand se mit à dire : Notre prince a des dépendants
Quand ce soir tu t’endormiras Loin de moi, pour ta triste nuit, En songe pose sur mon bras Ton beau col alourdi d’ennui. Jette vers moi ce qui t’encombre,
Amis tant regrettés Hélas je dois vous quitter, Vous avec qui j’ai tant rêvé... Aujourd’hui c’est un triste départ… Et je me remémore mes joies rares.…
Jeune levrette, au poil d’ébène, Au flanc mince, au col assoupli, Ton dos, où ma main se promène, A l’éclat de l’acier poli. Tu dresses tes noires oreilles
Il est, bien loin de l’Italie, Un lieu cher à mon souvenir ; C’est là qu’a commencé ma vie Et c’est là que je veux mourir. Petit sur la carte du monde,
Mon Loys, j’ai sous vos prunelles… Oublié, dans mon cœur troublé, Mon époux qui s’en est allé Pour combattre les infidèles. Quand nous le croirons loin encor,
Sonnet. J’ai vu le soleil dur contre les t… Ferrailler. – J’ai vu deux fers s… Deux fers qui faisaient des parade… Des merles en noir regardaient bri…
Sur l’aire, dont on a brûlé l’herb… Qui poussèrent, tout l’an, entre l… Et dont un parapet décrépi fait le… Dès juillet, sous l’azur torride d… On étale l’amas des gerbes déliées…
Je me souviens de mon enfance Et du silence où j’avais froid ; J’ai tant senti peser sur moi Le regard de l’indifférence. Ô jeunesse, je te revois
Comme aux âges naïfs, je t’ai donn… Ainsi qu’une ample fleur, Qui s’ouvre pure et belle aux heur… Entre ses plis mouillés ma bouche… La fleur, je la cueillis avec des…
C est les faits divers du jeudi . C est un article sur le journal P… C est l histoire du moulin joyeux… Le gars, qui jonglait avec l argen… Le croquant est venu acheter le te…
Marchand d’habit ! Ce petit homme grisonnant S’en venait encore à l’automne, Le regard vif, l’air avenant, En poussant son cri monotone.
Combattu des vents et des flots, Voyant tous les jours ma mort pres… Et abayé d’une tempeste D’ennemis, d’aguetz, de complotz, Me resveillant à tous propos,
Autrefois l’Éléphant et le Rhinoc… En dispute du pas et des droits de… Voulurent terminer la querelle en… Le jour en était pris, quand quelq… Que le Singe de Jupiter,
Avril.… C’est très parisien dans les rues Quand l’Aurore fait le trottoir, De voir sortir toutes les Grues Du violon, ou de leur boudoir...
Hyménée, ô joie, hymen, hyménée ! La nuit de mon cœur s’est illuminé… Et ce fut d’abord, d’abord en mon… Des hymnes confus qui chantaient e… Ils chantaient la vie et l’amour d…
Yung-Frau, le voyageur qui pourra… S’arrêter, et poser le pied sur sa… Sentirait en son coeur un noble ba… Quand son âme, au penchant de ta n… Pareille au jeune aiglon qui passe…
Sur les vaines occupations des gen… (Tiré des oeuvres d’Isaïe et de J… Quel charme vainqueur du monde Vers Dieu m’élève aujourd’hui ? Malheureux l’homme qui fonde
Profond désespoir Après ces moments dont j’ai tant p… Il me semble qu’un mélancolie soit… Après ces joies qui m’étaient plei… C’est de tristes sentiments qui vi…
Aujourd’hui De Vinci, je crée la… Cette dernière me suit, dans chaqu… A la perte du ciel, je retombe sou… Que je porte droit et fier, jusqu’… Où j y accroche l étoile, phare de…
La douceur de tes yeux, apaise mon… La brume de tes mains, éclaircit m… Maudit soit ta splendeur, qui m’éc… Devenons tous mesquin, gardons not… Il bat que vers ma fleur, gardienn…
Revêtu de mes yeux jour de pluie ; l’eau coule sur mes cris, inonde mes fondations. J’homicide cette course vide avec un couteau
Aujourd’hui Je parcours ces routes Ces routes qui me racontent mainte… —une histoire d’amour. Elles ne seront plus jamais les mê…
Se glisser dans ce néant fécond, Chevalier méritant et servant, Où le silence est le compagnon, Habile à endormir des tourments, Qui impatientent la chair de leur…
Sonnet XXIII. Si je pouvoy’ porter dedans le sei… Avec mon amitié celle que j’ayme a… Je ne me plongeroy au curieux souc… Qui dévore mes sens d’une ennuyeus…
Lorsqu’Éole a, dans leur caverne, Renfermé les tristes autans, Quand l’oiseau qui chez nous hiver… S’en va regagner ses étangs, Ô doux printemps, ta jeune épouse,
Tu vois .. j écris des mots sous… Je laisse glisser ma plume . Des phrases composées avec la tend… Les mains douces .. qui donnent d… Des compromis se sont engagés .
