Tout est pris d’un frisson subit. L’hiver s’enfuit et se dérobe. L’année ôte son vieil habit ; La terre met sa belle robe. Tout est nouveau, tout est debout…
(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
C est la plume du poète . Hier .. le poète Alain est devenu… J ai travaillé dehors .. chez un… Vers midi .. le copain s est mis à… Quand .. j ai regardé sa belle bi…
Comme vous m’êtes nécessaires et comme vous m’êtes chères. Mes yeux qui se ferment sur des larmes imaginaires, mes mains qui se tendent sans cesse vers le vide. J’ai rêvé cette nuit de ...
L’amitié, mais entre homme et femm… Elle n’empêche rien, aussi bien de… Nécessaires, et sous les mieux séa… Abrite les secrets aimables qu’on… Nous mettrions chacun du nôtre, el…
Que me conseillez-vous, mon coeur… Irai-je par devers la belle Lui dire la peine mortelle Que souffrez pour elle en douleur… Pour votre bien et son honneur,
En Afrique, il existe beaucoup d’antilopes ; ce sont des animaux charmants et très rapides à la course. Les habitants de l’Afrique sont les hommes noirs, mais il y a aussi des hommes bl...
C’est le moment crépusculaire. J’admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s’éclaire La dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées,
Je ne demande pas autre chose aux… Que de faire silence autour des an… Et de ne pas troubler la chanson d… Je veux entendre aller et venir le… De Pan, noir tisserand que nous e…
Ceux qui plantent en rêve des tessons de bouteille sur la grande muraille de Ceux qui mettent un loup sur leur visage quand ils mangent du mouton Ceux qui volent des œufs et qui n’osent...
Sur l’herbe du verger, au pied de… Le jeune homme est assis près de l… Chaque étoile à son tour pique le… Mille senteurs dans l’air, mille c… Unissent leurs parfums, croisent l…
Compagne savoureuse et bonne À qui j’ai confié le soin Définitif de ma personne, Toi mon dernier, mon seul témoin, Viens çà, chère, que je te baise,
A fait fondre la neige pure, A fait naître des fleurs dans l’he… Et le soleil est délivré. Ô fille des saisons variées, Tes pieds m’attachent à la terre
En regardant vers le païs de Fran… Un jour m’avint, a Dovre sur la m… Qu’il me souvint de la doulce plai… Que souloye oudit pays trouver ; Si commençay de cueur a souspirer,
Oh ! vous aurez trop dit au pauvre… Qu’il est d’autres anges là-haut, Que rien ne souffre au ciel, que j… Qu’il est doux d’y rentrer bientôt… Que le ciel est un dôme aux mervei…
En quelque lieu qu’il aille, ou su… Sous un climat de flamme ou sous u… Serviteur de Jésus, courtisan de… Mendiant ténébreux ou Crésus ruti… Citadin, campagnard, vagabond, séd…
Un mur dénonce un autre mur Et l’ombre me défend de mon ombre… Ô tour de mon amour autour de mon… Tous les murs filaient blanc autou… Toi, que défendais-tu ? Ciel inse…
Vous voulez à tout prix fuir la mé… Votre rire fait peur, il donne le… Celui du désespoir, celui de la fo… N’ont pas un plus étrange son. Quel sera votre sort ? L’horizon…
C’est un restaurant comme les autres. Faut-il croire que je ne ressemble à personne ? Une grande femme, à côté de moi, bat des œufs avec ses doigts. Un voyageur pose ses vêtements sur u...
Les morts que l’on fait saigner da… Se vengent toujours. Ils ont leur manière, et plaignez… Sous leurs grands coups sourds. Mieux vaut n’avoir jamais connu la…
N’y va pas tout est combiné d’avance le match est truqué et quand il apparaîtra sur le ring environné d’éclairs de magnésium
Ainsi, quand Mazeppa, qui rugit e… A vu ses bras, ses pieds, ses flan… Tous ses membres liés Sur un fougueux cheval, nourri d’h… Qui fume, et fait jaillir le feu d…
Les liens d’illusions nombreuses Nos esprits nous trompent. En nous liant avec de nombreux fil… Libérez-vous des liens qui vous at… Et déverrouillez votre esprit.
Sa grandeur éblouit l’histoire. Quinze ans, il fut Le dieu que traînait la victoire Sur un affût ; L’Europe sous la loi guerrière
Pourquoi revenez-vous creuser mon… O jours trop tôt perdus, ô trop ch… Images que le temps doit avoir eff… Mots que mon cœur jalouse & ne peu… Pourquoi revenez-vous creuser mon…
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ? J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués, en étrd-gnant ton om...
Le lézard de l’amour S’est enfui encore une fois Et m’a laissé sa queue entre les d… C’est bien fait J’avais voulu le garder pour moi.
Ô terre, dans ta course immense et… L’Amérique, et l’Europe, et l’As… Se présentent aux feux du Soleil… Telles, l’une après l’autre, à l’h… Quatre filles, l’amour d’une maiso…
Autrefois, les ânes étaient tout à fait sauvages, c’est-à-dire qu’ils mangeaient quand ils avaient faim, qu’ils buvaient quand ils avaient soif et qu’ils couraient dans l’herbe quand ça...
