Ô mon enfant, tu vois, je me soume… Fais comme moi : vis du monde éloi… Heureuse ? non ; triomphante ? jam… —Résignée !— Sois bonne et douce, et lève un fr…
L’oiseau qui vole si doucement L’oiseau rouge et tiède comme le s… L’oiseau si tendre l’oiseau moqueu… L’oiseau qui soudain prend peur L’oiseau qui soudain se cogne
Or Gitche Manito, le Maître de l… Le Puissant, descendit dans la ve… Dans l’immense prairie aux coteaux… Et là, sur les rochers de la Roug… Dominant tout l’espace et baigné d…
Ô doux regards, ô yeux pleins de b… Petits jardins pleins de fleurs am… Où sont d’Amour les flèches dange… Tant à vous voir mon oeil s’est ar… Ô coeur félon, ô rude cruauté,
Prestige, disais-tu, de notre lamp… Ces hôies de nos soirs. Ils tirent jusqu’à nous leurs barq… Ils connaisseni notre désir de l’é… La nuit parfaite dans le ciel cria…
II. Waterloo ! Waterloo ! Waterloo !… Comme une onde qui bout dans une u… Dans ton cirque de bois, de coteau… La pâle mort mêlait les sombres ba…
Tu n’es ni beau ni riche, Ton amour est un faix, Par le mal qu’il me fait Ton amour m’est fétiche. Laisse se rassir la miche
Une terre fertile Une lune bonne enfant Une mer hospitalière Un soleil souriant Au fil de l’eau
C’est l’été, de jeunes garçons, des enfants, font le tour des alignements de Carnac en racontant aux touristes le mystère des pierres levées. Bien sûr, ils ont appris cela par cœur, mai...
Qu’une tempête ne décline que le r… O peuple guetté du plus haut mirad… le nom natal de l’injustice énorme Je t’ai inscrit une fois au centre du paysage sur un fond d…
Vous n’avez réclamé ni gloire ni l… Ni l’orgue ni la prière aux agonis… Onze ans déjà que cela passe vite… Vous vous étiez servis simplement… La mort n’éblouit pas les yeux des…
Une pierre deux maisons trois ruines quatre fossoyeurs un jardin des fleurs un sculpteur qui sculpte des Napoléon la fleur qu’on appelle aussi deux amoureux sur un grand lit un receveur...
Quelle, et si fine, et si mortelle… Que soit ta pointe, blonde abeille… Je n’ai, sur ma tendre corbeille, Jeté qu’un songe de dentelle. Pique du sein la gourde belle,
Tes beaux yeux sont las, pauvre am… Reste longtemps, sans les rouvrir, Dans cette pose nonchalante Où t’a surprise le plaisir. Dans la cour le jet d’eau qui jase…
... Je compose en esprit, sous les… L’Admirable !... le feu, des cirq… Il change le mont chauve en august… D’où s’exhale d’un dieu l’acte ret… Si le dieu chante, il rompt le sit…
Elle naît au déclin de l’automne Elle vit en rêve tout un hiver Elle s’éveille en sursaut au print… Elle aime, elle aime en plein été Elle sème des souvenirs en automne
Dans un jour de printemps, est-il… Comme la demoiselle, aux quatre ai… Aux antennes de soie, au corps sve… Tour à tour émeraude, ou saphir ou… Elle vole dans l’air quand le jour…
Le jeune homme dont l’oeil est bri… Le beau corps de vingt ans qui dev… Et qu’eût, le front cerclé de cuiv… Adoré, dans la Perse, un Génie in… Impétueux avec des douceurs virgin…
Tous ceux dont le cœur est une tac… soit sur les mains une lune striée… d’élipses Tous ceux qui savent dessiner sur… tous ceux dont les doigts sont une…
j’habite une blessure sacrée j’habite des ancêtres imaginaires j’habite un vouloir obscur j’habite un long silence j’habite une soif irrémédiable
au pied de volcans bègues plus tôt que le petit brouillard v… de ma fièvre je suis assis au mili… horologue de trois siècles accumul… de chauves-souris
Aujourd’hui l’homme blanc Ne s’étonne plus de rien Et quand il jette à l’enfant noir Au gentil cireur de Broadway
Je suis allé au marché aux oiseaux Et j’ai acheté des oiseaux Pour toi mon amour Je suis allé au marché aux fleurs
Adieu, belle Cassandre, et vous,… Pour qui je fus trois ans en serva… L’une vit, l’autre est morte, et o… Le Ciel se réjouit, dont la terre… Sur mon premier Avril, d’une amou…
On n’inscrit pas d’initiales à la… Un éternel faucheur efface les tab… ville de gélatine complaisante aux… La fumée tient une grande place da… Et quelque tigre féroce a décalqué…
La Pythie, exhalant la flamme De naseaux durcis par l’encens, Haletante, ivre, hurle !... l’âme Affreuse, et les flancs mugissants… Pâle, profondément mordue,
A la grande nuit au petit jour au… Voilà ce qu’il lui chantait Son cœur à elle lui battait froid Je voudrais que tu n’aimes que moi Il lui disait qu’il était fou d’el…
Il existe près des écluses Un bas quartier de bohémiens Dont la belle jeunesse s’use À démêler le tien du mien En bande on s’y rend en voiture,
Quand les Nègres font la Révolution ils commencent par arra… Champ de Mars des arbres géants qu’ils lanc…
la grande armoire à glace à rafraîchir la mémoire des Il y a un lièvre dans chaque tiroir et chaque lièvre dans le froid rafraîchi comme un fruit glacé comme un marron glacé se trouve c...