Le peintre, si on le connaît, et surtout si on l’aime peut vous cacher sa peinture comme l’arbre la forêt. Gérard Fromanger est tout jeune et l’était davantage quand je l’ai rencontré. ...
Qu’est-ce donc qui me trouble, et… Je suis triste à la ville, et m’en… Les plaisirs de mon âge Ne peuvent me sauver de la longueu… Autrefois l’amitié, les charmes de…
Si vous continuez d’être ainsi tou… Dans notre air étouffant, Si je vous vois entrer dans mon om… Moi vieillard, vous enfant ; Si je vois de nos jours se confond…
Vous reviendrez bientôt, les bras… Selon votre coutume, Ô Pères excellents qu’aujourd’hui… Pour comble d’amertume. Vous reviendrez, vieillards exquis…
Noirs de loupes, grêlés, les yeux… Vertes, leurs doigts boulus crispé… Le sinciput plaqué de hargnosités… Comme les floraisons lépreuses des… Ils ont greffé dans des amours épi…
Si je vous dis : « j’ai tout aband… C’est qu’elle n’est pas celle de m… Je ne m’en suis jamais vanté, Ce n’est pas vrai Et la brume de fond où je me meus
Une horloge sonne douze coups Qui sont ceux de minuit Adorable soleil des enfants endorm… Dans une ménagerie A la fête de
Pourquoi me grondes-tu, vieux mati… Comme si Du Bellay n’avait point… Pourquoi m’offenses-tu, qui ne t’a… Sinon de t’avoir trop quelquefois… Qui t’a, chien envieux, sur moi ta…
Mon coeur sage, fuyez l’odeur des… Voici que le matin frise comme un… L’air est un écran d’or où des ail… Pourquoi partiriez-vous pour Nice… Quel besoin avez-vous de la luisan…
Avec les yeux d’une tête de mort Que la lune encore décharne, Tout mon passé, disons tout mon re… Ricane à travers ma lucarne. Avec la voix d’un vieillard très c…
Oisive jeunesse A tout asservie, Par délicatesse J’ai perdu ma vie. Ah ! Que le temps vienne
Vous qui pleurez, venez à ce Dieu… Vous qui souffrez, venez à lui, ca… Vous qui tremblez, venez à lui, ca… Vous qui passez, venez à lui, car…
les baisers des météorites le féroce dépoitraillement des vol… de jeux d’aigle la poussée des sous-continents arc… la montagne qui descend ses cavalc…
Cri du coq Chant du cygne de la nuit Monocorde et fastidieux message Qui me crie Aujourd’hui ça recommence
Nous sommes sur un bateau, très no… Serrés, les uns contre les autres,… Métro, aux « heures de pointe ». Une voix réclame une cabine, une a… Aucune réponse.
Adieu, patrie ! L’onde est en furie. Adieu, patrie ! Azur ! Adieu, maison, treille au fruit mû…
Le titan dormait dans la douceur d… Loin du froid glacial sibérien . Tu vois .. il était affalé sur le… Les abeilles des îles venaient de… Et s envolées vers d autres fleurs…
À l’aventure, en barque, au nord. Dans la trompette des oiseaux Les poissons dans leur élément. L’homme qui creuse sa couronne Allume un brasier dans la cloche,
Tant de flacons étaient brisés dan… que l’odeur du vin bu par le sable… Comme un brouillard d’octobre au-d… quais Et les murs salpêtres étaient jaun…
Ô siècle ! ceux qui sont trop gran… Et tes deux meilleurs fils échoués… Y vivent, sans se plaindre et sans… Seuls avec leur passé, leur génie… L’Histoire, un jour, voyant se dr…
Le jour m’étonne et la nuit me fai… L’été me hante et l’hiver me pours… Un animal sur la neige a posé Ses pattes sur le sable ou dans la… Ses pattes venues de plus loin que…
Dites, la jeune belle ! Où voulez-vous aller ? La voile ouvre son aile, La brise va souffler ! L’aviron est d’ivoire,
Qu’était-ce que l’enfant ? qu’étai… Je l’ignorais. C’était la saison… Qui nous enchante ; et n’a qu’un d… Avril. De ma mansarde, entr’ouver… Je regardais, à l’heure où le jour…
Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge ; Pas un pêcheur dans l’eau, Pas un falot. Seul, assis à la grève,
Ah oui, la question d’argent ! Celle de te voir pleine d’aise Dans une robe qui te plaise, Sans trop de ruse ou d’entregent : Celle d’adorer ton caprice
On dit que je suis fort malade, Ami ; j’ai déjà l’oeil terni ; Je sens la sinistre accolade Du squelette de l’infini. Sitôt levé, je me recouche ;
Douce fierté des coeurs, grâce nob… Qui brillent dans les yeux, les ve… Beau langage élevé du maintien et… Héréditaire orgueil des femmes et… Tu triomphes, Van Dyck, prince de…
Le grand monde est mort sans doute… Mais qu’il fait bon, mon Dieu, da… La cheminée emplie de charbons rou… Colore le plafond d’un reflet somn… Et l’on n’entend que l’eau qui bou…
Le poète est un fou perdu dans l’a… Qui rêve sans repos de combats anc… De fabuleux exploits sans nombre q… Puis chante pour soi-même et la ra… Plus tard, indifférent aux soucis…
Debout ! mânes sacrés de mes conci… Venez ; inspirez-les, ces vers où… Debout, morts immortels, héroïques… De la liberté triomphante ! Brûlant, désordonné, sans frein da…
Baiser ! rose trémière au jardin d… Vif accompagnement sur le clavier… Des doux refrains qu’Amour chante… Avec sa voix d’archange aux langue… Sonore et gracieux Baiser, divin…
Sonnet LII. Si les larmes servaient de remède… Et le pleurer pouvait la tristesse… On devrait, Seigneur mien, les la… Et ne se trouverait rien si cher q…
Coco ! perroquet vert de concierge podagre, Sur un ventre juché, ses fielleux monologues Excitant aux abois la colère du dogue, Fait surgir un galop de zèbres et d’onagres. Cauchemar, s...
