Le coffret de santal (1873)
#ÉcrivainsFrançais
Tu m’as pris jeune, simple et beau… Joyeux de l’aurore nouvelle ; Mais tu m’as montré le tombeau Et tu m’as mangé la cervelle. Tu fleurais les meilleurs jasmins,
Sonnet. Beau corps, mais mauvais caractère… Elle ne veut jamais se taire, Disant, d’ailleurs d’un ton charma… Des choses absurdes vraiment.
xx… Mille étés et mille hivers Passeront sur l’univers, Sans que du poète-dieu Li-taï-pé meurent les vers,
Loin du bal, dans le parc humide Déjà fleurissaient les lilas ; Il m’a pressée entre ses bras. Qu’on est folle à l’âge timide ! Par un soir triomphal
Un immense désespoir Noir M’atteint Désormais, je ne pourrais M’égayer au rose et frais
À Démètre Perticari. Des parfums, des fleurs, des schal… Dans un château vaste. Des amants heureux sur tous les pa… Gens de haute caste.
À Albert Tinchant. À notre époque froide, on ne fait… Loin des bois endormeurs et loin d… Les pauvres vont, cherchant ces so… Que cachent les banquiers, inquiet…
Je viens de voir ma bien-aimée Et vais au hasard, sans desseins, La bouche encor tout embaumée Du tiède contact de ses seins. Mes yeux voient à travers le voile
Sonnet. Les coquelicots noirs et les bleue… Dans le foin capiteux qui réjouit… La lettre jaunie où mon aïeul resp… À mon aïeule fit des serments sura…
À Théodore de Banville. Tête penchée, Œil battu, Ainsi couchée Qu’attends-tu ?
En été les lis et les roses Jalousaient ses tons et ses poses, La nuit, par l’odeur des tilleuls Nous nous en sommes allés seuls. L’odeur de son corps, sur la mouss…
Au printemps, c’est dans les bois… Qu’un jour nous nous sommes connus… Les bourgeons poussaient vapeur ve… L’amour fut une découverte. Grâce aux lilas, grâce aux muguets…
Voici venir le printemps vague Je veux être belle. Une bague Attire à ma main ton baiser. Aime-moi bien ! Aime-moi toute Surtout jamais, jamais de doute.
Aux arbres il faut un ciel clair, L’espace, le soleil et l’air, L’eau dont leur feuillage se mouil… Il faut le calme en la forêt, La nuit, le vent tiède et discret
Le bleu matin Fait pâlir les étoiles. Dans l’air lointain La brume a mis ses voiles. C’est l’heure où vont,