Cette nuit-là je regardais la lune Oui j’étais à ma fenêtre et je la regardais et puis j’ai quitté ma fenêtre je me suis déshabillée
Nos cheminées sont vides nos poches retournées ohé ohé ohé nos cheminées sont vides nos souliers sont percés
Je suis comme je suis Je suis faite^comme ça » Quand j’ai envie de rire Oui je ris, aux éclats J’aime celui qui m’aime
L’enfance dans le lointain de la jeunesse l’adolescent la méprise et ne veut… ce n’est plus moi dit-il c’est un petit qui ne sait pas ce…
Oh la terrible et surprenante odeu… meurt c’est l’été et pourtant les… Edmond chef de famille chef de bur… dans son pavillon de chef-lieu de… Il faut laver son linge sale en fa…
Moi aussi comme les peintres j’ai mes modèles Un jour et c’est déjà hier
Il ne faut pas laisser les intellectuels jouer avec les Et sitôt qu’il est seul Travaille arbitrairement S’érigeant pour soi-même Et soi-disant généreusement en l’honneur des travailleu...
Dans ma maison vous viendrez D’ailleurs ce n’est pas ma maison Je ne sais pas à qui elle est Je suis entré comme ça un jour Il n’y avait personne
J’aime ton nom d’Apollonie, Echo grec du sacré vallon, Qui, dans sa robuste harmonie, Te baptise soeur d’Apollon. Sur la lyre au plectre d’ivoire,
Couronné d’étincelles Un marchand de pierres à briquet Élève la voix le soir Dans les couloirs de la station Javel
Il est terrible le petit bruit de l’œuf dur cassé… il est terrible ce bruit quand il remue dans la mémoire de… elle est terrible aussi la tête de…
Que ce soit dimanche ou lundi Soir ou matin minuit midi Dans l’enfer ou le paradis Les amours aux amours ressemblent C’était hier que je t’ai dit
De sa grâce redoutable Voilant à peine l’éclat, Un ange met sur ma table Le pain tendre, le lait plat ; Il me fait de la paupière
Jour beni C’est ton jour Où tu es né Un sacré jour Joie apportée
Il fait nuit ici, Je regarde dehors, Le regard embué, Et je vois la lune... Je pense que tu es déjà là...
Tout amoureux, de sa maîtresse, Sur son coeur ou dans son tiroir, Possède un gage qu’il caresse Aux jours de regret ou d’espoir. L’un d’une chevelure noire,
Il n’avait peur de personne Il n’avait peur de rien Mais un matin un beau matin Il croit voir quelque chose Mais il dit
Que faites-vous là petite fille Avec ces fleurs fraîchement coupées Que faites-vous là jeune fille Avec ces fleurs ces fleurs séchées Que faites-vous là jolie femme Avec ces fleurs qui ...
Il dissipe le jour, Il montre aux hommes les images dé… Il enlève aux hommes la possibilit… Il est dur comme la pierre, La pierre informe,
Quand nous habitions tous ensemble Sur nos collines d’autrefois, Où l’eau court, où le buisson trem… Dans la maison qui touche aux bois… Elle avait DIX ans, et moi trent…
C’est un Breton qui revient au pays natal Après avoir fait plusieurs mauvais… Il se promène devant les fabriques… Douarnenez
C’était dans un quartier de la vil… Lumière Où il fait toujours noir où il n’y… Et l’hiver comme l’été là c’est to… Elle était dans l’escalier
Je respire où tu palpites, Tu sais ; à quoi bon, hélas ! Rester là si tu me quittes, Et vivre si tu t’en vas ? A quoi bon vivre, étant l’ombre
La confusion morose Qui me servait de sommeil, Se dissipe dès la rose Apparence du soleil. Dans mon âme je m’avance,
Braves gens écoutez ma complainte écoutez l’histoire de ma vie c’est un orphelin qui vous parle qui vous raconte ses petits ennuis hue donc...
Eternité Quatre-vingts cinq ans Ne semblent pas très grand chose Lorsqu’on l’a déjà Quatre-vingts cinq ans
Ô triste, triste était mon âme À cause, à cause d’une femme. Je ne me suis pas consolé Bien que mon cœur s’en soit allé. Bien que mon cœur, bien que mon âm…
Un village écoute désolé Le chant d’un oiseau blessé C’est le seul oiseau du village Et c’est le seul chat du village Qui l’a à moitié dévoré
Murs, ville Et port, Asile De mort, Mer grise
Allons allons Pressons Allons allons Voyons pressons Il y a trop de voyageurs