Sonnets intimes et poèmes inédits (1911)
#ÉcrivainsFrançais
Au Louvre, je vais voir ces délic… Qui montrent aux oisifs les riches… Je connais l’armement des vaisseau… Et la voilure des avisos-hirondell… J’aime cette flottille avec ses ba…
J’ai dit au ramier : « Pars ! et… Au delà des champs d’avoine et de… Me chercher la fleur qui fera qu’o… Le ramier m’a dit : « C’est trop… Et j’ai dit à l’aigle : « Aide-mo…
Avez-vous quelque espoir dans la p… Mais on s’arme. Toujours l’homme,… Toujours le « væ victis » du Barb… Et la fraternité n’est qu’un fade… Sous la tunique sombre ou sous le…
Sur la route en linceul changée Par deux longs mois de vent du nor… La petite passe, chargée De son lourd fagot de bois mort. Comme l’horizon s’illumine
Bien souvent vous lisez un fait di… Qui traverse l’esprit sans y jeter… C’est la mort du chauffeur broyé s… Du sauveteur noyé dans les eaux d’… Du pompier dévoré par un gouffre i…
Ô poète trop prompt à te laisser c… Si cette douce enfant devait t’êtr… Et si ce cœur en qui tout le tien… Ne pouvait pas pour toi frémir et… N’importe ! ses yeux seuls ont su…
J’ai fait ce rêve. J’étais mort. Une voix dit :—Ton âme impie, En un très-misérable fort, Va revivre afin qu’elle expie. Dans le bois qu’octobre jaunit
Les pieds dans l’eau, bien plus pe… Portant, pendue au col, sa boîte a… Sous l’arche du vieux pont sombre… Le pêcheur s’est tenu, tout le jou… Il ne voit ni le soir qui tombe, n…
J’ai quitté la mère patrie Pour voir, par un minuit bien clai… Le ciel refléter dans la mer Sa merveilleuse orfèvrerie. Hélas ! aux côtes d’Algérie,
Le silence imposant et la nuit sol… Planent sur le rempart où, debout… Le mousqueton au bras, veille une… Auprès d’un gros canon tourné vers… Le fort est un de ceux qui virent…
Pâle sous la céruse et les cheveux… L’illustre premier rôle encor jeun… L’homme à femmes, malgré son âge a… Obtient, comme au beau temps, des… Et, depuis des milliers et des mil…
Un liseron, madame, aimait une fau… –Vous pardonnerez bien cette idée… Qu’une plante puisse être éprise d… Un liseron des bois, éclos près d’… Au fond du parc, au bout du vieux…
A Tolède, c’était une ancienne co… Qu’avant de prendre enfin le titre… Pendant toute une nuit, chaque élè… Veillât près du fourneau qui rouge… Il façonnait alors un chef-d’œuvre…
Sur un fond d’or pâli, les saints… Qu’un plomb noir délimite en dessi… Croisant les bras, levant au ciel… Marc, brun, près du lion ; Mathie… Et Jean, tout rose, avec l’oiseau…
Chère âme, si l’on voit que vous p… Le chagrin du poète exilé qui vous… On raillera ma peine et l’on vous… Que l’amour fait souffrir, mais qu… Ainsi qu’un mutilé qui survit aux…