Les Sirènes chantaient... Là-bas,… Une harpe d’amour soupirait, infin… Les flots voluptueux ruisselaient… Et des larmes montaient aux yeux d… Les Sirènes chantaient... Là-bas,…
Rubens, fleuve d’oubli, jardin de… Oreiller de chair fraîche où l’on… Mais où la vie afflue et s’agite s… Comme l’air dans le ciel et la mer… Léonard de Vinci, miroir profond…
J’avais douze ans ; elle en avait… Elle était grande, et, moi, j’étai… Pour lui parler le soir plus à mon… Moi, j’attendais que sa mère sortî… Puis je venais m’asseoir près de s…
Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! Adrien ne fais pas la mauvaise têt… Reviens ! La boule de neige
C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais… Il se promène devant les fabriques… Douarnenez
La barque est sur le sable Le sable est sur la barque C’est un restant d’embarcation Un squelette Que le vent enlace
Elle voulut aller sur les bords de… Et comme un vent bénin soufflait u… Nous nous prêtâmes tous à sa belle… Et nous voilà marchant par le chem… Le soleil luisait haut dans le cie…
Booz s’était couché de fatigue acc… Il avait tout le jour travaillé da… Puis avait fait son lit à sa place… Booz dormait auprès des boisseaux… Ce vieillard possédait des champs…
Un très vieux perroquet vint lui porter ses graines de tou… et le soleil entra dans sa prison…
En ces temps merveilleux où la Th… Fleurit avec le plus de sève et d’… On raconte qu’un jour un docteur d… —Après avoir forcé les coeurs indi… Les avoir remués dans leurs profon…
Les bourgeons verts, les bourgeons… Percent déjà le bout des branches, Et, près des ruisseaux, des étangs Aux bords parsemés de pervenches, Teintent les arbustes tremblants ;
Voici le soir charmant, ami du cri… II vient comme un complice, à pas… Se ferme lentement comme une grand… Et l’homme impatient se change en… Ô soir, aimable soir, désiré par c…
Fière, autant qu’un vivant, de sa… Avec son gros bouquet, son mouchoi… Elle a la nonchalance et la désinv… D’une coquette maigre aux airs ext… Vit-on jamais au bal une taille pl…
Hélas ! vais-je à présent me plain… Et voir, près de Charon, La mort, indifférente à telles cir… Qui la décideront. Elle vit. Elle attend. Ce n’est p…
Cent ans j’avais dormi. Vint le p… Il était gai, naïf, infaillible, é… Mais il m’a réveillé de ce sommeil… Je ne peux pas dire comment.
Aujourd’hui l’espace est splendide… Sans mors, sans éperons, sans brid… Partons à cheval sur le vin Pour un ciel féerique et divin ! Comme deux anges que torture
De ce terrible paysage, Tel que jamais mortel n’en vit, Ce matin encore l’image, Vague et lointaine, me ravit. Le sommeil est plein de miracles !
La sottise, l’erreur, le péché, la… Occupent nos esprits et travaillen… Et nous alimentons nos aimables re… Comme les mendiants nourrissent le… Nos péchés sont têtus, nos repenti…
Soit lointaine, soit voisine, Espagnole ou sarrazine, Il n’est pas une cité Qui dispute sans folie A Grenade la jolie
Le Soleil, le foyer de tendresse… Verse l’amour brûlant à la terre r… Et, quand on est couché sur la val… Que la terre est nubile et déborde… Que son immense sein, soulevé par…
À Mme de P***. Il est pour la pensée une heure...… Alors que, s’enfuyant de la célest… De l’absence du jour pour consoler… Le crépuscule aux monts prolonge s…
La minute m’a dit : « Presse-moi… Tu ne sais aujourd’hui si tu seras… Ainsi prends tout le suc qui m’enf… Ne tourne pas la tête et ne passe… Vis-moi !...dans un instant, je se…
Quels secrets dans mon coeur brûle… Âme par le doux masque aspirant un… De quels vains aliments sa naïve c… Fait ce rayonnement d’une femme en… Souffles, songes, silence, invinci…
Assise, la fileuse au bleu de la c… Où le jardin mélodieux se dodeline… Le rouet ancien qui ronfle l’a gri… Lasse, ayant bu l’azur, de filer l… Chevelure, à ses doigts si faibles…
Tombez, larmes silencieuses, Sur une terre sans pitié ; Non plus entre des mains pieuses, Ni sur le sein de l’amitié ! Tombez comme une aride pluie
Ferme les yeux visage noir Ferme les jardins de la rue L’intelligence et la hardiesse L’ennui et la tranquillité Ces tristes soirs à tout moment
Il n’avait peur de personne Il n’avait peur de rien Mais un matin un beau matin Il croit voir quelque chose Mais il dit
L’espoir divin qu’à deux on parvie… Et qu’à deux on partage, L’espoir d’aimer longtemps, d’aime… Chaque jour davantage ; Le désir éternel, chimérique et to…
Le temps bien sûr sera nul du péch… claire-voie que deux à deux font l… des parfums de chaque grain de sab… les trompettes des droseras éclate… l’émission de chair naïve autour d…
Quand le front de l’enfant, plein… Implore l’essaim blanc des rêves i… Il vient près de son lit deux gran… Avec de frêles doigts aux ongles a… Elles assoient l’enfant auprès d’u…
