Odelettes (1856)
#ÉcrivainsFrançais
Puisse le Dieu vivant dessécher l… À qui m’a mise là vivante sous la… Et, comme un enfant porte un mante… M’a forcée à porter ces édifices l… Ces vieux murs en haillons, ces ma…
La Beauté, fatal aimant, Est pareille au diamant Que la fange peut mouiller Sans le souiller. Jusqu’au milieu du ruisseau,
Eh bien ! mêle ta vie à la verte f… Escalade la roche aux nobles altit… Respire, et libre enfin des vieill… Fuis les regrets amers que ton cœu… Dès l’heure éblouissante où le mat…
Chère, voici le mois de mai, Le mois du printemps parfumé Qui, sous les branches, Fait vibrer des sons inconnus, Et couvre les seins demi-nus
Dans le vieux cimetière, où cette… Sur l’aubépine en fleurs A versé, dans un flot que le solei… Des parfums et des pleurs ; Au coucher du soleil, dans le vieu…
Dans Naxos, où les fleurs ouvrent… Et que la douce mer baise avec des… Dans l’île fortunée, enchantement… Le divin Iacchos apporte ses déli… Entouré des lions, des panthères,…
Enfant au hasard vêtu, D’où viens-tu Avec ta chanson bizarre ? D’où viennent à l’unisson Ta chanson,
Nue, et ses beaux cheveux laissant… Courir à ses talons des nappes vag… Elle dormait, sereine. Aux plis d… Un sommeil embaumé fermait ses gra… Et ses bras vigoureux, pliés comme…
On a dit qu’une vierge à la parure… Sur l’épaule des flots vint de Cy… Et que ses pieds polis, en caressa… À chacun de ses pas laissèrent un… L’oiseau vermeil, qui chante en pr…
À Madame Élisabeth-Zélie de Banvi… Ô ma mère, ce sont nos mères Dont les sourires triomphants Bercent nos premières chimères Dans nos premiers berceaux d’enfan…
Une nuit qu’il pleuvait, un poète… M’entraîna follement chez une cour… Aux épaules de lys, dont les jeune… Couronnaient à l’envi leur corbeil… Donc, je me promettais une femme s…
Cependant qu’étrangère à la nature… Elle rêvait sans but sur sa couche… Le soleil frissonnait sur l’or et… Le doux air de l’été, qui chasse l… Chargé de la couleur et du parfum…
Odette, vos cheveux vermeils Ont le jaune éclat des soleils Parmi les moissons enchantées, Et caressent en nappes d’or Vos tempes plus blanches encor
Sur ton front brun comme la nuit, Maître, aucun fil d’argent ne luit… Et nul Décembre sacrilège, Ne met sa neige. Pourtant, dans ton labeur sacré,
L’été brille ; Phœbus perce de mi… En haine de sa sœur, les vierges d… Et dans leurs flancs brûlés de fla… Il allume le sang des jeunes chass… Dans les sillons rougis par les fe…