Ses yeux, tout un printemps, éclai… Je marchais ébloui, la tenant par… Elle était le rayon, l’étoile du c… Et tant qu’elle a brillé sur moi,… Ainsi mes jours passaient sans but…
Une année entière Cela fait une année entière que j’… Une précieuse année dans ma vie, Mon talent qui lentement progresse… Et qui en quantité jamais ne cesse…
Douce violette, Vierge humble et discrète, Fille de nos bois, Dis-moi dans quels songes Ainsi tu te plonges
Mortellement atteint d’une flèche… Un Oiseau déplorait sa triste des… Et disait, en souffrant un surcroî… « Faut-il contribuer à son propre… Cruels humains ! vous tirez de nos…
Exténué de nuit Rompu par le sommeil Comment ouvrir les yeux Réveil-matin. Le corps fuit dans les draps mysté…
Quand j’aurais en naissant reçu de… Les dons qu’à ses Amants cette Mu… Je les consacrerais aux mensonges… Le mensonge et les vers de tout te… Mais je ne me crois pas si chéri d…
Jeune et charmant objet à qui pour… Le ciel a prodigué les trésors les… Les grâces, la beauté, l’esprit, e… Jouissez du rare avantage D’être sans préjugés, ainsi que sa…
Fureur d’accumuler, monstre de qui… Regardent comme un point tous les… Te combattrai-je en vain sans cess… Quel temps demandes-tu pour suivre… L’homme, sourd à ma voix comme à c…
La nuit, lorsque je dors et qu’un… Arrondit sur le monde une vaine be… Quand les hautes maisons obscures… Ont la paix des tombeaux d’où le s… Il n’est plus, morts dissous, d’in…
Dans l’ovale du cadre où s’éteint… Sous le verre, l’éclat d’un pastel… S’amortit en des tons gris de perl… Qu’il est vieux, et le temps lui f… C’est la mémoire encore, et ce fut…
Un Cerf s’étant sauvé dans une ét… Fut d’abord averti par eux Qu’il cherchât un meilleur asile. Mes frères, leur dit-il, ne me déc… Je vous enseignerai les pâtis les…
Un rimeur de couplets comiques, De la folle et vive chanson Aux oreilles académiques A fait la funèbre oraison. Ingrat, à peine à son aurore,
(Au Marquis de Lamaisonfort) Oh ! qui m’emportera vers les tièd… Où l’Arno couronné de ses pâles o… Aux murs des Médicis en sa course… Réfléchit le palais par un sage ha…
À Étienne Charavay. Cette feuille soupire une étrange… Car la reine d’Écosse aux lèvres d… Qui récitait Ronsard et le Missel… A mis là pour jamais un peu de sa…
Tu veux faire une fugue, courir devant le monde, traverser ton époque, et restes là, posé sur le bout de ton nez,
À M. e… Le poète, À la grâce comme au talent, Souhaite Un long cycle de jours de l’an.
....................................................................................astronomiques anatomies Synopsis : prose sur ma douteuse éternité, et saluts appuyé à mes organes et ...
Êtes-vous quelquefois, rêveur, pas… Des baraques de bois qui craquaien… Il faisait froid et chaud. C’étai… Un être maigre et laid sautait sur… Il riait. Il était revêtu d’un la…
Au rendez-vous des assassins Le sang et la peinture fraîche Odeur du froid On tue au dessert Les bougies n’agiront pas assez
Elle est bonne, franche, et telle Que l’amoureux de chez nous Ne courtise et n’aime qu’elle. Et, de vrai, c’est la plus belle, Avec ses Jolis yeux doux.
Les champs, les lacs et les vallée… Isolées Furent longtemps les seuls amours De mes jours. Il semblait que des voix mystiques…
C est les quarante nuances bleues… C est la rubrique du poète et de l… L homme est heureux .. content et… Tu vois .. il vit avec un mec mus… Le plaisir de se faire sodomisé .
Le roi des animaux se mit un jour… De giboyer. Il célébrait sa fête. Le gibier du Lion, ce ne sont pas… Mais beaux et bons Sangliers, Daims et Cerfs bons et beaux.
