Soit lointaine, soit voisine, Espagnole ou sarrazine, Il n’est pas une cité Qui dispute sans folie A Grenade la jolie
Quels secrets dans mon coeur brûle… Âme par le doux masque aspirant un… De quels vains aliments sa naïve c… Fait ce rayonnement d’une femme en… Souffles, songes, silence, invinci…
Un jour, Dieu sur sa table Jouait avec le diable Du genre humain haï. Chacun tenait sa carte L’un jouait Bonaparte,
Une tempête Approchait, et je vis, en relevant… Un grand nuage obscur posé sur l’h… Aucun tonnerre encor ne grondait ;… Frissonnait près de moi ; les bran…
Le feu hantait nos jours et les ac… Son fer blessait le temps à chaque… Le vent heurtait la mort sur le to… Le froid ne cessait pas d’environn… Ce fut un bel été, fade, brisant e…
La nuit n’est jamais complète Il y a toujours puisque je le dis Puisque je l’affirme Au bout du chagrin une fenêtre ouv… Une fenêtre éclairée
Des oiseaux par milliers volent ve… Le gardien ne peut supporter des c… Tant pis je m’en fous ! Et il éteint tout Au loin un cargo fait naufrage un…
L’Amour est assis sur le crâne De l’Humanité, Et sur ce trône le profane, Au rire effronté, Souffle gaiement des bulles rondes
Il dit non avec la tête mais il dit oui avec le cœur il dit oui à ce qu’il aime il dit non au professeur il est debout
Saint-Valery-Sur-Somme. Oh ! combien de marins, combien de… Qui sont partis joyeux pour des co… Dans ce morne horizon se sont évan… Combien ont disparu, dure et trist…
... Je compose en esprit, sous les… L’Admirable !... le feu, des cirq… Il change le mont chauve en august… D’où s’exhale d’un dieu l’acte ret… Si le dieu chante, il rompt le sit…
Dures grenades entr’ouvertes Cédant à l’excès de vos grains, Je crois voir des fronts souverain… Éclatés de leurs découvertes ! Si les soleils par vous subis,
Que faites-vous là petite fille Avec ces fleurs fraîchement coupées Que faites-vous là jeune fille Avec ces fleurs ces fleurs séchées Que faites-vous là jolie femme Avec ces fleurs qui ...
Oranges des orangers citrons des c… Mystères fastueux et journaliers La vie est belle je me tue à vous le dire dit la fleur
Devant la porte de l’usine le travailleur soudain s’arrête le beau temps l’a tiré par la vest… et comme il se retourne et regarde le soleil
Hier, le vent du soir, dont le sou… Nous apportait l’odeur des fleurs… La nuit tombait ; l’oiseau dormait… Le printemps embaumait, moins que… Les astres rayonnaient, moins que…
—Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,
En argot les hommes appellent les… c’est dire comme ils sentent que l… mais la languie verte des arbres e… Qui peut savoir ce qu’ils disent l… Les arbres parlent arbre comme les…
La princesse, dans un palais de ro… Sous les murmures, sous la mobile… Et de corail ébauche une parole ob… Quand les oiseaux perdus mordent s… Elle n’écoute ni les gouttes, dans…
La Pythie, exhalant la flamme De naseaux durcis par l’encens, Haletante, ivre, hurle !... l’âme Affreuse, et les flancs mugissants… Pâle, profondément mordue,
Ceux qui plantent en rêve des tessons de bouteille sur la grande muraille de Ceux qui mettent un loup sur leur visage quand ils mangent du mouton Ceux qui volent des œufs et qui n’osent...
Ah ! vous allez là-bas Oui Vous savez où c’est ? Non mais je connais Et vous emmenez tous ces bagages ?
Ce toit tranquille, où marchent de… Entre les pins palpite, entre les… Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommenc… Ô récompense après une pensée
L’homme a, pour payer sa rançon, Deux champs au tuf profond et rich… Qu’il faut qu’il remue et défriche Avec le fer de la raison ; Pour obtenir la moindre rose,
Une pierre deux maisons trois ruines quatre fossoyeurs un jardin des fleurs un sculpteur qui sculpte des Napoléon la fleur qu’on appelle aussi deux amoureux sur un grand lit un receveur...
Tout aussitôt que je commence à pr… Dans le mol lit le repos désiré, Mon triste esprit, hors de moi ret… S’en va vers toi incontinent se re… Lors m’est avis que dedans mon sei…
C’est ma faute C’est ma faute Cest ma très grande faute d’orthog… Voilà comment j’écris Giraffe.
Tout rayonne, tout luit, tout aime… Les oiseaux semblent d’air et de l… L’âme dans l’infini croit voir un… À quoi bon exiler, rois ? à quoi b… Proscrivez-vous l’été ? m’exilez-v…
L’effort humain n’est pas ce beau jeune homme sour… debout sur sa jambe de plâtre ou de pierre et donnant grâce aux puérils artif…
Il en est des mythologies comme de… perdues au fond des bois Elles brûlent longuement avec des… en forme de cœur Et le ciel à leur insu flambe et r…