Dans la rue ce sont avec la couleur du sang sous le
ciel large et bas les pavés luisants qui remontent
La rue est divisée en cadres blancs où chaque homme
marque son pas où la pluie joue aux dames avec
les grosses gouttes de l’orage
les gouttes de l’été dernier
Mais là-haut le paysage est balayé par l’air
Le vent circule dans les veines
Les artères du grand concert
La palissade tourne à l’aigre
Tout devient plus grand vers la mer
L’espace dans le bas se remplit de maisons
Le ciel se gonfle de nuages
Et ma tête circule du centre aux quatre coins
La planche sur ses ailes
Ma tête prend le mouvement
Et dirige la manivelle
De l’orgue sourd de l’atmosphère
Qui ronfle là-haut sur les pierres
Au gré du vent