« Délivrez-moi de ma lourde parure… Ces longs habits, cette riche coif… Doublent encore la fatigue du soir… L’heure s’avance, et déjà du manoi… Les murs épais sont enveloppés d’o…
Quels secrets dans mon coeur brûle… Âme par le doux masque aspirant un… De quels vains aliments sa naïve c… Fait ce rayonnement d’une femme en… Souffles, songes, silence, invinci…
En argot les hommes appellent les… c’est dire comme ils sentent que l… mais la languie verte des arbres e… Qui peut savoir ce qu’ils disent l… Les arbres parlent arbre comme les…
Assise, la fileuse au bleu de la c… Où le jardin mélodieux se dodeline… Le rouet ancien qui ronfle l’a gri… Lasse, ayant bu l’azur, de filer l… Chevelure, à ses doigts si faibles…
(Sur la mort d’Iris en 1654.) Parmi les doux transports d’une am… Je voyais près d’Iris couler mes… Iris que j’aime encore, et que j’a… Brûlait des mêmes feux dont je brû…
Un amateur d’oiseaux avait, en gra… Parmi les œufs d’une serine Glissé l’œuf d’un chardonneret. La mère des serins, bien plus tend… Ne s’en aperçut point, et couva co…
La porte que quelqu’un a ouverte La porte que quelqu’un a refermée La chaise où quelqu’un s’est assis Le chat que quelqu’un a caressé Le fruit que quelqu’un a mordu La lettre que quelqu...
Un jour, Dieu sur sa table Jouait avec le diable Du genre humain haï. Chacun tenait sa carte L’un jouait Bonaparte,
LUI.– Ta poitrine sur ma poitrin… Hein ? nous irions, Ayant de l’air plein la narine, Aux frais rayons Du bon matin bleu, qui vous baigne
Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allé au marché aux fleurs
Le pauvre crocodile n’a pas de C cédille on a mouillé les L de la pauvre grenouille le poiss… Mais tous les oiseaux ont des aile… L avant 1" E
Contrerime XIV. Le coucou chante au bois qui dort. L’aurore est rouge encore, Et le vieux paon qu’Iris décore Jette au loin son cri d’or.
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
C’était dans un quartier de la vil… Lumière Où il fait toujours noir où il n’y… Et l’hiver comme l’été là c’est to… Elle était dans l’escalier
Où vas-tu mon enfant avec ces fleu… Sous la pluie Il pleut il mouille Aujourd’hui c’est la fête à la gre… Et la grenouille
—Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise,
Notre Père qui êtes aux cieux Restez-y Et nous nous resterons sur la terr… Qui est quelquefois si jolie
Ô saisons ô châteaux, Quelle âme est sans défauts ? Ô saisons, ô châteaux, J’ai fait la magique étude Du Bonheur, que nul n’élude.
Que faites-vous là petite fille Avec ces fleurs fraîchement coupées Que faites-vous là jeune fille Avec ces fleurs ces fleurs séchées Que faites-vous là jolie femme Avec ces fleurs qui ...
Place du Carrousel vers la fin d’un beau jour d’été le sang d’un cheval accidenté et dételé ruisselait
Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson trem… Dans la maison qui touche aux bois… Elle avait DIX ans, et moi trent…
Maître Corbeau, sur un arbre perc… Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l’odeur alléch… Lui tint à peu près ce langage : “ Hé ! bonjour, Monsieur du Corbe…
Des oiseaux par milliers volent ve… Le gardien ne peut supporter des c… Tant pis je m’en fous ! Et il éteint tout Au loin un cargo fait naufrage un…
Dans un square sur un banc Il y a un homme qui vous appelle q… Il a des binocles un vieux costume… Il fume un petit ninas il eet assi… Et il vous appelle quand on passe
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
La Roue La roue est la plus belle il y a le soleil qui tourne il y a la terre qui tourne il y a ton visage qui tourne sur l…
Ce toit tranquille, où marchent de… Entre les pins palpite, entre les… Midi le juste y compose de feux La mer, la mer, toujours recommenc… Ô récompense après une pensée
Nos cheminées sont vides nos poches retournées ohé ohé ohé nos cheminées sont vides nos souliers sont percés
Mon père, ce héros au sourire si d… Suivi d’un seul housard qu’il aima… Pour sa grande bravoure et pour sa… Parcourait à cheval, le soir d’une… Le champ couvert de morts sur qui…
De sa profonde mère, encor froide… Voici qu’au seuil battu de tempête… Amèrement vomie au soleil par la m… Se délivre des diamants de la tour… Son sourire se forme, et suit sur…