Deux voix s’élèvent tour à tour Des profondeurs troubles de l’âme… La raison blasphème, et l’amour Rêve un dieu juste et le proclame. Panthéiste, athée ou chrétien,

Il avait l’âme aride et vaine de s… L’œil froid du dieu voleur qui mar… Il promenait sa grâce, insouciante… Et les nymphes disaient : « Quel… Un jour que cet enfant d’Hermès e…

Le dimanche, au salon, pêle-mêle s… Des bourgeois ébahis la bizarre co… Qui s’en vient, chaque année, à la… Vainement amuser ses aveugles rega… Ainsi devant le beau, dont il ne s…

Sonnet. Vrai Dieu, si quelque part dans u… J’eusse grandi tout seul, nourri p… Sans maîtres, bégayant du cœur et… Par l’esprit et les yeux épelant l…

C’est en deuil surtout que je l’ai… Le noir sied à son front poli, Et par ce front le chagrin même Est embelli. Comme l’ombre le deuil m’attire,

À R. Albaret. Newton, voyant tomber la pomme, Conçut la matière et ses lois : Oh ! surgira-t-il une fois Un Newton pour l’âme de l’homme ?

À Alphonse Thévenin. J’ai dans mon cœur, j’ai sous mon… Une âme invisible et présente : Ceux qui doutent la chercheront ; Je la répands pour qu’on la sente.

Sonnet. Quand les heures pour vous prolong… Toutes, d’un vol égal et d’un fron… Sur vos yeux demi-clos qu’elles vo… Bercent de leurs pieds frais l’ois…

Elle est fragile à caresser, L’épousée au front diaphane, Lis pur qu’un rien ternit et fane, Lis tendre qu’un rien peut froisse… Que nul homme ne peut presser,

Sonnet. Je n’entends que le bruit de la ri… Le chagrin résigné d’une source qu… Ou d’un rocher qui verse une larme… Et le vague frisson des feuilles d…

Ce beau printemps qui vient de naî… À peine goûté va finir ; Nul de nous n’en fera connaître La grâce aux peuples à venir. Nous n’osons plus parler des roses…

Sonnet. À vingt ans on a l’œil difficile e… On ne regarde pas la première venu… Mais la plus belle ! Et, plein d’… On prend pour de l’amour le désir…

La mer pousse une vaste plainte, Se tord et se roule avec bruit, Ainsi qu’une géante enceinte Qui des grandes douleurs atteinte, Ne pourrait pas donner son fruit ;

À Albert Mérat. J’ai peur d’avril, peur de l’émoi Qu’éveille sa douceur touchante ; Vous qu’elle a troublés comme moi, C’est pour vous seuls que je la ch…

Sonnet. Que n’ai-je un peu de voix ! J’ai… De sentir mon poème en ma poitrine… Et de ne pouvoir pas, plus créateu… Comme j’ai mis mon cœur, mettre mo…