L’Automne Dans les bois où loge les grands c… Se répand ici-bas une curieuse atm… Aujourd’hui je remarque une nature… Qui semble se ternir dans une fati…
Ne reprenez, Dames, si j’ai aimé, Si j’ai senti mille torches ardent… Mille travaux, mille douleurs mord… Si, en pleurant, j’ai mon temps co… Las ! que mon nom n’en soit par vo…
Fable XII, Livre I. Un médisant accusait les échos. Un médisant !....... Je le ménage… Le ciel, disait-il dans sa rage, Puisse-t-il les punir de leurs mau…
La fille du gai Thespis Est tout endormie Et penche son front de lys Sur sa main blêmie. Ses Bacchantes aux doux yeux
Sonner XXIV. Pauvre peintre aveuglé, qu’est-ce… A ce petit portrait où tu perds to… Essayant d’égaler de ton blanc arg… Ou du vermeil, le lys et l’oeillet…
A chacun de tes pats, s’ouvre une… Quand la magie s’opère, où le ciel… les éclairs coriaces, croisent nos… Alors des athlètes, ils remirent l… Notre chère relation, à sa vu oubl…
Ô ciel natal ! toi que j’admire en… Lorsque l’hiver se couche aux pied… Sommets glacés, où rayonne l’auror… Sublime autel des vœux que nous fo… Votre beauté s’assombrit sous la n…
Le vent est doux comme une main de… Le vent du soir qui coule dans mes… L’oiseau bleu s’envole et voile sa… Les lys royaux s’effeuillent dans… Au clavecin s’alanguissent les gam…
Fable X, Livre II. Naguère un ours encor sauvage, Ours sans esprit et sans usage, Mais non pas sans ambition, Disait : « Je veux aller à la cou…
Le soleil de ce jour d’automne se… Les chênes étaient noirs sur l’occ… Vénus brillait au bord d’un golfe… Et les troupeaux obscurs rentraien… Heure où s’enivre l’âme inquiète d…
Mon prochain voyage m’égare, Ne mène à rien. Je ne serai jamais enchanté, De ce départ accablé. La fortune joue des mauvais tours,
Ce mort qui vient là-bas fut un pr… Qui lui fit dans sa vie autant de… Donc, le voilà debout, travail int… Pour voir son ennemi qu’enfin on p… Regardant s’avancer la bière, il r…
Élégie VIII. Par tes yeux si beaux sous les voi… De leurs franges de longs cils noi… Soleils jumeaux, doubles étoiles, D’un cœur ardent ardents miroirs ;
Larmes aux fleurs suspendues, Larmes de sources perdues Aux mousses des rochers creux ; Larmes d’automne épandues, Larmes de cors entendues
Bonheur immense Depuis trop longtemps je t’admire, Toi à qui chaque jour j’essaye de… Une si belle amitié nous unit, Une si belle amitié dans cette vie…
Cet amour si précieux Toi qui fait chavirer mon coeur, Toi qui chasse toute ma noirceur, C’est tout mon amour que je veux t… Mais je n’ai pas ces mots sacrés.
La plus délicate des roses Est, à coup sûr, la rose-thé. Son bouton aux feuilles mi-closes De carmin à peine est teinté. On dirait une rose blanche
J’avais un coeur il y a longtemps. Mais je suis tombé amoureux et mon coeur est tombé en panne. Maintenant je marche sur le bord des ciseaux. Ma sang rafraîchit mes pieds et j’attends l...
Le champ Poésies .. c est les qua… Du moulin de Fresles .. c est le… C est le registre bleu .. sur le c… C est des nuances roses .. les cin… Des fragments pour traverser les a…
Voici l’heure décolorée : La créole a quitté l’ombrelle Et bâille dans son hamac frêle Au bruit de la vague éplorée. Les chatoiements du clair de lune
Tu me croyais heureux Mon amie depuis si longtemps que l… Par tant de regards tu m’admirais, Tu voyais en moi une paix radieuse… Toi qui était pour moi une amie pr…
Mes volages humeurs, plus stériles… S’en vont, et je leur dis : " Vou… S’éloigner la chaleur et le froid… Allez nicher ailleurs pour ne fâch… Ma couche de babil et ma table d’o…
« Ah ! monsieur ! mon métier d’dom… Me dit le grand Charly, son béret… En yentrant, j’croyais pas trouver… Et j’n’ai jamais encor si bien bu,… Mon maîtr’? C’est un homm’ simpl’…
En négligé galant, trônant dans so… La nouvelle épousée (elle est au m… Avec ses traits mutins et d’une gr… Regarde le mari qui vaque à son de… Aux pieds de son Omphale Hercule…
À la mémoire de mon frère Émile Ro… Dans les yeux de l’Humanité La Douleur va mirer ses charmes. Tous nos rires, tous nos vacarmes Sanglotent leur inanité !