il y a les archanges du Grand Temps qui sont les ambassadeurs essaimes… Turbulence
C’est ici la case sacrée Où cette fille très parée, Tranquille et toujours préparée, D’une main éventant ses seins, Et son coude dans les coussins,
Dis-moi ton coeur parfois s’envole… Loin du noir océan de l’immonde ci… Vers un autre océan où la splendeu… Bleu, clair, profond, ainsi que la… Dis-moi, ton coeur parfois s’envol…
Devant la porte de l’usine le travailleur soudain s’arrête le beau temps l’a tiré par la vest… et comme il se retourne et regarde le soleil
Ne me sois pas marâtre, ô nature c… Redonne un peu de sève à la plante… Qui ne veut pas mourir ; Les torrents de mes yeux ont noyé… Son bouton tout rongé que nul sole…
Ils marchent devant moi, ces Yeux… Qu’un Ange très savant a sans dou… Ils marchent, ces divins frères qu… Secouant dans mes yeux leurs feux… Me sauvant de tout piège et de tou…
J’ai fermé les yeux pour ne plus r… J’ai fermé les yeux pour pleurer De ne plus te voir. Où sont tes mains et les mains des… Où sont tes yeux les quatre volont…
Sommeil léger, petite hélice, Petite, tiède, cœur à l’air. L’amour de prestidigitateur, Ciel lourd des mains, éclairs des… Courant dans la rue sans couleurs,
Sur la place taillée en mesquines… Square où tout est correct, les ar… Tous les bourgeois poussifs qu’étr… Portent, les jeudis soirs, leurs b… —L’orchestre militaire, au milieu…
Ô muse de mon coeur, amante des pa… Auras-tu, quand Janvier lâchera s… Durant les noirs ennuis des neigeu… Un tison pour chauffer tes deux pi… Ranimeras-tu donc tes épaules marb…
« Le mal, c’est comme les enfants,… Par ce temps qui délabre tout, as-… et que l’eau qui tombe entre nous…
LUI.– Ta poitrine sur ma poitrin… Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne
Quand chez les débauchés l’aube bl… Entre en société de l’Idéal ronge… Par l’opération d’un mystère venge… Dans la brute assoupie un ange se… Des Cieux Spirituels l’inaccessib…
César, calme César, le pied sur t… Les poings durs dans la barbe, et… D’aigles et des combats du couchan… Ton coeur s’enfle, et se sent tout… Le lac en vain palpite et lèche so…
Imaginez Diane en galant équipage… Parcourant les forêts ou battant l… Cheveux et gorge au vent, s’enivra… Superbe et défiant les meilleurs c… Avez-vous vu Théroigne, amante du…
RÉCITATIF Je cherche en vain le repos qui me… Mon cœur et plein des douleurs de… Jusqu’en ces lieux déserts, dans l… De la patrie en deuil le malheur m…
Il me serait facile d’articuler tant à l’égard du Parti Communiste Français qu’à l’égard du Communisme International tel qu’il est patronné par l’Union Soviétique, une longue liste de g...
Rue de Seine DIX heures et demie le soir au coin d’une autre rue un homme titube... un homme jeune
Blanche fille aux cheveux roux, Dont la robe par ses trous Laisse voir la pauvreté Et la beauté, Pour moi, poète chétif,
Penché contre un grand fleuve, inf… M’arrachent à regret aux riants en… Âme aux pesantes mains, pleines de… Il faut que le ciel cède au glas d… Le coeur dur, l’oeil distrait des…
Le vin sait revêtir le plus sordid… D’un luxe miraculeux, Et fait surgir plus d’un portique… Dans l’or de sa vapeur rouge, Comme un soleil couchant dans un c…
Que diras-tu ce soir, pauvre âme s… Que diras-tu, mon coeur, coeur aut… À la très belle, à la très bonne,… Dont le regard divin t’a soudain r… —Nous mettrons notre orgueil à cha…
Tous les jours, écartant les rosea… Près du fleuve où j’habite un pêch… —Car sous l’onde il a vu glisser d… Et reste là, rêveur, du matin jusq… L’air frémit, l’eau soupire et sem…
Aujourd’hui l’homme blanc Ne s’étonne plus de rien Et quand il jette à l’enfant noir Au gentil cireur de Broadway
Le mouvement de lacet sur la berge… Le gouffre à l’étambot, La célérité de la rampe, L’énorme passade du courant, Mènent par les lumières inouïes
Quand, au bord de chemin, vient la… Elle hésite un instant avant de le… Elle voudrait cacher sa course fug… Redoutant le chasseur qui la pourr… Dans ses grands yeux scintille une…
Il me semble, ce soir, Que le ciel étoile, s’élargissant, Se rapproche de nous ; et que la n… Derrière tant de feux, est moins o… Et le feuillage aussi brille sous…
Sur les vaines occupations des gen… (Tiré des oeuvres d’Isaïe et de J… Quel charme vainqueur du monde Vers Dieu m’élève aujourd’hui ? Malheureux l’homme qui fonde
Noirs dans la neige et dans la bru… Au grand soupirail qui s’allume, Leurs culs en rond, A genoux, cinq petits,– misère ! - Regardent le Boulanger faire
La rivière bourgeonne Dans l’orchestre des becs Son cours se libère Des griffes des crues. Les racines noyées