Cette nuit-là je regardais la lune Oui j’étais à ma fenêtre et je la regardais et puis j’ai quitté ma fenêtre je me suis déshabillée
L’enfance dans le lointain de la jeunesse l’adolescent la méprise et ne veut… ce n’est plus moi dit-il c’est un petit qui ne sait pas ce…
Oh la terrible et surprenante odeu… meurt c’est l’été et pourtant les… Edmond chef de famille chef de bur… dans son pavillon de chef-lieu de… Il faut laver son linge sale en fa…
Dans ma maison vous viendrez D’ailleurs ce n’est pas ma maison Je ne sais pas à qui elle est Je suis entré comme ça un jour Il n’y avait personne
Jour beni C’est ton jour Où tu es né Un sacré jour Joie apportée
A l’enterrement d’une feuille mort… Deux escargots s’en vont Ils ont la coquille noire Du crêpe autour des cornes Ils s’en vont dans le soir
Eternité Quatre-vingts cinq ans Ne semblent pas très grand chose Lorsqu’on l’a déjà Quatre-vingts cinq ans
Couronné d’étincelles Un marchand de pierres à briquet Élève la voix le soir Dans les couloirs de la station Javel
Il n’avait peur de personne Il n’avait peur de rien Mais un matin un beau matin Il croit voir quelque chose Mais il dit
Toi tu dors la nuit moi j’ai de l’… Tes yeux fermés ton grand corps al… c’est drôle mais ça me fait pleure… et soudain voilà que tu ris tu ris aux éclats en dormant
Il est terrible le petit bruit de l’œuf dur cassé… il est terrible ce bruit quand il remue dans la mémoire de… elle est terrible aussi la tête de…
memento mori ...c’est la vie nestled in your seat looking out from a plane at the cloud you muse from a chill
J’aime ton nom d’Apollonie, Echo grec du sacré vallon, Qui, dans sa robuste harmonie, Te baptise soeur d’Apollon. Sur la lyre au plectre d’ivoire,
De sa profonde mère, encor froide… Voici qu’au seuil battu de tempête… Amèrement vomie au soleil par la m… Se délivre des diamants de la tour… Son sourire se forme, et suit sur…
Ce toit tranquille, où marchent de… Entre les pins palpite, entre les… Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommenc… Ô récompense après une pensée
Une nuit que j’étais près d’une af… Comme au long d’un cadavre un cada… Je me pris à songer près de ce cor… À la triste beauté dont mon désir… Je me représentai sa majesté nativ…
Le pauvre crocodile n’a pas de C cédille on a mouillé les L de la pauvre grenouille le poiss… Mais tous les oiseaux ont des aile… L avant 1" E
Horloge ! dieu sinistre, effrayant… Dont le doigt nous menace et nous… Les vibrantes Douleurs dans ton c… Se planteront bientôt comme dans u… Le Plaisir vaporeux fuira vers l’…
Noyé dans les grandes eaux de la m… Qui suintent horriblement Le long des murs de sa chambre sor… Un mourant Livide abandonné et condamné
Dès l’aube, chers rayons, mon fron… À peine il se redresse, il voit d’… Sur le marbre absolu, le temps pâl… L’heure sur moi descendre et croît… *
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
La batteuse est arrivée la batteus… Ils ont battu le tambour ils ont battu les tapis ils ont tordu le linge ils l’ont pendu
Tout amoureux, de sa maîtresse, Sur son coeur ou dans son tiroir, Possède un gage qu’il caresse Aux jours de regret ou d’espoir. L’un d’une chevelure noire,
Elle dit au berger : « Approche. C’est moi qui t’attirais enfant ve… baissées. Seulement à la lumière frisante, c…
Combien faut-il de fois secouer me… Et baiser ton front bas, morne car… Pour piquer dans le but, de mystiq… Combien, ô mon carquois, perdre de… Nous userons notre âme en de subti…
Dures grenades entr’ouvertes Cédant à l’excès de vos grains, Je crois voir des fronts souverain… Éclatés de leurs découvertes ! Si les soleils par vous subis,
De sa grâce redoutable Voilant à peine l’éclat, Un ange met sur ma table Le pain tendre, le lait plat ; Il me fait de la paupière
J’ai mis mon képi dans la cage et je suis sorti avec l’oiseau sur… Alors on ne salue plus a demandé le commandant
Dans des fauteuils fanés des court… Pâles, le sourcil peint, l’oeil câ… Minaudant, et faisant de leurs mai… Tomber un cliquetis de pierre et d… Autour des verts tapis des visages…
Assise, la fileuse au bleu de la c… Où le jardin mélodieux se dodeline… Le rouet ancien qui ronfle l’a gri… Lasse, ayant bu l’azur, de filer l… Chevelure, à ses doigts si faibles…
LUI.– Ta poitrine sur ma poitrin… Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne
Qui pleure là, sinon le vent simpl… Seule, avec diamants extrêmes ?...… Si proche de moi-même au moment de… Cette main, sur mes traits qu’elle… Distraitement docile à quelque fin…
Douces colonnes, aux Chapeaux garnis de jour, Ornés de vrais oiseaux Qui marchent sur le tour, Douces colonnes, ô
C est la palette des mots . C est un article sur la colonne du… Tu vois .. le sulbaterne est assis… Fumant sa cigarette en écoutant la… Le sarrois .. sur le point d appui…
Je suis comme je suis Je suis faite^comme ça » Quand j’ai envie de rire Oui je ris, aux éclats J’aime celui qui m’aime
Un cheval s’écroule au milieu d’un… Les feuilles tombent sur lui Notre amour frissonne Et le soleil aussi.
