Le coffret de santal (1873)
#ÉcrivainsFrançais
Inscriptions cunéiformes, Vous conteniez la vérité ; On se promenait sous des ormes, En riant aux parfums d’été ; Sardanapale avait d’énormes
Je viens de voir ma bien-aimée Et vais au hasard, sans desseins, La bouche encor tout embaumée Du tiède contact de ses seins. Mes yeux voient à travers le voile
C’est l’hiver. Le charbon de terr… Flambe en ma chambre solitaire. La neige tombe sur les toits. Blanche ! Oh, ses beaux seins bla… Même sillage aux cheminées
L’automne fait les bruits froissés De nos tumultueux baisers. Dans l’eau tombent les feuilles sè… Et sur ses yeux, les folles mèches… Voici les pèches, les raisins,
Le rythme argentin de ta voix Dans mes rêves gazouille et tinte. Chant d’oiseau, bruit de source au… Qui réveillent ma joie éteinte. Mais les bois n’ont pas de frisson…
À Guy. Il était un grand mur blanc ? nu,… Contre le mur une échelle ? haute,… Et, par terre, un hareng saur ? se… Il vient, tenant dans ses mains ?…
À Emmanuel des Essarts. Ce n’est pas d’hier que d’exquises… Me l’ont révélée, un jour qu’en rê… J’allais écouter les chansons du v… Ce n’est pas d’hier que les teinte…
À ma mère. La blessée est contre un coussin Trempé du sang de la blessure Qu’elle porte au-dessous du sein. Qu’elle est blanche ! Le médecin
Sonnet. Je ne vous ferai pas de vers, Madame, blonde entre les blondes, Vous réduiriez trop l’univers, Vous seriez reine sur les mondes.
Au comte de Chousy. Dans tes cheveux, flot brun qui su… Sur tes seins frissonnants, ombrés… L’odeur des varechs morts dans les… Je veux laisser tomber par gouttes…
Sonnet. Beau corps, mais mauvais caractère… Elle ne veut jamais se taire, Disant, d’ailleurs d’un ton charma… Des choses absurdes vraiment.
Mes vers, sur les lames d’ivoire De votre carnet, font semblant D’imiter la floraison noire Des cheveux sur votre cou blanc. Il faudrait d’immortelles strophes
Nul ne l’a vue et, dans mon cœur, Je garde sa beauté suprême ; (Arrière tout rire moqueur !) Et morte, je l’aime, je l’aime. J’ai consulté tous les devins,
À Arsène Houssaye. Bois frissonnants, ciel étoilé, Mon bien-aimé s’en est allé, Emportant mon coeur désolé ! Vents, que vos plaintives rumeurs,
Le grand Lion est mort. Il reste… Les fouines, les chiens, les rats… Ces bêtes ne sont pas absolument i… Elles savent manger nos plus sales… Et peuvent nettoyer nos plus puant…