Thérèse, Adeline BLAISE LEMAIRE

LA MER

Golfe-Juan

Que tu es belle la mer !
Ta robe couleur d’azur
Ondule au gré du vent
Ta parure scintille
En paillettes d’argent
Sous les doux rayons
Du Soleil ton amant.
Dans ton immensité
Le ciel bleu se mire
«  O Méditerranée »
Quel grand nom
T’est donné !
Tes atours s’attardent
Sur le sable fin
Des plages
Glissent entre les rochers
En un doux clapotis
Et un petit son mat
Comme un bel ornement
Des côtes du Littoral
Villas, hôtels, casinos
Forment un ensemble
Éclatant sous le soleil
La végétation luxuriante
De palmiers et de fleurs
En font un paradis de rêve
Pour les peintres, heureux
De reproduire ton éternelle beauté
 
Tu attires vers toi
Les amoureux de la baignade
Petits et grands,
Qui plongent avec délice,
Dans les profondeurs
De ta robe rafraichissante.
 
Sur tes vagues légères
Les grands paquebots
Yachts et pédalos
Tracent des sillons
D’écume blanche.
 
Mère nourricière
Les oiseaux de mer
Trouvent dans tes entrailles
Leur nourriture favorite
Les pêcheurs lancent
Leurs lignes et filets,
Espérant se régaler
De tes poissons argentés.
 
A l’amarre sur le port
Les voiliers orgueilleux
Dressent leurs voiles,
Quand la brise légère
Agite les cordages et les
Câbles sur les mâts
Le frottement régulier
Donne un son musical
Un tintement de clochettes
Agréable et très doux.
 
Mais tes colères
Sont violentes, la mer
Et souvent, ton ennemi
Le vent, secoue et gonfle
Les pans de ton vêtement
Soulevé par des vagues
Énormes.
Tu engloutis promeneurs
Et pêcheurs imprudents
Enfouis à tout jamais
Dans des lames sans fond.
 
Depuis DIX ans,
La Mer !
Tu ne me quittes pas
Tu fascines et attires
Par ta beauté, ta force
Ta cruauté, que
L’on n’oublie pas
Mais éternelle toujours,
Tu nous étonneras.

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