L’hiver, nous irons dans un petit… Avec des coussins bleus. Nous serons bien. Un nid de baise… Dans chaque coin moelleux. Tu fermeras l’oeil, pour ne point…
les baisers des météorites le féroce dépoitraillement des vol… de jeux d’aigle la poussée des sous-continents arc… la montagne qui descend ses cavalc…
Le feu hantait nos jours et les ac… Son fer blessait le temps à chaque… Le vent heurtait la mort sur le to… Le froid ne cessait pas d’environn… Ce fut un bel été, fade, brisant e…
(Extrait) Peuples ! écoutez le poète ! Écoutez le rêveur sacré ! Dans votre nuit, sans lui complète… Lui seul a le front éclairé.
Oubliettes des châteaux de sable Meurtrières fenêtres de l’oubli Tout est toujours pareil Et cependant tout a changé Tu étais nue dans le soleil
Notre paire quiète, ô yeux ! que votre « non » soit sang (t’y f… que votre araignée rie, que votre vol honteux soit fête (a… sur la terre (commotion).
On y revient ; il faut y revenir m… Ce qu’on attaque en moi, c’est mon… Certes, on me laisserait en paix,… Si je ne contenais, atome de l’azu… Un peu du grand rayon dont notre é…
Vieux lierre, frais gazon, herbe,… Eglise où l’esprit voit le Dieu q… Mouches qui murmurez d’ineffables… À l’oreille du pâtre assoupi dans… Vents, flots, hymne orageux, choeu…
Jusques aux pervers nonchaloirs De ces yeux noirs, Jusques, depuis ces flemmes blanch… De larges hanches Et d’un ventre et de beaux seins
Je me fais paysan comme eux. Cela… Non. Le cercle où chacun se courb… L’homme tissant la paille et la fe… Où le travail fait grave et doux c… Le soir, près du foyer aux lueurs…
Pour sauver son époux, Çavitri fit… De se tenir trois jours entiers, t… Debout, sans remuer jambes, buste… Rigide, ainsi que dit Vyaça, comm… Ni, Curya, tes rais cruels, ni la…
Tout est différent, et rien à chan… Tu sais, ce sentiment de sécurité… Ce renouveau pas si nouveau qui re… Cette envie d’explorer cette nouve… Ça doit être cette fameuse peur de…
Cheval de fer et de fumier, mâcheu… Cheval jailli de la tempête et du… Agite le panache à ton front blanc… Et, d’un train paresseux, mène les… Car on conduit en terre au soir de…
Ah ! l’équinoxe cherche noise Au solstice, et ce juin charmant Nous offre une bise sournoise ; L’été de Neustrie est normand ! Notre été chicane et querelle ;
Ses yeux ont tout un ciel de larme… Ni ses paupières ni ses mains Ne sont une nuit suffisante Pour que la douleur s’y cache. Il ira demander
Entendez-vous Entendez-vous gens du Viet-Nam entendez-vous dans vos c… Oui nous les entendons Ces êtres inférieurs
A tes vingt ans Pablo à tes vingt ans d’hier et à… Tu tiens le bon bout de la corde d… Temps chaque jour c’est l’anniversaire d…
“ Le Phénix ” Toutes les choses au hasard Tous les mots dits sans y penser Et qui sont pris comme ils sont di… Et nul n’y perd et nul n’y gagne
L’aube je t’aime j’ai toute la nui… Toute la nuit je t’ai regardée J’ai tout à deviner je suis sûr de… Elles me donnent le pouvoir De t’envelopper
Les fils de la Vierge Barbelée Couronnent d’épines de fer La tête ensanglantée
Jours de lenteur, jours de pluie, Jours de miroirs brisés et d’aigui… Jours de paupières closes à l’hori… D’heures toutes semblables, jours… Mon esprit qui brillait encore sur…
Dans l’immobilité, je me retrouve. Une figure solitaire, suspendue da… Le monde extérieur s’éloigne, un b… Je succombe au calme et laisse mes… Comme une rivière, mon esprit s’éc…
Les jeux de ces curieux enfants qu… Jeux simples qui leur font les yeu… Pleins d’une fièvre qui les rappro… Du monde où nous rêvons de faire p… Les jeux d’azur et de nuages
Rentrez dans vos cartons, robe, ru… Rentrez, je ne suis plus l’heureus… Que vous avez connue en de plus an… Je ne suis plus coquette, ô mes pa… Laissez-moi ma cornette & ma robe…
Ainsi l’hôtel de ville illumine so… Le prince et les flambeaux, tout y… Ce soir va resplendir sur ce combl… Comme l’idée au front du poète sac… Mais cette fête, amis, n’est pas u…
Millions, millions, et millions d’… Je suis, dans l’ombre affreuse et… La splendide forêt des constellati… C’est moi qui suis l’amas des yeux… L’épaisseur inouïe et morne des lu…
L’échelonnement des haies Moutonne à l’infini, mer Claire dans le brouillard clair Qui sent bon les jeunes baies. Des arbres et des moulins
Le Breton est savant et sait fort… En français et toscan, en grec et… Il est en son parler plaisant et f… Il est bon compagnon et dit le mot… Il a bon jugement et sait fort bie…
Au milieu, l’Empereur, dans une a… Bleue et jaune, s’en va, raide, su… Flamboyant ; très heureux,– car il… Féroce comme Zeus et doux comme u… En bas, les bons Pioupious qui fa…
Il y a sans doute toujours au bout… Où je marchais enfant une mare d’h… Un rectangle de lourde mort sous l… Depuis la poésie A séparé ses eaux des autres eaux.
Le chat qui ne ressemble à rien Aujourd’hui ne va pas très bien. Il va visiter le Docteur qui lui ausculte le cœur. Votre cœur ne va pas bien