Deux jeunes bacheliers logés chez… Y travaillaient avec ardeur A se mettre en état de prendre leu… Là, du matin au soir, en public di… Prouvant, divisant, ergotant
Que j’aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde
Quand tu n’auras plus ton beau sei… Ni la douceur de ton haleine, Ni l’éclat rose et le dessin De ta joue adorable et pleine, Alors je serai presque vieux :
Aujourd’hui en pleine nuit, tituba… je m’aperçois qu’enfant, caressant… je volais dans un sens, où arrivai… Chaque seconde était maître, d’éme… en haut de nos sourcils. Dos droit…
Maintenant, dans la plaine ou bien… Chêne ou sapin, un arbre est en tr… En France, en Amérique, en Turqu… Un arbre sous lequel un jour je pu… Maintenant, sur le seuil d’une pau…
Quand le fil de ma vie (hélas ! il… Tombera du fuseau qui le retient e… Quand ton nom, mêlé dans mon sort, Ne se nourrira plus de ma mourante… Quand une main fidèle aura senti m…
Caprice d’un pinceau fantasque Et d’un impérial loisir, Votre fellah, sphinx qui se masque… Propose une énigme au désir. C’est une mode bien austère
C’était un pari fou Que de s’aimer encore Et de s’imaginer changer de décors C’était un pari fou D’imaginer nos corps
À Emmanuel des Essarts. Ce n’est pas d’hier que d’exquises… Me l’ont révélée, un jour qu’en rê… J’allais écouter les chansons du v… Ce n’est pas d’hier que les teinte…
Cher amant, je cède à tes désirs ; De champagne enivre Julie. Inventons, s’il se peut, des plais… Des amours épuisons la folie. Verse-moi ce joyeux poison ;
¿ Por qué confié en vos ? te abrí mi alma te abrí mi corazon te deje pasar deje que vivieras en mi
ELLE Là-bas, elle va...à la dérive déversant de partout ses charmes et le mystère que seulement elle p… déchiffrer avec sa sa danse de gaz…
Camille, en dénouant sur votre col… Vos cheveux radieux plus beaux que… Égrenez tour à tour, ainsi qu’un c… Ces guirlandes de fleurs sur ces t… Tandis que la bouilloire, éveillée…
On ne voit rien au Ciel, en la te… Au feu, en l’eau, à l’air, qu’en l… Mon esprit affligé n’aille se mart… Et mon âme sur soy cruellyse insol… Quand une âme céleste, une paresse…
Une pierre tombe au loin, sur ma g… Rebondit en félin, sur un des sham… Ils sont tous déroulés, attendant… Cette pierre est un sphinx, orient… Elle te montre comment vaincre, ce…
Profond désespoir Après ces moments dont j’ai tant p… Il me semble qu’un mélancolie soit… Après ces joies qui m’étaient plei… C’est de tristes sentiments qui vi…
Ouvert à la fraîcheur des roses em… Le nez, suite du front classiqueme… Se dessine un peu grand, irréproch… Dans la convention plastique des c… La plus belle parmi les mortes bie…
« Connais-tu le pays où fleurit l’… Ainsi chante Mignon sous un ciel… Les yeux vers l’horizon immense. Elle voit en esprit ce que nomme s… Et quand le dernier mot se meurt,…
Haine La haine est mon domaine, je n sau… Elle me nourrit de fièvre, cette c… Réveillée dans les ombres, pour in… j y propagerais le feu, celui venu…
Quand les trois déités à la charma… Aux pieds du blond Pâris mirent l… Pallas dit à l’enfant : Si ton cœ… Je te réserverai de terribles expl… Junon leva la tête, et lui dit :…
Qui de vous n’a connu les soirs où… L’orgueil gronder en soi comme un… Les soirs d’ombre et d’effroi, d’i… Qui remuent au plus bas du cœur la… Alors on est haineux et dur comme…
Je suis devin, mes chers amis ; L’avenir qui nous est promis Se découvre à mon art subtil. Ainsi soit– il ! Plus de poète adulateur ;
Meurtri-e, l’oubli de soi, de son… Des plaies à vif, des pincements a… Depuis de lointaines contrées, san… Imperceptiblement, dans un moment… Un chant sacré se diffusera et cou…
Sur la peau de lion, fauve et roya… Voyez agoniser la belle Cléopâtre… Elle est là toute nue, et de ses b… L’œil suit complaisamment le suave… Il effleure l’épaule et la hanche…
Fable XVI, Livre I. On admirait l’oiseau de Jupiter, Qui déployant ses vastes ailes, Aussi rapide que l’éclair, Remontait vers son maître aux voût…
Nous ferons, ma Diane, un jardin… J’en serai laboureur, vous dame et… Vous donnerez le champ, je fournir… Afin que son honneur soit commun à… Les fleurs dont ce parterre éjouir…
amour inconditionnel Comme un navire fragile traversant… Submergé par des flots violents qu… Je me suis perdu dans un dédale d’… Et puis je me suis noyé dans la co…
Mon petit grand-père, Comment ça va ? Ma petite grand-mère, Es-ce-que tu es là ? Je n’ai pas grand-chose
Pourquoi se retrouver, sans même s… A quoi bon espérer, je veux te mér… O toi mon ingénu, tu remplis toute… Rien qu’avec ton sourire, je suis… Tous les masques du monde, chaque…
Ma demeure est bâtie au bord de la… Les grèbes, les pétrels et les bla… Entrecoupent leurs vols parmi ses… Dont les flèches de fer criaillent… Du côté de la mer, le lichen la re…
L’ange gardien Parmi tant de risques que j’encour… Une présence semble venir à mon se… Rêve ou réalité ? Je ne peux le d… Une personne semble me soutenir.
Pour la paix dans mon cœur, je don… Pour la paix dans le pays, les nôt… Nous devons nous unir, traverser c… En faire une joie de vie, en rire… Sortir de son confort, amener d’au…
Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fas… Ne saurait passer pour galant. Peu de gens, que le Ciel chérit e…
Ces rout’ à tas d’ cailloux où des… S’ rencontr’ avec des ân’, des per… Où pass’ carriol’, patach’, tap’-c… Att’lés d’ bidets pansus quand c’e… Pour moi, c’est des ch’mins d’ vil…
Je viens revoir l’asile où ma jeun… De la misère a subi les leçons. J’avais vingt-ans, une folle maîtr… De francs amis et l’amour des chan… Bravant le monde et les sots et le…