Dans l’amour la vie a encore L’eau pure de ses yeux d’enfant Sa bouche est encore une fleur Qui s’ouvre sans savoir comment Dans l’amour la vie a encore
Tout rayonne, tout luit, tout aime… Les oiseaux semblent d’air et de l… L’âme dans l’infini croit voir un… À quoi bon exiler, rois ? à quoi b… Proscrivez-vous l’été ? m’exilez-v…
Plaisir d’amour ne dure qu’un mome… Chagrin d’amour dure toute la vie. J’ai tout quitté pour l’ingrate S… Elle me quitte et prend un autre a… Plaisir d’amour ne dure qu’un mome…
Je ne suis pas jaloux de ton passé… Et même je t’en aime et t’en admir… Il montre ton grand cœur et la glo… D’un amour tendre et fort autant q… Car tu n’eus peur ni de la mort ni…
Dedans mon Livre de Pensée, J’ai trouvé écrivant mon cœur La vraie histoire de douleur, De larmes toute enluminée, En effaçant la très aimée
Porte ta vie ailleurs, ô toi qui f… Verse ailleurs ce trésor que j’ava… Va chercher d’autres lieux, toi qu… Va fleurir, ô soleil, ô ma belle c… Fais riche un autre amour et souvi…
Tu sais que ma peinture ne veut rien de magistral ou d’important et que j’essaie de donner une vie plus réelle aux choses insignifiantes, pauvres, simples, oubliées et jetées-Plumes et ...
Vous avez empoigné les cries de la… Avec un tel poignet, qu’on vous eû… Et cet air de maîtrise et ce beau… Pour un jeune ruffian terrassant s… L’oeil clair et plein du feu de la…
Un grand bloc de grès ; quatre nom… Et ma mère et moi, puis mon fils b… Dans l’étroite paix du plat cimeti… Blanc et noir et vert, au long du… Cinq tables de grès ; le tombeau n…
En argot les hommes appellent les… c’est dire comme ils sentent que l… mais la languie verte des arbres e… Qui peut savoir ce qu’ils disent l… Les arbres parlent arbre comme les…
Carmen est maigre– un trait de bis… Cerne son oeil de gitana ; Ses cheveux sont d’un noir sinistr… Sa peau, le diable la tanna. Les femmes disent qu’elle est laid…
Marchand D’habit Ce petit homme grisonnant S’en venait encore à l’automne, Le regard vif, l’air avenant, En poussant son cri monotone.
Deux Mulets cheminaient, l’un d’a… L’autre portant l’argent de la Ga… Celui-ci, glorieux d’une charge si… N’eût voulu pour beaucoup en être… Il marchait d’un pas relevé,
Nous regardions nos arbres, c’étai… De la terrasse qui nous fut chère,… Se tenait près de nous cette fois… Mais en retrait, hôte silencieux Au seuil de la maison en ruines, q…
Novis te cantabo chordis, O novelletum quod ludis In solitudine cordis. Esto sertis implicata, Ô femina delicata
Huit heures, place du Châtelet, dans ce café où les chaises ne sont pas encore rangées, où la vaisselle opaque s’étale dans tous les coins. Je ne saurai jamais si je dors bien. Plus la ...
Notre-Dame Que c’est beau ! Victor HUGO. En passant sur le pont de la Tour… Je me suis arrêté quelques instant…
Ange plein de gaieté, connaissez-v… La honte, les remords, les sanglot… Et les vagues terreurs de ces affr… Qui compriment le coeur comme un p… Ange plein de gaieté, connaissez-v…
Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ? J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués, en étrd-gnant ton om...
Jolie petite fleur Aux doux yeux rêveurs Souris au réveil Matins en éveil Tu fais le bonheur
Voyage du silence De mes mains à tes yeux Et dans tes cheveux Où des filles d’osier S’adossent au soleil
En ce temps-lâ, il y avait un roi qu’on appelait Dieu 1" ou Dieu le seul et qui régnait sur le ciel d’Abraham et de Jacob. Et Dieu I " fut fâcheusement surpris en apprenant oraculaireme...