Mon jardin fut doux et léger Tant qu’il fut mon humble richesse… Mi-potager et mi-verger, Avec quelque fleur qui se dresse Couleur d’amour et d’allégresse,
Le Juste restait droit sur ses ha… Un rayon lui dorait l’épaule ; des… Me prirent : " Tu veux voir rutil… Et, debout, écouter bourdonner les… D’astres lactés, et les essaims d’…
C’est un morceau de poésies . C est un peu de pluie sur le pare… Tu vois .. j ai rajouté des mots… J ai couché avec mon copain . Dans la nuit .. il m as pénétré à…
Ne me plains pas, me dit l’arbre, Autrefois, autour de moi, C’est vrai, tout était de marbre, Le palais comme le roi. Je voyais la splendeur fière
L’oiseau des ruines se dégage de l… Il nidifie dans la pierre grise au… Il a Franchi toute douleur, toute mémoi… Il ne sait plus ce qu’est demain d…
Parle-moi sans dire un mot, ton âme porte tout dans les profon… Il est clair que tu es accablé, Tu dois faire face à tous les mens… Cherchez le véritable amour qui vo…
Je voyais s’élever, dans le lointa… Ces monuments, espoir de cent rois… Puis je voyais crouler les fragile… De ces fragiles demi-dieux. Alexandre, un pêcheur des rives du…
Elle fait au milieu du jour son pe… Car l’enfant a besoin du rêve plus… Cette terre est si laide alors qu’… L’enfant cherche à revoir Chérubi… Ses camarades, Puck, Titania, les…
Le grand homme vaincu peut perdre… Sa gloire, son empire, et son trôn… Et sa couronne qu’on renie, Tout, jusqu’à ce prestige à sa gra… Qui faisait voir son front dans un…
Retournons à l’école, ô mon vieux… Homme d’ivoire et d’or, descends d… Où depuis deux mille ans tes vers… Il paraît, vois-tu bien, ces chose… Mais c’est la vérité selon monsieu…
Les représentants tout-puissants d… Des yeux graves nouveaux-nés Pour supprimer la lumière L’arc de tes seins tendu par un av… Qui se souvient de tes mains
Aidons-nous mutuellement, La charge des malheurs en sera plu… Le bien que l’on fait à son frère Pour le mal que l’on souffre est u… Confucius l’a dit ; suivons tous s…
Les muets sont des menteurs, parle… Je suis vraiment en colère de parl… Et ma parole Éveille des erreurs. Mon petit cœur.
Ô sultan Noureddin, calife aimé de… Tu gouvernes, seigneur, l’empire d… De la mer rouge au fleuve jaune. Les rois des nations, vers ta face… Pavent, silencieux, de leurs front…
Dans la salle à manger brune, que… Une odeur de vernis et de fruits,… Je ramassais un plat de je ne sais… Belge, et je m’épatais dans mon im… En mangeant, j’écoutais l’horloge,…
Elle ne sait pas tendre des pièges Elle a les yeux sur sa beauté Si simple si simple séduire Et ce sont ses yeux qui l’enchaîne… Et c’est sur moi qu’elle s’appuie
Je n’aime pas dormir quand ta figu… La nuit, contre mon cou ; Car je pense à la mort laquelle vi… Nous endormir beaucoup. Je mourrai, tu vivras et c’est ce…
Tristes enfants perdus Nous errons dans la nuit. Où sont les fleurs du jour, Les plaisirs de l’amour. Les lumières de la vie ?
Le tréteau qu’un orchestre emphati… Grince sous les grands pieds du ma… Qui harangue non sans finesse et s… Les badauds piétinant devant lui d… Le plâtre de son front et le fard…
Voyez-vous, un parfum éveille la p… Repliez, belle enfant par l’aube c… Cet éventail ailé, pourpre, or et… Qui tremble dans vos mains comme u… Et puis écoutez-moi. – Dieu fait…
C’est la plume de Sunday . C’est un article sur le journal de… J adore les beaux mâles musclés . Le plaisir de sucer le gland créme… J adore me faire enculé .
Je fus mystique et je ne le suis p… (La femme m’aura repris tout entie… Non sans garder des respects absol… Pour l’idéal qu’il fallut renier. Mais la femme m’a repris tout enti…
Ô femmes ! chastetés augustes ! fi… Pudeur, crainte sacrée entre toute… Farouche austérité du front pensif… Ô vous à qui je veux ne parler qu’… Dont la forme est si noble en notr…
En la forêt de Longue Attente Chevauchant par divers sentiers M’en vais, cette année présente, Au voyage de Desiriers. Devant sont allés mes fourriers
Elle se penche sur moi Le cœur ignorant Pour voir si je l’aime Elle a confiance elle oublie Sous les nuages de ses paupières
À grands plis sombres une ample ta… De haute lice, avec emphase descen… Le long des quatre murs immenses d… Mystérieux où l’ombre au luxe se m… Les meubles vieux, d’étoffe éclata…
Crépuscule d’été baigné de brouill… Déchiré par le bleu des ardoises d… Le bleu du ciel, le bleu de l’asph… Saignant sur une vitre où des refl… Reflet de la rivière en le feuilla…