Puisque mai tout en fleurs dans le… Viens ! ne te lasse pas de mêler à… La campagne, les bois, les ombrage… Les larges clairs de lune au bord… Le sentier qui finit où le chemin…
Passer tout près, passer et regard… Et frémir sans oser continuer la r… Et refouler, de peur d’un indiscre… Ces derniers pleurs, tout prêts à… De lourds nuages gris que l’éclair…
Ils marchent devant moi, ces Yeux… Qu’un Ange très savant a sans dou… Ils marchent, ces divins frères qu… Secouant dans mes yeux leurs feux… Me sauvant de tout piège et de tou…
Je t’adore à l’égal de la voûte no… Ô vase de tristesse, ô grande taci… Et t’aime d’autant plus, belle, qu… Et que tu me parais, ornement de m… Plus ironiquement accumuler les li…
La mère fait du tricot Le fils fait la guerre Elle trouve ça tout naturel la mèr… Et le père qu’est-ce qu’il fait le… Il fait des affaires
César, calme César, le pied sur t… Les poings durs dans la barbe, et… D’aigles et des combats du couchan… Ton coeur s’enfle, et se sent tout… Le lac en vain palpite et lèche so…
Je dis : tu n’auras qu’un poème Et voilà que j’en glisse deux L’un pour te répéter : « Je t’aim… L’autre : « Je suis ton amoureux…
Nous fûmes dupes, vous et moi, De manigances mutuelles, Madame, à cause de l’émoi Dont l’Été férut nos cervelles. Le Printemps avait bien un peu
Sonnet V. Ceux qui sont amoureux, leurs amou… Ceux qui aiment l’honneur, chanter… Ceux qui sont près du roi, publier… Ceux qui sont courtisans, leurs fa…
Je fais souvent ce rêve étrange et… D’une femme inconnue, et que j’aim… Et qui n’est, chaque fois, ni tout… Ni tout à fait une autre, et m’aim… Car elle me comprend, et mon coeur…
Prenez garde, mes fils, côtoyez mo… Suivez le fond de la rivière ; Craignez la ligne meurtrière, Ou l’épervier plus dangereux encor… C’est ainsi que parlait une carpe…
Les cloîtres anciens sur leurs gra… Etalaient en tableaux la sainte V… Dont l’effet réchauffant les pieus… Tempérait la froideur de leur aust… En ces temps où du Christ floriss…
Vous êtes un beau ciel d’automne,… Mais la tristesse en moi monte com… Et laisse, en refluant, sur ma lèv… Le souvenir cuisant de son limon a… —Ta main se glisse en vain sur mon…
Victoire, ami ! je dépêche En hâte et de grand matin Une strophe toute fraîche Pour crier le bulletin. J’embouche sur la montagne
La princesse, dans un palais de ro… Sous les murmures, sous la mobile… Et de corail ébauche une parole ob… Quand les oiseaux perdus mordent s… Elle n’écoute ni les gouttes, dans…
Les quatre enfants pleuraient et l… Tout dans ce lieu lugubre effrayai… Sur le grabat gisait le cadavre ha… C’était déjà la tombe et déjà le f… Pas de feu ; le plafond laissait p…
Ainsi l’hôtel de ville illumine so… Le prince et les flambeaux, tout y… Ce soir va resplendir sur ce combl… Comme l’idée au front du poète sac… Mais cette fête, amis, n’est pas u…
C’est la fête à Saint-Jeannet et saute le bouchon Victor Hugo avait raison
Le grand monde est mort sans doute… Mais qu’il fait bon, mon Dieu, da… La cheminée emplie de charbons rou… Colore le plafond d’un reflet somn… Et l’on n’entend que l’eau qui bou…
Je compare vos yeux à ces claires… Où les astres d’argent et les étoi… Font miroiter, la nuit, des flamme… Vienne à glisser le vent sur leur… Il faut que l’astre émigre et que…
La barque est sur le sable Le sable est sur la barque C’est un restant d’embarcation Un squelette Que le vent enlace
Du soleil soutenant la puissante p… Qui plane et s’abandonne à l’oeil… Regard !... Je bois le vin célest… Le grain mystéri-eux de l’extrême… Je porte au sein brûlant ma lucide…
Que j’aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde
Voici que la saison décline, L’ombre grandit, l’azur décroît, Le vent fraîchit sur la colline, L’oiseau frissonne, l’herbe a froi… Août contre septembre lutte ;
Lors de ma dix-septième année, Quand j’aimais & quand je rêvais, Quand, par l’espérance entraînée, J’allais, riant des jours mauvais… Quand l’amour, ce charmeur suprême…
Elle avait pris ce pli dans son âg… De venir dans ma chambre un peu ch… Je l’attendais ainsi qu’un rayon q… Elle entrait, et disait : Bonjour… Prenait ma plume, ouvrait mes livr…
Le poète. Du temps que j’étais écolier, Je restais un soir à veiller Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir
Heureux comme la truite remontant… Heureux le cœur du monde Sur son jet d’eau de sang Heureux le limonaire Hurlant dans la poussière
la grande armoire à glace à rafraîchir la mémoire des Il y a un lièvre dans chaque tiroir et chaque lièvre dans le froid rafraîchi comme un fruit glacé comme un marron glacé se trouve c...
