Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
La douleur aiguise les sens, —Hélas ! ma mignonne est partie !— Et dans la nature je sens Une secrète sympathie. Je sens que les nids querelleurs
Le salon s’ouvre sur le parc Où les grands arbres, d’un vert so… Unissent leurs rameaux en arc Sur les gazons qu’ils baignent d’o… Si je me retourne soudain
J’ai fait ce rêve. J’étais mort. Une voix dit :—Ton âme impie, En un très-misérable fort, Va revivre afin qu’elle expie. Dans le bois qu’octobre jaunit
Les deux sœurs étaient là, les bra… Debout devant la vieille aux regar… Qui tournait lentement de ses vieu… Sur un coin de haillon les cartes… Brune et blonde, et de plus fraîch…
Par une nuit d’orage et sous un ci… Parfois le paysan qui sort d’une v… Aperçoit au détour de la route mou… Un feu follet énorme et fixe comme… S’il s’avance, domptant son effroi…
Dans le faubourg qui monte au cime… Passant rêveur, j’ai souvent obser… Les croix de bois et les tombeaux… Attendant là qu’un nom y fût gravé… Tu m’es ravie, enfant, et la nuit…
Les pieds dans l’eau, bien plus pe… Portant, pendue au col, sa boîte a… Sous l’arche du vieux pont sombre… Le pêcheur s’est tenu, tout le jou… Il ne voit ni le soir qui tombe, n…
—« Mais je l’ai vu si peu ! »—disi… Et moi, vous ai-je vue en effet da… En un moment mon cœur s’est donné… Ne pouvez-vous ainsi m’aimer à vot… Pour monter d’un coup d’aile au so…
A quoi pensez-vous, ô drapeaux De nos dernières citadelles, Vous qui comptez plus de corbeaux Dans notre ciel que d’hirondelles… A quoi penses-tu, laboureur,
Maître, l’envieux n’a pu satisfair… Sur toi son cruel et lâche désir. Ton nom restera pareil à la sphère… Qui n’a pas de point par où la sai… Pourtant il fallait nier quelque c…
En Grèce, j’ai trouvé, parmi les… Et les lauriers profonds, dans un… Caché par les buissons les plus im… Un vieux temple de Pan, en ruine,… Pas un sentier ne mène à ces chose…
Hélas ! la chimère s’envole Et l’espoir ne m’est plus permis ; Mais je défends qu’on me console. Ne me plaignez pas, mes amis. J’aime ma peine intérieure
Ô mon cœur, es-tu donc si débile e… Et serais-tu pareil au forçat qu’o… Et qui boite toujours de son boule… Tais-toi, car tu sais bien qu’elle… Je ne veux plus souffrir et je t’e…
Ce n’est pas qu’elle fût bien bell… Mais nous avions tous deux vingt a… Et ce jour-là, – je me rappelle, – Était un matin de printemps. Ce n’est pas qu’elle eût l’air bie…
Édith rêve toujours et toujours Je… La blonde lève au ciel un regard d… Et la brune au dehors répand sa jo… Ainsi l’étoile brille et la rose f… Mais, quand un tendre émoi naîtra…