Dernière Gerbe (Posthume, 1902)
#ÉcrivainsFrançais
IL semblait grelotter, car la bis… C’était, sous un amas de rameaux s… Une pauvre statue, au dos noir, au… Un vieux faune isolé dans le vieux… Qui, de son front penché touchant…
Sa grandeur éblouit l’histoire. Quinze ans, il fut Le dieu que traînait la victoire Sur un affût ; L’Europe sous la loi guerrière
Au retour des beaux jours, dans ce… Où meurent les Danton trahis par… Quand l’étable s’agite au fond des… Quand l’eau vive au soleil se chan… Quand la grisette assise, une aigu…
II. Tout était d’accord dans les plain… Tout était d’accord dans les bois Avec la douceur des haleines, Avec le mystère des voix.
Voyons, d’où vient le verbe ? Et… De qui tiens-tu les mots dont tu f… Écriture, Alphabet, d’où tout cela… Réponds. Platon voit l’I sortir de l’air s…
Aventurier conduit par le louche d… Pour y passer la nuit, jusqu’à dem… Entre à l’auberge Louvre avec ta… Molière te regarde et fait signe à… L’un te prend pour Scapin, l’autr…
Je veille, et nuit et jour mon fro… Ma joue en pleurs ruisselle, Depuis qu’Albaydé dans la tombe a… Ses beaux yeux de gazelle. Car elle avait quinze ans, un sour…
Vents, souffles du zénith obscur e… N’éveillerez-vous pas quelque imme… Là-haut, dans le ciel sombre, en f… Puisque deux nations vont en venir… Parce que les deux rois se sont pr…
Oh ! pour le reste de ta vie, Qu’on nous plaigne ou qu’on nous e… Tant que nos coeurs se comprendron… Puisse une sereine pensée, À ton chevet toujours fixée,
Millions, millions, et millions d’… Je suis, dans l’ombre affreuse et… La splendide forêt des constellati… C’est moi qui suis l’amas des yeux… L’épaisseur inouïe et morne des lu…
Un immense frisson émeut la plaine… C’est l’heure où Pythagore, Hésio… Songeaient ; c’est l’heure où, las… Contemplé l’azur sombre et l’étoil… Pleins d’horreur, s’endormaient le…
Souvent Bounaberdi, sultan des fr… Que comme un noir manteau le semou… Monte, géant lui-même, au front d’… D’où son regard, errant sur le sab… Embrasse d’un coup d’œil les deux…
Ô toi d’où me vient ma pensée, Sois fière devant le Seigneur ! Relève ta tête abaissée, Ô toi d’où me vient mon bonheur ! Quand je traverse cette lieue
Ô sainte horreur du mal ! Devoir f… Quand Virgile suspend la chèvre a… Quand Lucrèce revêt de feuilles l… Quand Ennius compare au satyre co… Le bouc passant sa tête à travers…
Ouvrière sans yeux, Pénélope imbé… Berceuse du chaos où le néant osci… Guerre, ô guerre occupée au choc d… Toute pleine du bruit furieux des… Ô buveuse de sang, qui, farouche,…