Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
J’ai crié dans la solitude : « Mon chagrin sera-t-il moins rude… Un jour, quand je dirai son nom ?… Et l’écho m’a répondu : « Non. » « Comment vivrai-je, en la détress…
En mai, par une pure et chaude apr… Je cheminais au bord d doux fleuve… Où se réfléchissait la fuite d’un… Je suivais lentement le chemin de… Tout en fleurs, qui descend en pen…
A quoi pensez-vous, ô drapeaux De nos dernières citadelles, Vous qui comptez plus de corbeaux Dans notre ciel que d’hirondelles… A quoi penses-tu, laboureur,
Il fait nuit. – Et la voûte est t… Par la sonorité du bâtiment de fon… Le jet de vapeur blanche au siffle… Hennissement affreux du lourd chev… Qui vient à reculons et lui-même s…
On jouait un opéra-bouffe. C’est le nom qu’on donne aujourd’h… Aux farces impures dont pouffe Notre siècle si fier de lui. On riait très fort. La machine
Tandis qu’au restaurant en face :… On prépare, au salon. de cinquante… Un de ces longs repas que l’argent… Et qu’orne un grand nougat surmont… Toute la noce, avec de gros rires…
Devant le pur, devant le vaste cie… Où scintillaient déjà quelques éto… Sur la terrasse, avec des fichus e… Toute la compagnie avait voulu s’a… Devant nous l’étendue immense, fro…
En Grèce, j’ai trouvé, parmi les… Et les lauriers profonds, dans un… Caché par les buissons les plus im… Un vieux temple de Pan, en ruine,… Pas un sentier ne mène à ces chose…
La douleur aiguise les sens, —Hélas ! ma mignonne est partie !— Et dans la nature je sens Une secrète sympathie. Je sens que les nids querelleurs
L’immense ennui, ce fils bâtard de… En maître est installé dans mon âm… Et moins que la vieillesse affreus… Cette âme de trente ans a gardé de… J’en atteste ces yeux éteints, cet…
Édith rêve toujours et toujours Je… La blonde lève au ciel un regard d… Et la brune au dehors répand sa jo… Ainsi l’étoile brille et la rose f… Mais, quand un tendre émoi naîtra…
Dans cette vie ou nous ne sommes Que pour un temps si tôt fini, L’instinct des oiseaux et des homm… Sera toujours de faire un nid ; Et d’un peu de paille ou d’argile
Dans la plaine blonde et sous les… Pour mieux faire accueil au doux m… Nous irons chasser les choses ailé… Moi, la strophe, et toi, le papill… Et nous choisirons les routes tent…
Vous portez, mon bel officier, Avec une grâce parfaite, Votre sabre à garde d’acier ; Mais je songe à notre défaite. Cette pelisse de drap fin
Je suis ton vieux parent et je sai… Je te vis naître, Annette, et je… Te voilà mariée, et l’on va te cue… Rose qui parfumas longtemps la for… Je connais ton cœur droit, ta bont…