"Poèmes saturniens (1866)"
#ÉcrivainsFrançais
Un pavillon à claires-voies Abrite doucement nos joies Qu’éventent des rosiers amis ; L’odeur des roses, faible, grâce Au vent léger d’été qui passe,
Parisien, mon frère à jamais étonn… Montons sur la colline où le solei… Si glorieux qu’il fait comprendre… Sous cette perspective inconnue au… D’arbres au vent et de poussière d…
Ô ! j’ai froid d’un froid de glace Ô ! je brûle à toute place ! Mes os vont se cariant, Des blessures vont criant ; Mes ennemis pleins de joie
Bien qu’elle soit ta meilleure ami… C’est farce ce que nous la trompon… Jusques à l’excès, sans penser mie À elle, tant nos instants sont bon… Nos instants sont bons !
Toute grâce et toutes nuances Dans l’éclat doux de ses seize ans… Elle a la candeur des enfances Et les manèges innocents. Ses yeux, qui sont les yeux d’un a…
C’est à cause du clair de la lune Que j’assume ce masque nocturne Et de Saturne penchant son urne Et de ces lunes l’une après l’une. Des romances sans paroles ont,
L’étoile du berger tremblote Dans l’eau plus noire et le pilote Cherche un briquet dans sa culotte… C’est l’instant, Messieurs, ou ja… D’être audacieux, et je mets
Une chanson folle et légère Comme le drapeau tricolore Court furieusement dans l’air, Fifrant une France âpre encor. Sa gaîté qui rit d’elle-même
L’ennui de vivre avec les gens et… Font souvent ma parole et mon rega… Mais d’avoir conscience et souci d… Exhausse ma tristesse, ennoblit mo… Alors mon discours chante et mes y…
Belle « à damner les saints », à t… Un vieux juge! Elle marche impéri… Elle parle—et ses dents font un mi… Italien, avec un léger accent russ… Ses yeux froids où l’émail sertit…
L’été ne fut pas adorable Après cet hiver infernal, Et quel printemps défavorable ! Et l’automne commence mal, Bah ! nous nous réchauffâmes
Brûle aux yeux des femmes, Mais garde ton coeur Et crains la langueur Des épithalames. Bois pour oublier !
Je ne suis pas jaloux de ton passé… Et même je t’en aime et t’en admir… Il montre ton grand coeur et la gl… D’un amour tendre et fort autant q… Car tu n’eus peur ni de la mort ni…
Les petits ifs du cimetière Frémissent au vent hiémal, Dans la glaciale lumière. Avec des bruits sourds qui font ma… Les croix de bois des tombes neuve…
La sainte, ta patronne, est surtou… Dans nos pays du Nord et toute la… Dont je suis à demi, la Lorraine… Elle fut courageuse et douce et mo… Et martyre. Or il faut lui brûler…