Le cavalier mourant levait pourtant sa tête
Les étoiles le fusillaient
La haie du rêve noir est encore trop épaisse
Nous ne sortirons pas du sort des prisonniers
Mais on peut voir déjà ce qui se passe
Dans les maisons ou sur les toits
Et l’immense bloc où s’entassent
Même les hommes qui sont là
Les animaux suivent en tas
La route aux vagues de poussière
Le fleuve où les reflets se noient
Et les souvenirs qui se meuvent
Dans l’univers refait qui tourne devant toi
Dans une minute rapide
L’arbre d’en face s’est brisé
Le talus grimpe sur la rive
Tout le monde s’est incliné
Il faut aller plus lentement
A cause des plans qui se croisent
A cause des enterrements
Et des réveils qui nous déçoivent
Sous les larmes du firmament