Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
L’aube est bien tardive à naître, Il a gelé cette nuit ; Et déjà sous ta fenêtre Mon fol amour m’a conduit. Je tremble, mais moins encore
La paix sereine et radieuse Fait resplendir l’or des moissons… La nature est blonde et joyeuse, Le ciel est plein de grands frisso… Hosanna dans la fange noire
Hier, j’ai surpris l’aurore à son… Quand le nid est muet encore sur l… Là-haut, le sombre azur. Plus bas… Enfin, à l’horizon, un flamboiemen… Bleu, blanc, rouge !—Le ciel, à n…
Bonjour, lecteurs. On me propose Et j’accepte, – oh ! les étourdis… De vous parler tous les lundis Et même pas toujours en prose. La causerie est cependant
Vous aurez beau faire et beau dire… L’oubli me serait odieux ; Et je vois toujours son sourire Des adieux. Vous aurez beau dire et beau faire…
Sur un fond d’or pâli, les saints… Qu’un plomb noir délimite en dessi… Croisant les bras, levant au ciel… Marc, brun, près du lion ; Mathie… Et Jean, tout rose, avec l’oiseau…
Fléau rapide et qui dévore, La bataille a passé par là, Et la vieille maison brûla ; Regardez, cela fume encore. Quelques images d’Épinal,
Quand vous me montrez une rose Qui s’épanouit sous l’azur, Pourquoi suis-je alors plus morose… Quand vous me montrez une rose, C’est que je pense à son front pur…
J’ai dit au ramier : « Pars ! et… Au delà des champs d’avoine et de… Me chercher la fleur qui fera qu’o… Le ramier m’a dit : « C’est trop… Et j’ai dit à l’aigle : « Aide-mo…
A Tolède, c’était une ancienne co… Qu’avant de prendre enfin le titre… Pendant toute une nuit, chaque élè… Veillât près du fourneau qui rouge… Il façonnait alors un chef-d’œuvre…
On jouait un opéra-bouffe. C’est le nom qu’on donne aujourd’h… Aux farces impures dont pouffe Notre siècle si fier de lui. On riait très fort. La machine
En mai, par une pure et chaude apr… Je cheminais au bord d doux fleuve… Où se réfléchissait la fuite d’un… Je suivais lentement le chemin de… Tout en fleurs, qui descend en pen…
Au village, en juillet. Un soleil… Ses lunettes au nez, le vieux char… Répare, près du seuil, un timon de… Le curé tout à l’heure a traversé… Nu-tête. Les trois quarts ont son…
Lorsqu’un homme n’a pas d’amour, Rien du printemps ne l’intéresse ; Il voit même sans allégresse, Hirondelles, votre retour ; Et, devant vos troupes légères
Sous le ciel de Florence, alors q… Aux bleus décamérons les étoiles s… Et devant quelque Reine aimable d… Vêtus du long camail, les Poètes… Souvent, au fond du parc mystérieu…