Fleurs du midi (1836)
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Une heure douce est rare ; il nous… Lorsque sur notre vie elle vient s… Ce matin, près de vous, cette heur… Le soleil se baignait dans une bla… Et du jardin claustral où nous éti…
Pars, puisque la gloire t’appelle… Mais lorsque tu t’enivres d’elle, Oh ! du moins, souviens-toi de moi… Quand la louange autour de toi Se répand douce à ton oreille,
Je crois revoir encore la couche d… Où mon père mourut vieillard aux c… Au front large et ridé, symbole de… Aux yeux étincelants. Comme un bûcher fumant, dont on ét…
Vous, qui vivez heureux, vous ne s… L’empire que sur moi ces songes po… Mais lorsque je tombais de leur en… A la réalité qui toujours les déme… Si je voulais, luttant contre ma d…
Vous en souvenez-vous de ces heure… L’une à côté de l’autre, où toutes… Sans crainte, sans soupçon, s’écha… L’amitié, disions-nous, est une do… Heureux qui trouve un cœur où son…
Avoir toujours gardé la candeur po… Croire à tout sentiment noble et p… Mendier un espoir comme un pauvre… Le recevoir parfois, et longtemps… Puis, lorsqu’on y croyait, dans ce…
Vierges, lorsqu’à vos cœurs l’amou… Par votre fiancé quand vous fûtes… Le jour où son destin au vôtre se… Ne rêvâtes-vous pas aux îles Borr… Et parmi les trois sœurs, corbeill…
Enfants, ne jouez pas si près de l… Pour vous mirer dans l’eau n’incli… Votre pied imprudent peut glisser… Vous êtes tout petits et les flots… Mais vous n’écoutez pas ma voix qu…
N’a-t-on pas épuisé la coupe de la… Est-il encore des noms qui n’aient… Des malheurs respectés par la foul… Et que n’ait pas frappés la verge… Est-il un citoyen, dans la France…
Comme un astre luit sur la terre, Sans que sa lumière s’altère Aux feux obscurcis d’ici-bas ; Ou, comme ces vagues lointaines, Qui, jamais n’ont baigné les plain…
Aimez le Liseron, cette fleur qui… Au gazon de la tombe, à l’agreste… Triste et modeste fleur qui dans l… Et frissonne au toucher ! Aimez son teint si pâle et son par…
Souvent je m’élançais dans ces cha… Où l’homme croit trouver le réel q… Dans des songes heureux qui, par l… Brillent sur nos beaux jours, puis… J’avais édifié le monument fragile
Que j’aime à voir tomber, par un c… La neige en blancs flocons sur nos… Avant qu’il soit souillé par les t… Le ciel se réfléchit dans ce miroi… Et le soleil, brillant d’un feu pl…
Le fruit de la pensée est amer pou… Et la cendre en jaillit aussitôt q… Et cependant ma lèvre, alors qu’el… Sent une ardente soif qui la brûle… Et je reviens encore demander à la…
Ce torrent, qui bondit, et jette Son écume de neige et d’or, Etait l’emblème du poète, Quand sa muse prenait l’essor. A ces bords sa gloire s’allie ;