Démons et merveilles Vents et marées Au loin déjà la mer s’est retirée Et toi Comme une algue doucement caressée…
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs
Toi tu dors la nuit moi j’ai de l’… Tes yeux fermés ton grand corps al… c’est drôle mais ça me fait pleure… et soudain voilà que tu ris tu ris aux éclats en dormant
Imaginez Diane en galant équipage… Parcourant les forêts ou battant l… Cheveux et gorge au vent, s’enivra… Superbe et défiant les meilleurs c… Avez-vous vu Théroigne, amante du…
De ce ciel bizarre et livide, Tourmenté comme ton destin, Quels pensers dans ton âme vide Descendent ? réponds, libertin. —Insatiablement avide
J’aime ton nom d’Apollonie, Echo grec du sacré vallon, Qui, dans sa robuste harmonie, Te baptise soeur d’Apollon. Sur la lyre au plectre d’ivoire,
L’espoir divin qu’à deux on parvie… Et qu’à deux on partage, L’espoir d’aimer longtemps, d’aime… Chaque jour davantage ; Le désir éternel, chimérique et to…
Maraud, qui n’es maraud que de nom… Qui dit que tu es sage, il dit la… Mais qui dit que le soin d’éviter… Te ronge le cerveau, ta face le dé… Celui vraiment est riche et vit he…
Lèvent Debout S’assoit Sur les tuiles du toit
Le petit homme qui chantait sans c… le petit homme qui dansait dans ma… le petit homme de la jeunesse a cassé son lacet de soulier et toutes les baraques de la fête
Tout rayonne, tout luit, tout aime… Les oiseaux semblent d’air et de l… L’âme dans l’infini croit voir un… À quoi bon exiler, rois ? à quoi b… Proscrivez-vous l’été ? m’exilez-v…
La rivière bourgeonne Dans l’orchestre des becs Son cours se libère Des griffes des crues. Les racines noyées
Je suis venu, calme orphelin, Riche de mes seuls yeux tranquille… Vers les hommes des grandes villes… Ils ne m’ont pas trouvé malin. À vingt ans un trouble nouveau
Notre Père qui êtes aux cieux Restez-y Et nous nous resterons sur la terr… Qui est quelquefois si jolie
« les trois chiens de la Maison Blanche habillés de rubans multicolores en l’honneur de Noël, chargés habituellement de délasser le Président Nixon des soucis de la politique ». mais di...
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
Le compère Thomas et son ami Lubi… Allaient à pied tous deux à la vil… Thomas trouve sur son chemin Une bourse de louis pleine ; Il l’empoche aussitôt. Lubin, d’u…
Saouls, des permissionnaires en ro… Il est cocu le chef de gare ! Cette chanson bien française est a… Bien sûr, personne ne la chante ni… Dans la
Un jour, à la Foire à la ferraille au coin de l’avenue de la République et du boulevard Richard-Lenoir, je trouvai un petit chromo anglais sur bois, avec rien d’autre que la mer sur le ...
Dans les nuits d’automne, errant p… Je regarde au ciel avec mon désir, Car si, dans le temps qu’une étoil… On forme un souhait, il doit s’acc… Enfant, mes souhaits sont toujours…
Quand tu dors à que rêves-tu, Toi, leur seule & chère espérance… À laquelle, ô cœur combattu, T’arrêtes-tu de préférence ? Est-ce à celle qui dort toujours
Pouvons-nous étouffer le vieux, le… Qui vit, s’agite et se tortille Et se nourrit de nous comme le ver… Comme du chêne la chenille ? Pouvons-nous étouffer l’implacable…
Sois sage, ô ma Douleur, et tiens… Tu réclamais le Soir ; il descend… Une atmosphère obscure enveloppe l… Aux uns portant la paix, aux autre… Pendant que des mortels la multitu…
Un feu distinct m’habite, et je vo… La violente vie illuminée entière.… Je ne puis plus aimer seulement qu… Ses actes gracieux mélangés de lum… Mes jours viennent la nuit me rend…
J’implore ta pitié, Toi, l’unique… Du fond du gouffre obscur où mon c… C’est un univers morne à l’horizon… Où nagent dans la nuit l’horreur e… Un soleil sans chaleur plane au-de…
Vous voulez à tout prix fuir la mé… Votre rire fait peur, il donne le… Celui du désespoir, celui de la fo… N’ont pas un plus étrange son. Quel sera votre sort ? L’horizon…
Voici venir le jour où mourut mon… Hélas ! c’est pour mon cœur encor… Un de ces souvenirs sur lesquels r… Et qui, toujours vivant, tantôt me… Tantôt brille à mes yeux comme un…
Dans les caveaux d’insondable tris… Où le Destin m’a déjà relégué ; Où jamais n’entre un rayon rose et… Où, seul avec la Nuit, maussade h… Je suis comme un peintre qu’un Di…
A la grande nuit au petit jour au… Voilà ce qu’il lui chantait Son cœur à elle lui battait froid Je voudrais que tu n’aimes que moi Il lui disait qu’il était fou d’el…
L’âne le roi et moi Nous serons morts demain L’âne de faim Le roi d’ennui Et moi d’amour
Il est nuit : la mer dans son lit… Assoupie au loin si tranquillement Que pas une brise à cette heure n’… Troubler d’un baiser son recueille… Sans murmure aucun, sans aucune ri…