Paul Éluard

Il faut bien y croire

Les jeux de ces curieux enfants qui sont les nôtres
Jeux simples qui leur font les yeux émerveillés
Pleins d’une fièvre qui les rapproche et les éloigne
Du monde où nous rêvons de faire place aux autres
 
Les jeux d’azur et de nuages
De gentillesses et de courses à la mesure d’un cœur futur
Qui ne sera jamais coupable
Les yeux de ces enfants qui sont nos yeux anciens
 
Nous eûmes plus de charmes que jamais les fées

"Le Phénix"

#ÉcrivainsFrançais

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