Au-dessus des étangs, au-dessus de… Des montagnes, des bois, des nuage… Par delà le soleil, par delà les é… Par delà les confins des sphères é… Mon esprit, tu te meus avec agilit…
Penché contre un grand fleuve, inf… M’arrachent à regret aux riants en… Âme aux pesantes mains, pleines de… Il faut que le ciel cède au glas d… Le coeur dur, l’oeil distrait des…
Deux guerriers ont couru l’un sur… Ont éclaboussé l’air de lueurs et… Ces jeux, ces cliquetis du fer son… D’une jeunesse en proie à l’amour… Les glaives sont brisés ! comme no…
Tant de forêts arrachées à la terr… et massacrées achevées rotativées Tant de forêts sacrifiées pour la…
La Pythie, exhalant la flamme De naseaux durcis par l’encens, Haletante, ivre, hurle !... l’âme Affreuse, et les flancs mugissants… Pâle, profondément mordue,
De deux choses lune l’autre c’est le soleil les pauvres les travailleurs ne vo… leur soleil c’est la soif la pouss… et s’ils travaillent en plein sole…
J’implore ta pitié, Toi, l’unique… Du fond du gouffre obscur où mon c… C’est un univers morne à l’horizon… Où nagent dans la nuit l’horreur e… Un soleil sans chaleur plane au-de…
O rêves de jeunesse, éblouissant m… Qui vous arrachera de mon cœur épe… Qu’étaient donc ma raison, ma forc… Qu’ils aient fui pour un mot dans… Amour ! oh ! c’est bien toi dont j…
Il fait nuit ici, Je regarde dehors, Le regard embué, Et je vois la lune... Je pense que tu es déjà là...
Quels secrets dans mon coeur brûle… Âme par le doux masque aspirant un… De quels vains aliments sa naïve c… Fait ce rayonnement d’une femme en… Souffles, songes, silence, invinci…
Des milliers et des milliers d’ann… Ne sauraient suffire Pour dire La petite seconde d’éternité Où tu m’as embrassé
Si je regarde tout à coup n’a véri… subir cette parole intérieure sans… éphémères ; et cette infinité d’en… facilité, qui se transforment l’un… elles. Incohérente sans le paraîtr…
Le paon fait la roue le hasard fai… Dieu s’assoit dedans et l’homme le…
Dans un square sur un banc Il y a un homme qui vous appelle q… Il a des binocles un vieux costume… Il fume un petit ninas il eet assi… Et il vous appelle quand on passe
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les Et sitôt qu’il est seul Travaille arbitrairement S’érigeant pour soi-même Et soi-disant généreusement en l’honneur des travailleu...
Enfant j’ai vécu drôlement le fou rire tous les jours le fou rire vraiment et puis une tristesse tellement tr…
Tu ne veux pas de mon âme Que je jette à tour de bras : Chère, tu me le payeras !... Sans rancune – je suis femme ! – Tu ne veux pas de ma peau :
Anne qui se mélange au drap pâle e… Des cheveux endormis sur ses yeux… Mire ses bras lointains tournés av… Sur la peau sans couleur du ventre… Elle vide, elle enfle d’ombre sa g…
Quelle, et si fine, et si mortelle… Que soit ta pointe, blonde abeille… Je n’ai, sur ma tendre corbeille, Jeté qu’un songe de dentelle. Pique du sein la gourde belle,
Homme libre, toujours tu chériras… La mer est ton miroir ; tu contemp… Dans le déroulement infini de sa l… Et ton esprit n’est pas un gouffre… Tu te plais à plonger au sein de t…
Vous qui ne savez pas combien l’en… Enfant ! n’enviez point notre âge… Où le cœur tour à tour est esclave… Où le rire est souvent plus triste… Votre âge insouciant est si doux q…
J’ai, quelque jour, dans l’Océan, (mais je ne sais plus sous quels c… Jeté, comme offrande au néant, Tout un peu de vin précieux... Qui voulut ta perte, ô liqueur ?
Sur l’onde calme et noire où dorme… La blanche Ophélia flotte comme u… Flotte très lentement, couchée en… —On entend dans les bois lointains… Voici plus de mille ans que la tri…
Le soleil gît sur le sol Litre de vin rouge brisé Une maison comme un ivrogne Sur le pavé s’est écroulée Et sous son porche encore debout