Deux Pigeons s’aimaient d’amour t… L’un d’eux, s’ennuyant au logis, Fut assez fou pour entreprendre Un voyage en lointain pays. L’autre lui dit : « Qu’allez-vous…
Dans les profondeurs de mon esprit… les mots s’attardent comme des vol… Ephémères, intouchables, refusant… Les choses que je veux dire, les pensées qui tourbillonnent com…
À Albert Decrais. Le vase où meurt cette verveine D’un coup d’éventail fut fêlé ; Le coup dut effleurer à peine : Aucun bruit ne l’a révélé.
À Guy. Il était un grand mur blanc ? nu,… Contre le mur une échelle ? haute,… Et, par terre, un hareng saur ? se… Il vient, tenant dans ses mains ?…
Partout pleurs, sanglots, cris fun… Pourquoi dors-tu dans les ténèbres… Je ne veux pas que tu sois mort. Pourquoi dors-tu dans les ténèbres… Ce n’est pas l’instant où l’on dor…
Chaque enfant qu’on enseigne est u… Quatre-vingt-dix voleurs sur cent… Ne sont jamais allés à l’école une… Et ne savent pas lire, et signent… C’est dans cette ombre-là qu’ils o…
Je te regarde et le soleil grandit Il va bientôt couvrir notre journé… Éveille-toi cœur et couleur en têt… Pour dissiper les malheurs de la n… Je te regarde tout est nu
La plaine un jour disait à la mont… “ Rien ne vient sur ton front des… Au poète, courbé sur sa lyre pensi… La foule aussi disait : " Rêveur,… La montagne en courroux répondit à…
Rappelle-toi Barbara Il pleuvait sans cesse sur Brest… Et tu marchais souriante Épanouie ravie ruisselante Sous la pluie
Je suis le veilleur de la rue de Flandre, Je veille tandis que dort Paris. Vers le nord un incendie lointain…
A jeun perdue glacée Toute seule sans un sou Une fille de seize ans Immobile debout Place de la
Dès l’aube, chers rayons, mon fron… À peine il se redresse, il voit d’… Sur le marbre absolu, le temps pâl… L’heure sur moi descendre et croît… *
Ce toit tranquille, où marchent de… Entre les pins palpite, entre les… Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommenc… Ô récompense après une pensée
Le nez rouge, la face blême, Sur un pupitre de glaçons, L’Hiver exécute son thème Dans le quatuor des saisons. Il chante d’une voix peu sûre
Oranges des orangers citrons des c… Mystères fastueux et journaliers La vie est belle je me tue à vous le dire dit la fleur
Les poissons, les nageurs, les bat… Transforment l’eau. L’eau est douce et ne bouge Que pour ce qui la touche. Le poisson avance
—« Je suis la petite Cigale Qu’un rayon de soleil régale Et qui meurt quand elle a chanté Tout l’été. « Tout l’été j’ai redit ma chanson…
tête trophée membres lacérés dard assassin beau sang giclé ramages perdus rivages ravis enfances enfances conte trop remué… ô assassin attardé
Le petit homme qui chantait sans c… le petit homme qui dansait dans ma… le petit homme de la jeunesse a cassé son lacet de soulier et toutes les baraques de la fête
Il y a sur la plage quelques flaqu… Il y a dans les bois des arbres fo… La neige fond dans la montagne Les branches des pommiers brillent… Que le pâle soleil recule
Je n’aime plus la rue Saint-Martin Depuis qu’André Platard l’a quittée. Je n’aime plus la rue
Hélas ! vais-je à présent me plain… Et voir, près de Charon, La mort, indifférente à telles cir… Qui la décideront. Elle vit. Elle attend. Ce n’est p…
Entre les barreaux des locaux disc… une orange passe comme un éclair et tombe dans la tinette comme une pierre
Dans douze châteaux acquis pour douze bouchées de pain douze hommes sanglotent de haine dans douze salles de bains Ils ont reçu le mauvais câble
Un jour deux chauves dans un coin Virent briller certain morceau d’i… Chacun d’eux veut l’avoir ; disput… Le vainqueur y perdit, comme vous… Le peu de cheveux gris qui lui res…
Elle jouait avec sa chatte, Et c’était merveille de voir La main blanche et la blanche patt… S’ébattre dans l’ombre du soir. Elle cachait – la scélérate ! –
En sortant de l’école nous avons rencontré un grand chemin de fer qui nous a emmenés tout autour de la terre
Que me conseillez-vous, mon coeur… Irai-je par devers la belle Lui dire la peine mortelle Que souffrez pour elle en douleur… Pour votre bien et son honneur,
Tu es là en face de moi dans la lumière de l’amour Et moi je suis là
Mon arbre. Sous le mûrier platane, en été, do… Où l’ombre bienfaisante apaise not… Son feuillage éployé offre un toit… Un havre rafraîchissant aux heures…