Les faux beaux jours ont lui tout… Et les voici vibrer aux cuivres du… Ferme les yeux, pauvre âme, et ren… Une tentation des pires. Fuis l’i… Ils ont lui tout le jour en longs…
L’été ne fut pas adorable Après cet hiver infernal, Et quel printemps défavorable ! Et l’automne commence mal, Bah ! nous nous réchauffâmes
La couleur de la lumière et celle… Le brouillard sans la splendeur du souvenir ensoleillé ne serait q… Tout cela Pierre
Je vous prends à témoin entre tous… Vous qui m’avez connu dès l’extrêm… Que je fus digne d’elle, à Dieu s… Sans criard désespoir ni jactance… Simple dans mon mépris pour des re…
C’est une femme belle et de riche… Qui laisse dans son vin traîner sa… Les griffes de l’amour, les poison… Tout glisse et tout s’émousse au g… Elle rit à la Mort et nargue la D…
Un hydrolat lacrymal lave Les cieux vert-chou Sous l’arbre tendronnier qui bave, Vos caoutchoucs Blancs de lunes particulières
On ne peut pas crier on ne peut pas tomber plus bas. Renault au boulot ! Misérable slogan hurlé Champs-Elysées
Cent mille hommes, criblés d’obus… Cent mille hommes, couchés sur un… Tombés pour leur pays par leur mor… Comme on tombe à Fleurus, comme o… Cent mille ardents soldats, héros…
Lorsque tu dormiras, ma belle téné… Au fond d’un monument construit en… Et lorsque tu n’auras pour alcôve… Qu’un caveau pluvieux et qu’une fo… Quand la pierre, opprimant ta poit…
Ô muse de mon coeur, amante des pa… Auras-tu, quand Janvier lâchera s… Durant les noirs ennuis des neigeu… Un tison pour chauffer tes deux pi… Ranimeras-tu donc tes épaules marb…
L’église Saint-Nicolas Du Chardonnet bat un glas, Et l’église Saint-Étienne Du Mont lance à perdre haleine Des carillons variés
L’espoir divin qu’à deux on parvie… Et qu’à deux on partage, L’espoir d’aimer longtemps, d’aime… Chaque jour davantage ; Le désir éternel, chimérique et to…
Pour sauver son époux, Çavitri fit… De se tenir trois jours entiers, t… Debout, sans remuer jambes, buste… Rigide, ainsi que dit Vyaça, comm… Ni, Curya, tes rais cruels, ni la…
Le vin sait revêtir le plus sordid… D’un luxe miraculeux, Et fait surgir plus d’un portique… Dans l’or de sa vapeur rouge, Comme un soleil couchant dans un c…
Quand Michel-Ange eut peint la ch… Et que de l’échafaud, sublime et r… Il fut redescendu dans la cité lat… Il ne pouvait baisser ni les bras… Ses pieds ne savaient pas comment…
Parfois, lorsque tout dort, je m’a… Sous le dôme étoilé qui sur nos fr… J’écoute si d’en haut il tombe que… Et l’heure vainement me frappe de… Quand je contemple, ému, cette fêt…
Guerre de Cent Ans. Guerre de Trente ans.
Rousse rousse petite lune un vieux nuage gris te poursuit mais un bon crayon jaune écrit son nom soleil sur la porte… et le nuage crève et tu t’enfuis
Pendant qu’un philosophe assure, Que toujours par leurs sens les ho… Un autre philosophe jure, Qu’ils ne nous ont jamais trompés. Tous les deux ont raison ; et la p…
Contrerime XXXIII. D’une amitié passionnée Vous me parlez encor, Azur, aérien décor, Montagne Pyrénée,
(Jalousie contre un rival qui n’es… 1671. J’avais cru jusqu’ici bien connaît… Je me trompais, Clymène ; et ce n… Que je sais à quel point peuvent m…
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest… Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie
Le noir démon des combats Va quitter cette contrée ; Nous reverrons ici-bas Régner la déesse Astrée. La paix, soeur du doux repos,
Nous sommes les Ingénues Aux bandeaux plats, à l’œil bleu, Qui vivons, presque inconnues, Dans les romans qu’on lit peu. Nous allons entrelacées,
L’une avait quinze ans, l’autre en… Toutes deux dormaient dans la même… C’était par un soir très lourd de… Frêles, des yeux bleus, des rougeu… Chacune a quitté, pour se mettre à…
L’oiseau se portera au-devant de n… Une épaule de sang pour lui se dre… Il fermera joyeux ses ailes sur le… De cet arbre ton corps que tu lui… Il chantera longtemps s’éloignant…
Je suis venu, calme orphelin, Riche de mes seuls yeux tranquille… Vers les hommes des grandes villes… Ils ne m’ont pas trouvé malin. À vingt ans un trouble nouveau
Dans le ciel gris des anges de faï… Dans le ciel gris des sanglots éto… Il me souvient de ces jours de Ma… Dans le Rhin noir pleuraient des… On trouvait parfois au fond des ru…
Aux branches claires des tilleuls Meurt un maladif hallali. Mais des chansons spirituelles Voltigent parmi les groseilles. Que notre sang rie en nos veines,
Que m’importe que tu sois sage ? Sois belle ! Et sois triste ! Les… Ajoutent un charme au visage, Comme le fleuve au paysage ; L’orage rajeunit les fleurs.
Pépa, quand la nuit est venue, Que ta mère t’a dit adieu ; Que sous ta lampe, à demie nue, Tu t’inclines pour prier Dieu ; A cette heure où l’âme inquiète
Moi, que je sois royaliste ! C’est à peu près comme si Le ciel devait rester triste Quand l’aube a dit : Me voici ! Un roi, c’est un homme équestre,
L’homme a, pour payer sa rançon, Deux champs au tuf profond et rich… Qu’il faut qu’il remue et défriche Avec le fer de la raison ; Pour obtenir la moindre rose,
Chaque coquillage incrusté Dans la grotte où nous nous aimâme… A sa particularité. L’un a la pourpre de nos âmes Dérobée au sang de nos coeurs
Soleil tremblant Signal vide et signal à l’éventail… Aux caresses unies d’une main sur… Aux oiseaux entr’ouvrant le livre… Et d’une aile après l’autre entre…
Seigneur, quand froide est la prai… Quand dans les hameaux abattus, Les longs angelus se sont tus... Sur la nature défleurie Faites s’abattre des grands cieux
Je n’ay plus soif, tairie est la f… Bien eschauffé, sans le feu amoure… Je voy bien cler, ja ne fault qu’o… Folie et Sens me gouvernent tous… En Nonchaloir resveille sommeille…
Agé de cent mille ans, j’aurais en… De t’attendre, ô demain pressenti… Le temps, vieillard souffrant de m… Peut gémir : Le matin est neuf, neuf est le soi…