Sur cette fougère où nous sommes, Six fois, durant le même jour, Je fus le plus heureux des hommes. Nous étions seuls avec l’amour. Sur les lèvres de mon amie
Voix, la colline est bleue et déjà… A sur le blanc chemin répandu ses… Les portes des maisons s’éclairent… —Éva, soit sans orgueil, sans prud… Le soleil tout le jour a brûlé ta…
A sa naissance Flore a fait naître aussi les fleu… Le printemps doit son influence, A sa naissance. A ta naissance,
Nature, où sont tes Dieux ? Ô pro… Ô chair mystérieuse où tout est co… Qui pendant si longtemps as vécu d… Et qui sembles mourir, parle, qu’e… Cet âge de vertu que chaque jour e…
Élégie. J’ai mendié seize ans le pain de c… Ce pain noir, accordé, refusé tour… Je bois l’eau du torrent, je couch… Sur le bord d’un chemin j’ai vu mo…
Rien de nouveau dans cette ville i… Vous avez vu l’effervescence Qu’a produite en ces lieux le mona… Jamais Paris, jamais la France D’hommages plus flatteurs n’ont ho…
Assis au bord du lac où baignent l… Amphise et Melitta, depuis qu’ils… Immobiles, les doigts unis les lèv… S’enivrent du beau soir d’or limpi… Et remplissent leur âme à la splen…
Ces mains que tu regardes. . . Sais-tu ? Si elles pouvaient te dire la vie qu’elles ont vécue... Elles ont déposé sur la table les assiettes, les verres, le pain, les couverts, l’eau de...
Mets les mains sur mon front où to… Lutte comme un oiseau, Et perpétue, ainsi qu’au creux des… Le tumulte des eaux. Ferme mes yeux afin qu’ils soient…
Pressé de désespoir, mes yeux flam… À ma beauté cruelle, et baisant pa… Mon poignard nu, je l’offre aux ma… Et lâchant mes soupirs en ma tremb… Ces mots coupés je presse :
Je le dis sans blesser personne, Notre âge n’est point l’âge d’or : Mais nos fils, qu’on me le pardonn… Vaudront bien moins que nous encor… Pour peupler la machine ronde,
Dans la maison aux murs par les li… Le cher aïeul défunt, bien souvent… Le père me témoigne une amitié par… Des deux mamans aussi je sens les… Fille de mes amis, ô belle Anna T…
23h00 l’heure où tout bascule, tri… Cœur serré, une douleur apparaît,… Une bulle se forme, l’air se coupe… La gorge serrée j’entends mon cœur… Puis le soleil fait surface, mon c…
Joanne a six ans. Hier c’était un… Ce n’est plus qu’une enfant d’Ève.… Pourtant de son regard son regard… Car Dieu regarde face à face l’in… Elle est pauvre, elle est gaie, à…
Retourne moi regard vers mou amour… Plus que tout au monde, je t’aime… Parce que je suis heureuxe avec to… Dans quelques jour seulement tu m’… Je t’aime.
Seul avec la douleur qui partout l… Un soir que le poète errait sur la… En regardant la mer déroulée au co… Un murmure, une voix lointaine, en… L’atteignit... Son oreille était-…
Hier, la nue encore avait de sombr… La plaine était dans l’ombre et le… Et la forêt qui dort, mélancolique… Découpait sur le ciel son réseau d… Tout dormait : toits de chaume, éc…
Est-ce l’avril ? Sur la colline Rossignole une voix câline, De l’aube au soir. Est-ce le chant de la linotte ? Est-ce une flûte ? est-ce la note
Les cavaliers se tiennent sur la route et de profil. On ne sait plus quel est leur nombre. Contre la nuit qui ferme le chemin, entre la rivière et le pont une source qui pleure—un arbre...
Vignes du Languedoc, oliviers des… Toi qui dresses si haut ton front… Alpes du Dauphiné, forêts, monts… Dans la plaine à vos pieds que reg… Les pics et les coteaux, les vigne…
À Lionel Nunès. Vivre tranquille en sa maison, Vertueux ayant bien raison, Vaut autant boire du poison. Je ne veux pas de maladie,
Les roses d’Ispahan dans leur gaî… Les jasmins de Mossoul, les fleur… Ont un parfum moins frais, ont une… Ô blanche Leïlah ! que ton souffle… Ta lèvre est de corail, et ton rir…
Épigramme. Quand je te caresse, Angélique, Tu dis que ma barbe te pique ; Aimes-tu tant le poil follet ? Baise le trou par où je pète,
Au zénith aveuglant brûle un globe… Le ciel entier frémit criblé de fl… Immobile et ridée à peine la mer d… La mer dort au soleil comme une be… Ça et là, dans le creux des rocher…
Derrière l’épaisseur et le pur inc… Des lèvres, qu’en passant fait pal… On entrevoit les dents découvertes… Comme une aube à travers de frais… Ce n’est rien qu’un rayon, un file…
En gardant ses douze cochons Ainsi que leur mère qui grogne, Et du groin laboure, cogne, Derrière ses fils folichons, La sœurette, bonne d’enfant,
Sa robe était de tulle avec des ro… Et rose pâle était sa lèvre, et se… Froids et bleus comme l’eau qui rê… La mer Tyrrhénienne aux langueurs… Berçait sa vie éparse en suaves pé…
Ce projet nous avait été proposé suite à une invitation de la part de nos amis. La famille et amis d’un soir étaient les bienvenus. Arrivés dans l’après-midi du jour fixé, nous nous som...
Non, plus de vers, jamais ; ce mon… Ma muse, a fait pâlir ton front pu… Ton aile s’est brisée en touchant… Comme un oiseau blessé cache-toi d… Non, plus de vers, jamais, car les…
En vain la nuit s’écoule, en vain… Des premiers doux rayons de la dée… Sur la mer poissonneuse ils sont t… De leurs bras fatigués, rameurs as… Sans cesse ils frappent l’onde :…