Le livre de l’amie (1866)
#ÉcrivainsFrançais
Nos coteaux, les plus purs de tous… Que, n’eût été la Grèce, auraient… Au bas de leurs sentiers poudrés d… Ont comme une hydre énorme éparse… La Ville nous fascine, étant moin…
Son désordre était charmant : On eût dit beaucoup de fées Dans un tourbillonnement Légères et décoiffées. Seule, elle, faisait cela ;
Ont-ils le droit, ceux-là qui s’év… Pris de peur et front bas, comme d… D’éteindre leur raison comme on ét… Et de faire la paix dans leur âme… A regarder sans fin l’obscurité pr…
Il faudrait, pour quitter la ville… Suivant l’eau lentement, sans voil… Sur des nuages blancs aussi blancs… Le ciel d’été, l’azur étendrait so… Serré dans le granit comme dans un…
La moisson sent le pain : la terre… Se trahit dans ses lourds épis aux… Et caresse au parfum de ses chaume… L’odorat du poète et de la ménagèr… La tête dans l’air bleu, les pieds…
Le soleil s’est levé du milieu des… Comme le premier-né divin des nuit… Déchirant, dans un vol de flammes… Du matin frissonnant les frêles mo… Les champs, l’eau, les forêts grav…
Le soleil des beaux yeux ne brûle… Plus tard il s’affaiblit ; plus tô… C’est un rayon d’avril, pâle encor… N’échauffant que la grâce au lieu… Au solstice de l’âge un instant ar…
Sur l’Alpe étincelante et haute Le soleil tombe et se répand. Le chemin enlace à mi-côte La montagne comme un serpent. Ainsi que dans une revue
Derrière l’épaisseur et le pur inc… Des lèvres, qu’en passant fait pal… On entrevoit les dents découvertes… Comme une aube à travers de frais… Ce n’est rien qu’un rayon, un file…
Comme un prêtre jaloux qui pare so… J’étais fier de lui mettre au fron… Et dans l’azur profond et vague de… Je poursuivais l’erreur d’un mirag… C’est que sa bouche était rose, et…
Quand les malheureux ont l’été Et le soleil pour leur sourire, Il semble qu’un peu de gaité Vienne atténuer leur martyre. Mais l’hiver, quand il fait si fro…
La terre est une épouse épanouie e… Le blé, pareil à l’or, lui fait de… Qu’elle secoue au vent, étincelant… Les arbres ont des fruits pesants… Le bon grain dur et jaune a crevé…
Dans un parc oublié dont le silenc… Les rêveurs, sentinelle ancienne d… Le grand arbre muet isole son orgu… Et vers le ciel étend ses branches… Son tronc noir se raidit musculeux…
Ô lèvres, fleurs de sang qu’épanou… Frais calice du souffle et rose du… Où, malgré moi, revient mon rêve s… Si douces que les mots ne peuvent… Lèvres, coupes d’amour après qui l…
L’horizon bleu, ceinture immense,… Dont l’âpre Océan vert couvre à m… L’air dans tout son azur n’a qu’un… Et la mer a le pouls régulier d’un… Le cormoran, pêcheur morose et sol…