Alain Cabello Mosnier

Juste d’amétrine

Deux couleurs unies dans une seules pierre

Incurable gorgone et jeune jouvencelle
Ici vielle matrone, envieuse blairelle
attendant sous la lune encombrée par sa nue
tout de l’un, rien de l’une, en petite tenue
 
Déesse et si mystique en grisante amoureuse,
fillette de plastique et putain plantureuse
qui annone sa prose en relevant la cuisse
pour la métamorphose, exquis dard d’écrevisse
 
je ne veux pas qu’un homme enserre ma peau d’ambre,
ne veux pas faire comme, en sortant de sa chambre,
mais rester entre femme et petite angelotte,
baiser hiérogame, engageante pleurote
 
Sa main est si touchante et sa lèvre narquoise
la bouche rougeoyante et le sexe d’ardoise
s’approche, me caresse, engourdit tout mon être
elle qui s’envient toute encristée, l’œil adêtre
 
Ou celle-ci encore, empreinte et désirable,
monacale était laure, enfouie dans le sable,
elle ferma sa porte enfantelet fragile,
de peur qu’on ne s’emporte en nos cœurs fait d’argile
 
 
Achevé le vendredi 2 juillet 2021 par Alain Cabello-Mosnier
(poète gay & masseur à Paris)
Note de proximité poétique : 16/20
Il s'agit d'une note purement subjective que j’octroie à mes textes.
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