Toute la lyre (1888 et 1893)
#ÉcrivainsFrançais
Oh ! Paris est la cité mère ! Paris est le lieu solennel Où le tourbillon éphémère Tourne sur un centre éternel ! Paris ! feu sombre ou pure étoile…
Le ciel d’étain au ciel de cuivre Succède. La nuit fait un pas. Les choses de l’ombre vont vivre. Les arbres se parlent tout bas. Le vent, soufflant des empyrées,
On est Tibère, on est Judas, on e… Et l’on a Lambessa, n’ayant plus… On forge pour le peuple une chaîne… On exile, on proscrit le penseur l… Tout succombe. On comprime élans,…
Puisque nous avons seize ans, Vivons, mon vieux camarade, Et cessons d’être innocents ; Car c’est là le premier grade. Vivre c’est aimer. Apprends
VII. Ô myrrhe ! ô cinname ! Nard cher aux époux ! Baume ! éther ! dictame ! De l’eau, de la flamme,
On croyait dans ces temps où le pâ… Loin dans l’air, au-dessus de son… Voyait parfois, témoin par l’ombre… Dans un noir tourbillon de tonnerr… Passer rapidement la figure ébloui…
Ami Z, tu m’es présent en cette s… Quand le ciel, mon problème, et l’… Quand le travail, ce maître august… Quand les songes sereins, profonds… Qui tiennent jour et nuit ma pensé…
Après avoir donné son aumône au pl… Pensif, il s’arrêta pour les voir.… Avait maigri leur joue, avait flét… Ils s’étaient tous les quatre à te… Puis, s’étant partagé, comme ferai…
Ce ne sont qu’horizons calmes et p… On voit sur les coteaux des chasse… Le reste du pays, sous le ciel gri… Est une plaine avec une église au… Un lierre monstrueux à tige arbore…
La nature est pleine d’amour, Jeanne, autour de nos humbles joie… Et les fleurs semblent tour à tour Se dresser pour que tu les voies. Vive Angélique ! à bas Orgon !
La terre par moments doute; on ne… L’homme a devant les yeux de la br… On ne sait quoi de pâle et de crép… On n’a plus d’allégresse, on n’a p… La disparition produit l’effaremen…
Des sabres sont partout posés sur… L’autel ment. On entend ceux qu’o… Jurer, d’un front tranquille et sa… De faux serpents qui font, tant il… Tant ils sont monstrueux, effroyab…
VIII. Ô Dieu, puisque voilà ce qu’a fait… Puisque, comme une porte est barré… Elle est sourde à l’honneur, Puisque tous ces soldats rampent s…
Oh ! que ne suis-je un de ces homm… Qui, géants d’un siècle effacé, Jusque dans le siècle où nous somm… Règnent du fond de leur passé ! Que ne suis-je, prince ou poète,
Quand l’empire romain tomba désesp… —Car, ô Rome, l’abîme où Carthage… Attendait que tu la suivisses !— Quand, n’ayant rien en lui de gran… Ce monde agonisa, triste, ayant ép…