Si vous voyiez mon coeur ainsi que… Vous le verriez sanglant, transper… Tout brûlé, crevassé, vous seriez… Forcée à me pleurer, et briser vot… Si ces maux n’apaisaient encor vot…
Stances. Quoi donc, ma lâcheté sera si crim… Et les voeux que j’ai faits pourro… Que je quitte Madame, et démente… Dont je lui promettais une amour é…
Devant la mer, un soir, un beau so… Nous rêvions... toi, câline et d’a… Tu regardais, bercée au cœur de to… Le ciel qui s’allumait d’astres sp… Les souffles qui flottaient parlai…
Ce soir, l’homme de la fatigue A regarder s’illimiter la mer, Sous le règne du vent despote et d… Les bras tombants, là-bas, s’est a… Le vêtement des plus beaux rêves,
Épigramme. N’en déplaise à Ronsard, les této… À des boules ne sont comparés just… Car la boule ne sert que d’abattre… Mais un beau sein les fait redress…
C’est un pays battu des vents, mor… Où des vols d’échassiers tournent… Cependant que, la gaffe au poing,… Droites sur l’horizon, veillent d’… Le soir tombe : on entend un bruit…
Bien moustrez, Printemps gracieux… De quel mestier savez servir, Car Yver fait cueurs ennuieux, Et vous les faictes resjouir. Si tost comme il vous voit venir,
Amours de ma jeune vie S’éveillant dans cette vie nouvell… C’est une jeunesse heureuse qui se… Semée par des sentiments joyeux, Abondée par quelques éclairs amour…
Les injustices des pervers Servent souvent d’excuse aux nôtre… Telle est la loi de l’Univers : Si tu veux qu’on t’épargne, épargn… Un manant au miroir prenait des oi…
Ô combien le repos devrait être pl… Après un long chemin, fâcheux et d… Ô combien la santé qui tire le déb… Hors du lit par la main, le va fav… Combien, après la nuit, le soleil…
Dans des vers immortels que vous s… Dante acceptant d’un prince et le… Des chagrins de l’exil abreuvé gou… Nous a montré son coeur tout plein… Et combien est amer, pour celui qu…
Un Homme n’ayant plus ni crédit,… Et logeant le Diable en sa bourse… C’est-à-dire, n’y logeant rien, S’imagina qu’il ferait bien De se pendre, et finir lui-même sa…
Sur la route en linceul changée Par deux longs mois de vent du nor… La petite passe, chargée De son lourd fagot de bois mort. Comme l’horizon s’illumine
Sonnet XXVIII. Quand je te dis adieu, pour m’en v… Tu me dis, mon La Haye, il m’en s… Souvienne-toi, Bellay, de ce que… Et comme tu t’en vas, retourne-t’e…
Quand je te voy seule assise à par… Toute amusée avecques ta pensée, Un peu la teste encontre bas baiss… Te retirant du vulgaire et de moy… Je veux souvent pour rompre ton es…
Ciel pur dont la douceur et l’écla… Monts blanchis, golfe calme aux co… Votre splendeur m’attriste, et sou… Votre divin sourire a fait monter… Du compagnon chéri que m’a pris le…
Je les ai vus, je les ai vus, Ils passaient, par les sentes, Avec leurs yeux, comme des fentes, Et leurs barbes, comme du chanvre. Deux bras de paille,
Au loin, Le bleu jaillit dans sa présence en entourant le vert plat éclairé par les ondes jaunes. Entretemps,
Ami, ton dire est vrai ; les peint… Luit en tableaux sans nombre aux v… S’occupaient assez peu des hautes… Et savaient mal de l’art le côté r… Mais, comme dans son champ dès l’a…
Parfois dans mon miroir où larde l… Je m’apparais songeant sur un fond… La fenêtre d’en face y fait danser… Son feuillage d’été que la brise c… Une bruine d’or s’effrite sur mes…
Je voudrais oublier ! et, dispersa… Comme un troupeau de daims qu’on d… Dans les jardins d’oubli découvrir… Je voudrais oublier. Pour chasser mon souci recourons à…
À Madame Récamier. (Sur un portrait de Gérard.) Dans ce frais pavillon de marbre e… Quand le flot naturel avec art dét… Pour former un doux lac, vient bai…
Bonne année, Meilleure année, Les jours, les heures sont passées… Les instants, chagrins et bonheurs Des événements ont marqué nos cœur… Illusions, souhaits sincères
Épigramme. Un jour en colère un Jean Cul Reprochait à sa prude femme : Est-il pas vrai, paillarde infâme, Que tu m’as fait cent fois cocu ?
(Qu… Ce feu, quels torts a-t-il donc fa… À votre Laure, qui se fâche ? Plein de respect pour ses attraits… Il n’en veut qu’à ce qui les cache…
Pour les rêveurs, la source a touj… Songeuse avec son cou flexible et… Avec sa lèvre humide, avec ses bra… Au jeune athlète lier des poussièr… Les bois cachent encor la cynique…
Cruel dédain Pendant que certains rient, D’autres pleurent leur triste vie, Misérables sans un seul espoir, Sur cette terre perdus dans le noi…
Le Serpent a deux parties Du genre humain ennemies, Tête et Queue ; et toutes deux Ont acquis un nom fameux Auprès des Parques cruelles :
Rayures d’eau, longues feuilles co… Par mes plaines d’éternité comme i… Et de la pluie et de la pluie– et… D’un gros vent boursouflé qui gonf… Et qui tombe, rayé de pluie en de…
Oh ! le monde est à moi, puisque e… Figurez-vous ! un soir, plein d’un… Seul, mais seul malgré moi, malheu… Désespéré, songeant avec joie au l… Songeant avec frayeur, peut-être a…
Sonnet CVI. Qui niera, Gillebert, s’il ne veu… Au jugement commun, que le siège d… Qu’on peut dire à bon droit un par… Aussi bien que le ciel, n’ait son…
Puisque les plus heureux ont des d… Puisque le sol est froid, puisque… Puisque l’homme ici-bas promène so… Parmi les vains regrets et les cou… Que faire de la vie ? Ô notre âme…
À Marc… Un poète ayant rimé, IMPRIMÉ Vit sa Muse dépourvue De marraine, et presque nue :
Mon ami mon frère Depuis toujours loin des yeux mais… Comme une ombre discrète qui consi… Mon frère, tout près de moi j’appr… Mais j’ai beau t’appeler, tout ne…
J’ai la mort en moi, non la mort l… Celle qu’on suppose et qui doit ve… Mais la mort déjà fixée et prochai… Et je sais le point dont je vais p… Elle est là, je sens son travail p…
Dans les tours de Bothwell, priso… Plus d’un brave oubliait (tant cet… De pleurer son malheur et sa cause… Moi-même, en d’autres temps, je vi… Dans ma pensée encor, flots couran…
Je quitte mon cercueil, me glisse dans leur couche, il n’est de pire deuil quand un homme les touchent Vous savez, nous ne sommes pas très différents au fond, vous vous brisez les cœurs...