L’été ne fut pas adorable
Après cet hiver infernal,
Et quel printemps défavorable !
Et l’automne commence mal,
Bah ! nous nous réchauffâmes
En mêlant nos deux âmes.
La pauvreté, notre compagne
Dont nous nous serions bien passés,
Vainement menait la campagne
Durant tous ces longs mois glacés...
Nous incaguions l’intruse,
Son astuce et sa ruse.
Et riches, de baisers sans nombre,
—La seule opulence, crois-moi,—
Que nous fait que le temps soit sombre
S’il fait soleil en moi, chez toi.
Et que le plaisir rie
À notre gueuserie ?