Le coffret de santal (1873)
#ÉcrivainsFrançais
xx… Après le bain, la chambrière Vous coiffe. Le peignoir ruché Tombe un peu. Vous écoutez, fière… Les madrigaux de la psyché.
À Mademoiselle Mauté de Fleurv… Si j’étais roi de la forêt, Je mettrais une couronne Toute d’or ; en velours bleuet J’aurais un trône,
En été les lis et les roses Jalousaient ses tons et ses poses, La nuit, par l’odeur des tilleuls Nous nous en sommes allés seuls. L’odeur de son corps, sur la mouss…
À Madame S. de F. À travers la forêt des spontanéité… Écartant les taillis, courant par… Et cherchant dans l’émoi des soifs… L’oubli des paradis pour un instan…
Pourquoi, tout à coup, quand tu jo… Ces airs émus et soucieux ? Qui te met cette fièvre aux yeux, Ce rose marbré sur les joues ? Ta vie était, jusqu’au moment
Loin du bal, dans le parc humide Déjà fleurissaient les lilas ; Il m’a pressée entre ses bras. Qu’on est folle à l’âge timide ! Par un soir triomphal
Le bleu matin Fait pâlir les étoiles. Dans l’air lointain La brume a mis ses voiles. C’est l’heure où vont,
Sonnet. J’écris ici ces vers pour que, le… À tous les rêves bleus que font le… Vous laissiez sur vos yeux, placid… Tournoyer ma pensée et s’y mouille…
Sonnet. Il y a des moments où les femmes s… On n’a pas de respect pour ces fra… Je suis un papillon qui fuit des c… Et c’est dans un baiser suprême qu…
Le rythme argentin de ta voix Dans mes rêves gazouille et tinte. Chant d’oiseau, bruit de source au… Qui réveillent ma joie éteinte. Mais les bois n’ont pas de frisson…
À ma mère. La blessée est contre un coussin Trempé du sang de la blessure Qu’elle porte au-dessous du sein. Qu’elle est blanche ! Le médecin
Tu me fis d’imprévus et fantasques… Un soir que tu t’étais royalement… Haut coiffée, et ruban ponceau dan… Qui couronnaient ton front de leur… Tu m’avais dit « Je suis à toi si…
xx… Elle avait de beaux cheveux, blond… Comme une moisson d’août, si longs Qu’ils lui tombaient jusqu’aux tal… Elle avait une voix étrange,
J’ai trois fenêtres à ma chambre : L’amour, la mer, la mort, Sang vif, vert calme, violet. Ô femme, doux et lourd trésor ! Froids vitraux, odeurs d’ambre.
À Lionel Nunès. Vivre tranquille en sa maison, Vertueux ayant bien raison, Vaut autant boire du poison. Je ne veux pas de maladie,