Mon amour pour avoir figuré mes dé… Mis tes lèvres au ciel de tes mots… Tes baisers dans la nuit vivante Et le sillage des tes bras autour… Comme une flamme en signe de conqu…
Un amateur d’oiseaux avait, en gra… Parmi les œufs d’une serine Glissé l’œuf d’un chardonneret. La mère des serins, bien plus tend… Ne s’en aperçut point, et couva co…
L’exposition est universelle La galerie des machines infernales… Est ouverte Et des sergents de ville d’eau de Vichy
La nuit n’est jamais complète Il y a toujours puisque je le dis Puisque je l’affirme Au bout du chagrin une fenêtre ouv… Une fenêtre éclairée
Tout jeune Napoléon était très ma… et officier d’artillerie plus tard il devint empereur alors il prit du ventre et beaucou… et le jour où il mourut il avait e…
A la pêche à la baleine, à la pêch… Disait le père d’une voix courrouc… A son fils Prosper, sous l’armoire allongé, A la pêche à la baleine, à la pêch…
Comme d’un cercueil vert en fer bl… De femme à cheveux bruns fortement… D’une vieille baignoire émerge, le… Avec des déficits assez mal ravaud… Puis le col gras et gris, les larg…
Tout est différent, et rien à chan… Tu sais, ce sentiment de sécurité… Ce renouveau pas si nouveau qui re… Cette envie d’explorer cette nouve… Ça doit être cette fameuse peur de…
Tes jeunes seins brillaient sous l… mais il a jeté le caillou glacé la froide pierre de la jalousie sur le reflet
Mon bras pressait ta taille frêle Et souple comme le roseau ; Ton sein palpitait comme l’aile D’un jeune oiseau. Longtemps muets, nous contemplâmes
Dans les chambres secrètes de mon… Un vent doux remue la poussière de… La beauté du lys blanc est un rapp… Un murmure qui résonne dans mon âm… Ses pétales, comme le duvet d’un n…
Les courses furent intrépides (Comme aujourd’hui le repos pèse !… Par les steamers et les rapides. (Que me veut cet at home obèse ?) Nous allions,—vous en souvient-il,
L’homme a, pour payer sa rançon, Deux champs au tuf profond et rich… Qu’il faut qu’il remue et défriche Avec le fer de la raison ; Pour obtenir la moindre rose,
Oui, je sais qu’elle est la plus b… La reine du bal, je le sais ; Mais je suis un vaincu rebelle, Je ne la servirai jamais. Que pour la contempler en face,
Le lézard de l’amour S’est enfui encore une fois Et m’a laissé sa queue entre les d… C’est bien fait J’avais voulu le garder pour moi.
C’est ma faute C’est ma faute Cest ma très grande faute d’orthog… Voilà comment j’écris Giraffe.
Ode XXVI. En vous donnant ce pourtraict mien Dame, je ne vous donne rien Car tout le bien qui estoit nostre Amour dès le jour le fit vostre
Noyé dans les grandes eaux de la m… Qui suintent horriblement Le long des murs de sa chambre sor… Un mourant Livide abandonné et condamné
La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on… Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on… Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit,
C’est la légende d Alain . Qui naquit aux quatre chemins . Le pays des trois rivières .. le… Entre l odeur de l alambic et les… Sur les rives du vieux Chinon .
La mère fait du tricot Le fils fait la guerre Elle trouve ça tout naturel la mèr… Et le père qu’est-ce qu’il fait le… Il fait des affaires
Mon coeur, lassé de tout, même de… N’ira plus de ses voeux importuner… Prêtez-moi seulement, vallon de mo… Un asile d’un jour pour attendre l… Voici l’étroit sentier de l’obscur…
à René Depestre C’est une nuit de Seine
Le sommeil a pris ton empreinte Et la colore de tes yeux.
Un voile clair, un voile épais Recouvre notre destinée Mais l’étoile qui nous est née Demeure une étoile de paix. Peuvent-ils nous mentir, les astre…
Ce siècle avait deux ans ! Rome r… Déjà Napoléon perçait sous Bonapa… Et du premier consul, déjà, par ma… Le front de l’empereur brisait le… Alors dans Besançon, vieille vill…
Vous qui raffolez des squelettes Et des emblèmes détestés, Pour épicer les voluptés, (Fût-ce de simples omelettes !) Vieux Pharaon, ô Monselet !
Céleste fille du poète, La vie est un hymne à deux voix. Son front sur le tien se reflète, Sa lyre chante sous tes doigts. Sur tes yeux quand sa bouche pose
Un pauvre petit grillon Caché dans l’herbe fleurie Regardait un papillon Voltigeant dans la prairie. L’insecte ailé brillait des plus v…
Ton rire est comme un tourbillon d… Froissant l’air chaud, l’enveloppa… Amer, tu annules toute tragédie, Et ton souci d’être un homme, ton… Je voudrais t’enfermer avec ta vie…