Quand la blanche cigogne, à traver… Frappant à larges coups d’air de s… Le col tendu, ses pieds roses pend… Vole vers les climats d’or, d’azur… Emportée à son rêve, et buvant dan…
En des contrées éthérées, à la tou… D’un monde singulier, où je suis f… Ma silhouette, érigée tel un roc s… Mon existence, telle que jamais so… Vêtu d’un élégant accoutrement de…
A l’aube d’une rencontre A l’aube d’une nuit de songes Ou à l’aube du songe d’une nuit d’… Un amour qui s’écrirait à l’encre… Et se conjuguerait au présent de l…
C’est la poésie du gland . C’est 17 centimètres sans poils . Tu vois l ami .. il faut secouer… Entre les trois doigts . Tu vois .. il faut bien le mastur…
Et puis arrive la douceur d’un dim… Alors que nos âmes s’éveillent dou… J’effleure ton corps J’effleure ton visage J’effleure tes lèvres
Audrey La femme de mes rêves est bien cha… Voilà que nos coeurs sont enfin ré… Dans ses yeux s’agitent des flamme… Dans les miens brille enfin l’amou…
Jeune Mars, à qui les alarmes Sont des plaisirs délicieux, Puissent tes belliqueuses armes Étonner la terre et les cieux ! Que la postérité ravie
—Tu veux me comprendre ? C’est bi… Mais le peux-tu ? C’est autre cho… Peux-tu me saisir dans ma cause, Et de mon cœur faire le tien ? Retrouves-tu, par clairvoyance,
Une princesse, au fond des bois, A dormi cent ans autrefois, Oui, cent beaux ans, tout d’une tr… L’enfant, dans sa fraîche retraite… Laissait courir le temps léger.
Je remplirai des bouquins de toi Toute page vide que je trouverai Je t’y dessinerai d’un trait aiman… Tu pourras un jour les feuilleter Et y trouver ton véritable portrai…
Je t’aime Je ne peux plus te le faire sentir Je t’aime Je ne peux plus que te l’écrire Je t’aime
A la veille du sommeil, tu gardes… L’inverse d’un fonctionnaire, tu é… Quand le village s’endort, tu tues… Pourquoi une telle trêve, tu as la… En sage tu vois au loin, les cents…
Fantaisie haletante comme manqueme… Les mots et les idées qui entrent… Fuir vers ce que bon nous semble i… Charmé par cette personne, ce lieu… Champ magnétique imperceptible, in…
La fenêtre me raconte une histoire Une histoire fluide
Dans ce cabriolet de place j’exami… L’homme qui me conduit, qui n’est… Hideux, à barbe épaisse, à longs c… Vice et vin et sommeil chargent se… Comment l’homme peut-il ainsi tomb…
(La veille de la publication d’… C’est demain, c’est demain qu’on l… Qu’on lance mon navire aux flots ; L’onde en l’appelant se balance Devant la proue ; amis, silence !
J’ai toujours cru qu’on était deux… qu’on habitait deux maisons, l’une… Habiter deux maisons, c’est vivre… habiter deux maisons, c’est vivre… habiter deux maisons, c’est ne viv…
(Sur la calomnie.) Écoutez-moi, respectable Emilie : Vous êtes belle ; ainsi donc la mo… Du genre humain sera votre ennemie… Vous possédez un sublime génie ;
Contrerime LXII. Me rendras-tu, rivage basque, Avec l’heur envolé Et tes danses dans l’air salé, Deux yeux, clairs sous le masque.
Sur le seuil des enfers Eurydice… S’évaporait légère, et cette ombre… À son époux en vain dans un suprêm… Avait tendu les bras. Vers la nui… Par delà les flots noirs le Desti…
Pourquoi semer sur notre route Tant de vains dogmes affligeants ? L’amour s’enfuit sans qu’on s’en d… Lorsqu’il voit venir les vieux ans… On chante une fois la romance
(Vers écrits au-dessous d’une tête… Qui que tu sois, je t’en conjure, Mets ton lit de l’autre côté. Ne traîne pas ta couverture Sur le sein déjà maltraité
Le monde n’a jamais manqué de Cha… Cette science de tout temps Fut en Professeurs très fertile. Tantôt l’un en Théâtre affronte l… Et l’autre affiche par la Ville
Point n’ai fait un tas d’océans Comme les Messieurs d’Orléans, Ulysses à vapeur en quête... Ni l’Archipel en capitan ; Ni le Transatlantique autant
Bel orgueil qui logez au sein des… Et qui soufflez ainsi que le vent… Afin qu’aujourd’hui soit sans détr… Bandez mon cœur penchant contre l’… Faites que mon cœur soit héroïque…
Voici quatre-vingts ans,—plus ou m… On plutôt un vicaire, au comté de… Vivait, chétif et pauvre, et père… C’était un de ces cœurs dont l’exc… Sur le front, dans les yeux, dans…
J’irai chez vous, duc adorable, Vous dont le goût, la vérité, L’esprit, la candeur, la bonté, Et la douceur inaltérable, Font respecter la volupté,
Linotte Qui frigotte, Dis, que veux-tu de moi ? Ta note, Qui tremblote,
Sonnet. Ne ris point des sonnets, ô critiq… Par amour autrefois en fit le gran… C’est sur ce luth heureux que Pét… Et que le Tasse aux fers soulage…
Il s’est barré Plus rien n’est sorti De ses lèvres amères Il s’est rayé de la carte Et partout où je suis passée
Vous que le printemps opéra Miracles ponctuez ma stance Mon esprit épris du départ Dans un rayon soudain se perd Perpétué par la cadence
Sur la colline, Quand la splendeur Du ciel en fleur Au soir décline, L’air illumine
Quand tu dors à qui rêves-tu, Toi, leur seule & chère espérance… À laquelle, ô cœur combattu, T’arrêtes-tu de préférence ? Est-ce à celle qui dort toujours
Les corps humides s’amassent sur l… Les larmes souillent le sol de la… Dans laquelle ils ne reviendront s… Les lamentations ennuient les étoi… La musique soudainement se charge…
Si tu veux nous ferons notre maiso… Que nous y resterons les étés et l… Nous verrons alentour fluer l’eau… Et les arbres jaunis y redevenir v… Les jours harmonieux et les saison…
Près des ruisseaux, près des casca… Dans les champs d’oliviers fleuris… Sur les rochers, sous les arcades Dont le temps sape les débris, Sous les murs du vieux monastère.