C est le journal du poète . C est la rubrique d un mec gay . J adore me faire casser le cul . Le cul ouvert aux collectionneurs… Je suis le videur des testicules…
Chagrin d’amour Seul dans le noir je réalise enfin… Que dans ce monde où pleure le bie… Une personne m’a dans la pensée, Qui me fait à petits pas désillusi…
C’est un de ces frétons de la litt… Qui, d’auteurs en auteurs, butinen… Formant péniblement, de ce qu’ils… Un volume indigeste, et de vers, e… Où, sur le frontispice un artiste…
Ta fidélité Mon Dieu, que deviendrais-je sans… Livré à moi-même, sans ta présence… Oui je veux te louer tout au long… Lever les mains vers le ciel, et t…
Déesse aux yeux d’azur, aux épaule… Belle muse païenne au sourire ador… Viens, laisse-moi presser de ma lè… Ton front qui resplendit sous un p… Vois-tu ce vert sentier qui mène à…
Quel était ton désir et ta crainte… Quoi ! le vœu de ton cœur, ta Mus… Rougit-elle de l’exprimer ? Alcée, on reconnaît l’amour à ce l… Sapho feint vainement que ton disc…
Il était une fois l’histoire d’une femme que je vais vous évoquer... C’était ma grand-mère ! Moi-même et mes sœurs ont connu et apprécié la profonde affection qu’elle nous donnait, avan...
Vous que le printemps opéra Miracles ponctuez ma stance Mon esprit épris du départ Dans un rayon soudain se perd Perpétué par la cadence
Quand l’homme approche enfin des s… Va plonger dans votre ombre inerte… Debout sur la hauteur aveuglément… Les premiers jours vécus éblouisse… Tandis que la nuit monte et débord…
C’était un saltimbanque leste ! Sa vie était un carnaval ; Son costume d’un bleu céleste Scintillait d’astres en métal. Il avait le poing sur la hanche.
Si vous venez sous mes ombrages, Ô voyageurs, vous reposer, Goûtez la fraîcheur des nuages Où glissent mes plus doux baisers… Écoulez les feuilles luisantes
Quand Mars sème ses giboulées Dont la grêle folle étincelle, Quand, de ses blanches aiguillées, Le givre brode de dentelle Les noires branches des allées,
S’il est vrai qu’on fait bien d’ad… Le dessin magnifique et pur du sol… Les bois frais, les blés verts qui… S’il est exquis de suivre à pied l… Il est meilleur d’aller sans remue…
En moi est cette haine, comme un s… Un sifflement de l’air, la chute d… Une troupe de légionnaire, abaissa… Tous ces jets de poussières, te pr… Avec ces cris de guerre, tu tombes…
Sur mes traits, je le sais, à pein… Vont laisser en fuyant quelques lé… Que l’art le plus savant aurait pe… Et pour en offrir une image, Le temps, que sans effroi je regar…
Il fera longtemps clair ce soir, l… La rumeur du jour vif se disperse… Et les arbres, surpris de ne pas v… Demeurent éveillés dans le soir bl… Les marronniers, sur l’air plein d…
xx… Un œil de chat huant, des cheveux… Une trogne rustique à prendre des… Un nez qui au mois d’août distille… Un rire sardonien à charmer les lu…
À Mada… Les vers n’arrivent pas au gré de… L’heure du feu sacré ne saurait se… Dites-vous au bouton qu’il devienn… À l’oiseau dans son nid que sa cou…
Le dimanche, au salon, pêle-mêle s… Des bourgeois ébahis la bizarre co… Qui s’en vient, chaque année, à la… Vainement amuser ses aveugles rega… Ainsi devant le beau, dont il ne s…
—« Petite perle cristalline, Tremblante fille du matin, Au bout de la feuille de thym Que fais-tu là sur la colline ? « Avant la fleur, avant l’oiseau,
(la nécessité de la spéciation n’étant acceptée que dans la mesur… où elle légitime les plus audacieu… et que dure chaque meurtrissure pa… mais ne pas dépasser les mémoires…
Que tu es belle la mer ! Ta robe couleur d’azur Ondule au gré du vent Ta parure scintille En paillettes d’argent
« Ô vents, disaient les flots, qua… Dormir à notre gré d’un sommeil la… Trêve à la fin, trêve d’orages ! Laissez-nous refléter dans notre c… Les matins rayonnants, les nuits b…
Madame, il est donc vrai, vous n’a… Vous n’avez pas voulu comprendre m… Votre voix m’a glacé d’une parole… Et vos regards distraits dans mes… Madame, il m’est cruel de vous avo…