Aux yeux de la société,
Je suis de tel ou tel sexe
De tel ou tel genre
Telle nationalité
Je ressemble à ceci ou cela, je porte tel type d’habits
J’appartiens à telle classe sociale,
J’habite à telle adresse,
Je gagne telle somme d’argent,
J’ai tel âge
J’ai fait telles études, et telles activités, j’ai exercé telles professions.
Mon identité est interrogée sur le papier afin de m’identifier, pour savoir à quoi chaque individu peut servir au bien commun, dans la mesure où j’évolue dans un environnement propice, soucieux de l’épanouissement de chacun, au sein d’un groupe donné.
Comment chaque individu peut y trouver une place qui lui convienne, et participer à sa mesure à un effort collectif groupé, afin de procurer des instants de pur joie, dans le partage.
Pourtant,  au delà de tout cela, nous sommes encore bien davantage.
Nous sommes des énergies qui circulent.
Nous sommes des mondes à part entière, entre infiniment petit et infiniment grand, tout est relatif à nos perceptions.
Pour vivre un nouveau monde, en soi et tout autour de soi,
Pour vivre un nouveau monde à chaque fois, adopter un regard émerveillé de tout, comme si c’était la première fois,  le plus possible,  à chaque fois.
Rien n’est fixé.
Pas même l’identité.
Comme tout, l’identité est créée de toute pièce : pièce d’identité que l’on prend pour argent comptant dans la pièce de théâtre jouée.
Chercher l’âme au fond des yeux de chaque être, au delà des apparences.

Et offrir un nouveau regard, d’une identité qui mérite d’être constamment réinterrogée afin de n’être victime d’aucun préjugés à la source d’interprétation erronées.

Puisque tout être est en devenir. Puisque la connaissance de soi n’est jamais acquise. Puisque je me surprend tout les jours, dans ma quête de mon identité.

Qui suis je pour juger ?

J’ai tout à découvrir.