Si tous les astres, ô nature, Trompant la main qui les conduit, S’entre-choquaient par aventure Pour se dissoudre dans la nuit ; Ou comme une flotte qui sombre,

Ne jamais la voir ni l’entendre, Ne jamais tout haut la nommer, Mais, fidèle, toujours l’attendre, Toujours l’aimer. Ouvrir les bras et, las d’attendre…

Sonnet. S’il n’était rien de bleu que le c… De blond que les épis, de rose que… S’il n’était de beauté qu’aux inse… Le plaisir d’admirer ne serait poi…

Sonnet. Vrai Dieu, si quelque part dans u… J’eusse grandi tout seul, nourri p… Sans maîtres, bégayant du cœur et… Par l’esprit et les yeux épelant l…

Sonnet. Durant que je vivais, ainsi qu’en… Dans le rêve, insultant la race qu… Comme un lâche ouvrier ne faisant… S’enivre et ne sait plus à quoi l’…

À la barrière de l’étoile, Un saltimbanque malfaisant Dressait dans sa baraque en toile Un chien de six mois fort plaisant… Ce caniche, qui faisait rire

Elle était blanche, cette page, Mieux valait la laisser ainsi ; Du plus innocent griffonnage Son état vierge est obscurci. Il valait mieux n’y rien écrire,

Le meilleur moment des amours N’est pas quand on a dit : « Je t… Il est dans le silence même À demi rompu tous les jours ; Il est dans les intelligences

Sonnet. Ô maître des charmeurs de l’oreill… J’admire tes vieux vers, et commen… Aux lois d’un juste sens et d’une… Sait dans le jeu des mots asservir…

Un soir, vaincu par le labeur Où s’obstine le front de l’homme, Je m’assoupis, et dans mon somme M’apparut un bouton de fleur. C’était cette fleur qu’on appelle

Ces vers que toi seule aurais lus, L’œil des indifférents les tente ; Sans gagner un ami de plus J’ai donc trahi ma confidente. Enfant, je t’ai dit qui j’aimais,

Sonnet. L’homme qu’on a cru mort, de son s… S’éveille. Un frisson court dans… Il appelle. Personne ! Et sa plai… Lui semble retomber d’un étrange p…

À Jules Guiffrey. J’étais, j’entrais au tombeau Où mes aïeux rêvent ensemble. Ils ont dit : « La nuit lourde tr… Est-ce l’approche d’un flambeau,

Les caresses ne sont que d’inquiet… Infructueux essais du pauvre amour… L’impossible union des âmes par le… Vous êtes séparés et seuls comme l… Misérables vivants que le baiser t…

Jeune fille, crois-moi, s’il en es… Choisis un fiancé joyeux, à l’œil… Au pas ferme, à la voix sonore, Qui n’aille pas rêvant. Sois généreuse, épargne aux cœurs…