Mince et froide l’aile du temps s’étire aux traits de la figure
Et l’air au bout du jour vient ajouter à temps
L’écho des plaintes et les murmures
L’heure passe aux couleurs
Les numéros s’égalent
Dans l’axe où le regard flétri croise le cœur
Le soleil sort parfois son œil
A la fin de la mascarade
Sur des jeux de scène cruels
Et sur le rayon qui s’évade
La tête garde ses secrets
La terre épuise les secondes
L’ombre tourne au nombre des doigts
Ce n’est que la moitié du ciel et l’autre monde
Qui s’en va