Tandis que la Nuit monte ainsi qu… Sur les grèves du ciel silencieuse… Emplis tes yeux profonds de sa spl… Et ton cœur orageux de son apaisem… Déjà, comme une nef, le croissant…
Contrerime XXXIII. D’une amitié passionnée Vous me parlez encor, Azur, aérien décor, Montagne Pyrénée,
Ne m’aimez pas !... Je veux pouvo… Comme pour les amis dont le soir,… Je me souviens—afin qu’éloignant l… Dieu leur donne un ciel pur pour a… Je veux, de vos bonheurs, prendre…
Entre quinze et vingt ans, le cœur… De sa torpeur première et qui comm… S’enflamme quelquefois tout de bon… Dans un profond secret, d’un amour… Honteux de laisser voir cette arde…
La nuit enveloppait les sept Mont… Dans l’oratoire clos, le Pape Inn… Mains jointes, méditait, vêtu de b… Ou se détachait l’or pectoral de l… Du dôme surbaissé, seule, une lamp…
Comme un factionnaire immobile au… Dans ces murs où l’on croit ouïr s… Le grave écho lointain d’un qui vi… À ses gloires Québec semble encore… L’humble paix pastorale a replié s…
Sous l’épais sycomore, ô vierge, o… Dans le jardin fleuri, tiède et si… Pour goûter la saveur de tes lèvre… Un papillon d’azur vers toi descen… C’est l’heure où le soleil blanchi…
Depuis que de mon Dieu la bonté p… Baigna mon cœur enfant de tendress… Alluma le désir au fond de ma prun… Et me ceignit le front de pudiques… Et qu’il me dit d’aller vers les f…
À Mada… Les vers n’arrivent pas au gré de… L’heure du feu sacré ne saurait se… Dites-vous au bouton qu’il devienn… À l’oiseau dans son nid que sa cou…
Rêvant aux métamorphoses Que les dieux faisaient jadis : « Belles se changeaient en roses, Disait l’aimable Doris. Heureux temps pour un cœur tendre…
La musique réjouit le cœur des humains, dans un climat d’euphorie, c’est une détente salutaire pour les malades dépressifs. Un être humain entendant une berceuse de son enfance, cela lu...
Sonnet. Quand l’avenir pour moi n’a pas un… Quand pour moi le passé n’a pas un… Où puisse, dans son vol qu’elle a… Un instant se poser mon âme en déf…
Rencontré soit de bêtes feu jetant Que Jason vit, quérant la Toison… Ou transmué d’homme en bête sept a… Ainsi que fut Nabugodonosor ; Ou perte il ait et guerre aussi vi…
Tout le plaisir de vivre est tenu… Ô Jeunesse joyeuse, ardente, print… Autour de qui tournoie l’emporteme… Comme une abeille autour d’une bra… Vous courez dans les champs, et le…
Une source descend de la roche bru… Les filles de Plomar viennent lav… Aux coups vifs des battoirs se mêl… Que fait le flot, et c’est une for… Comme devant l’autel sur la dalle…
C’est l’hiver sans parfum ni chant… Dans le pré, les brins de verdure Percent de leurs jets fléchissants La neige étincelante et dure. Quelques buissons gardent encor
Priape, dieu clément qui fleuris l… Je te consacre, afin que tu veuill… Des bouquets de persil, des feuill… Et la première cosse où gonflent l… Toi qui ris aux amants dans le fon…
C’est un vieux cimetière étroit, p… Où d’humbles croix de bois, lugubr… Se détachent en noir sur le vert d… Puis une église avec un auvent pou… Dont le petit clocher montrant…
Agile, adroit,—cheveux livrés aux… L’aîné de la famille, enfant de qu… Oublieux de l’école et des heures… Grimpe à cheval dans l’arbre aux l… Où pendent les cerises.
Couvrez nos monts, sombres nuages… Voilez ces rochers et ces bois ; Soufflez au ciel, vents des orages… Comme dans mon cœur autrefois ! Les vieux pas, les traces nouvelle…
Tout au fond de mon cœur J’entends cette mélodie Qui brûle avec ardeur Mes émois, mes envies Est-ce de l’amour que je ressens ?
Il était une fois, de couleur rose… Ouaté, doux, tiède, accueillant, Volatile, insaisissable, comblant, Éphémère, impossible, Irremplaçable
À Leconte de Lisle. Quand on vieillit, on aime à lire… Comme on aimait, enfant, Robinson… Le berceau de Moïse et l’arche de… Achevant sur les monts sa haute tr…